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Pour sauvez les Banks dites Supercalifragilisticexpialidocious

5.1.14 mis en ligne par Fred
P.L. Travers est l'auteure de contes pour enfants dont la série des Marry poppins
Investissez Investissez ... qu'il disait. Voilà l'immobilier commence à stagner et ceux qui achète désormais peuvent être garanti de perdre de l'argent sur leur investissement dans les cinq prochaines années... Quelle mises seront perdus et à quels type de personnages les donnons nous ? Des gens, eux-même dans des cages...
On parle bien de «Saving mr Banks», patientez ;)
«Il existe toute sortes de cage, de toute les formes, dans la forme de banques avec de la moquette et tout.» Bert ( Marry Poppins, 1964)

On ne peut pas feindre de découvrir que les banquiers ont la même vie que nous. Que chez eux aussi il y a la peur du chômage, la peur de mal faire, la peur de la remarque acerbe du collègue ou pire du chef. Que les cages du travail sont les mêmes, que l'on soit informaticien, banquiers, boucher ou conducteur d'autobus. Nous sommes tous la même cages, la cages moyennes. D'ailleurs on en est tellement conscient que nous refusons de nous en plaindre. L'injonction qui s'en suit est comme la virgule après un fait : "Tu n'es pas content de ton boulot, changes-en !".  Mais on a tous peur de se retrouver pris entre deux portes. L’équilibre existe dans ce monde. Il suffit juste de se laisser aller et de pousser une porte, ou de savoir l'ouvrir. Juste de se laisser emporter par l'envie de faire autre chose, et laisser aux autres le soin de vous définir : parent, informaticien , boucher, funambule ou rêveur.

Vous avez bien fait de patienter :

C’était mon dernier film de Noël. Saving Mr Banks. Peut-être vous souvenez-vous de ce monsieur... Sur IMDB, c'est l'acteur David Tomlinson qui l'incarnait et dont le visage ne semble être connu que pour ce rôle. 
Un rôle de banquier trahis par ses pairs. 

Le titre américain du film semble être presque un spoil de l'histoire, d'autant que c'est un film de Disney et que la happy end est constitutive de la firme.

Bien sûr ce film ressemble à une opération marketing, bien sûr.  Elle fait revivre une marque, relance la légende de Walt Disney. Ce magnat de l'entertainment qui a été dépassé par Steve Jobs dans l'imaginaire des enfants et des adultes. Alors pour reprendre le dessus, on le voit incarné par un des acteurs les plus appréciés d'Hollywood et du box office : Tom Hanks. Je crois même que c'est la première fois que le créateur de Mickey Mouse a droit à une telle mise en avant.

Dans Marry Poppins, bien sûr, l'honneur ( des banques ) est sauf puisque dans un élan de générosité, Mr Banks est réembauché. 

Tout va bien dans le meilleur des mondes. 1961, dans la fabrique du rêve américain : Los Angeles. Les américains découvre la modernité et la climatisation dans les voitures. L'investissement des américains déborde sur tous les continents et son modèle avec. Le kitch et l'étalement de cette gentillesse tuerait un parisien normalement constitué. Le spectateur est mis à la place de Pamela Lyndon Travers, jouée par Emma Thompson, que l'on se doit d'appeler Misses Travers. Elle est l'auteure revêche mais au bord de la banqueroute du livre pour la jeunesse Marry Poppins. Après, 20 années de refus de laisser à Disney les droits d'auteur de son livre, elle est notre point de départ. C'est à dire : le rejet de l'impériale Amérique avec toute la condescendance que la royale Britannie peut avoir pour son ancienne colonie. La mission si vous la suivez, consistera à progressivement vous convertir. #OpérationMarketing, je vous dis.

Perso, j'ai lâché ma petite larme à la fin.
Tiens, j'ai trouvé une autre version de la naissance de Marry Poppins :

allez cadeau :
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[Brùjula] La cámara oscura

27.4.13 mis en ligne par Fred
Brujùla est une nouvelle auteure que ne manquera pas de donner une saveur espagnole à cet écrin qu'est le site de la blugture. Je suis profondément heureux de l'accueillir parmi nous.

La bande annonce de ce très beau film argentin ne lui fait pas honneur. Le titre fait allusion à la chambre noire du photographe qui va révèler Gertrudis, le personnage principal, à elle-même, qui va réveiller la sensualité de cette femme mûre, "laide au pré dormant".

Gertrudis est le troisième enfant d'un couple d'immigrants juifs en Argentine. Sa mère accouche sur la passerelle du bateau, ce qui lui ôte d'emblée la possibilité d'être argentine. De surplus elle est très déçue d'avoir une petite fille, n'avait pas choisi de prénom pour cette éventualité, elle vit cette naissance comme un malheur... C'est donc l'officier d'état-civil argentin qui choisit le prénom de ce bébé "très laid" d'après un de ses frères...
Ce début improbable, difficile, donne d'emblée le ton de la vie de Gertrudis. Laide, invisible, pas désirée, elle passe de longues heures au cabinet d'aisance en rêvant devant des contes d'enfants, fait tapisserie au bal...
Un riche agriculteur du coin en fait son épouse après avoir été abandonné par la précédente, qui était très belle!

Nous retrouvons Gertrudis et sa famille 20 ans plus tard. Elle a accompli à la perfection son devoir d'épouse, mère, maîtresse de maison... Mais elle garde son jardin secret, les livres, la poésie, l'émerveillement devant la beauté de la nature, les mystères de l'univers... Elle aime s'entourer de beauté, prend soin méticuleusement de son intérieur, de ses fleurs, fait des bouquets avec des mouvements minutieux.

C'est son mari qui va embaucher le photographe français ambulant qui va la sortir de cette torpeur...
Pas de suspense, puisque la première image du film est celle du fils aîné de Gertrudis la cherchant au petit matin, devant une table et une cuisine qui n'ont pas été rangées....

Cette histoire qui peut paraître banale, ou classique, est racontée doucement, avec de très belles images, un rythme tranquille, sans images superflues. Se mêlent au film quelques séquences d'animation surréalistes qui renforcent cette sensation de rêve éveillé, d'attente, d'irréalité.

Tout dans ce film est soigné. La propriété où vit Gertrudis, sa maison, ses enfants, tout est beau autour d'elle.

Les personnages sont bien campés, l'actrice qui joue Gertrudis a un physique difficile mais en joue à merveille (elle n'est pas sans rappeler la "beauté cubiste" ("belleza picassiana") de Rosy de Palma (une des actrices fétiche de Almodóvar).
Le photographe a un visage extrêmement mobile, expressif, empreint d'une bienveillance et d'une douceur qui attirent le regard, on a envie de continuer à le voir parler, penser, sentir...
Il y a une scène particulièrement sensuelle, où le photographe caresse l'image projetée à travers la fente d'un volet de Gertrudis tirant l'eau du puits. On ne peut pas imaginer d'image aussi chaste et aussi torride en même temps!

La cámara oscura est un de ces films qui nous laissent sourire aux lèvres, émus, émoustillés....



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Movie 43 ( My Movie Project ) #OMFG

27.4.13 mis en ligne par Fred

Je ne devrais pas écrire ce billet. Je vais donner envie de voir un film qui ne sort  que le 13 Juin... Une éternité.

Et pourtant - La dernière fois, c'était "Bad Trip". Là je n'ai pas été prévenu non plus. Et j'ai ri, mieux je me suis marré. Ça fait bien bien bien longtemps que je ne me suis pas marré comme ça... Dieu que ça fait du bien. De ce bon rire qui nettoie les pores de la peau. De ce rire adolescent et incandescent tant on se sent honteux. Un rire, avec une intensité que l'on a que tous les dix ans.  Un rire qui mêle la gène à l'effarement. Et qui fait crier au génie !

JE VOUS SUPPLIE DE NE PAS REGARDER LES BANDES ANNONCES

Je sais, c'est juste impossible de ne pas suivre le courant, et forcément quand on va vous en parler, vous n'allez pas pouvoir résister à cette envie. Mais faîtes cette expérience unique de découvrir un film sans rien en savoir. En vous demandant à chaque instant "mais qu'est-ce que ce truc ? ".. Et "c'est qui ces acteurs que personne ne connait ?"

Du lourd - Il y a des stars dans ce film, je veux dire des acteurs qui ont fait plus d'une fois exploser le box-office. Genre plus que Sandra Bullock (et pourtant je l'adore). 

Le ton général vous fera oublier les 11 commandements de feu Michaël Young... Parce que ce sont des histoires écrites... Pas des copains chargés à la bière qui ne prennent pas la peine de coucher des blagues d'ivrognes sur le papier.  On y trouve les deux : de la blague de cuite qui aurait été retravaillée au propre, scénarisée voire aggravée. 

Ce film est en train de faire un gros gros carton sur certains réseaux. Il n'y a pas de hasards, les gens aujourd'hui votent avec leur "Seed".

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"La curiosité d'avoir peur existe." V. Hugo

17.12.11 mis en ligne par Fred
Julien Tatham, un nouvel auteur de la blugture qu'il m'est assez facile de présenter. Ses oeuvres parlent avec le coeur, les sentiments sont au bout du pinceau,  de la caméra, dans les chorégraphies et les images... Et c'est pourquoi, franchement, ce billet sur Godard est le plus beau cadeau possible pour ces fêtes. Merci à ce bel être humain. Merci.


Il y a quelques mois déjà, j'ai eu la chance de recevoir le coffret de Godard  par la Gaumont.
C'était un réel plaisir. Ça l'était d'autant plus que je n'étais pas sûre de le recevoir et quelques semaines se sont écoulées quand j'ai reçu un avis de la poste pour me dire que j'avais un colis à aller chercher, j'y suis allé sans savoir ce qui m'attendait quand j'ai ouvert, c'était déjà Noël…

Et dans ce coffret, il y avait un de mes films préférés de cet auteur : "JLG/JLG - Autoportrait de décembre".



Suite à des discussions (toujours aussi passionnantes) avec Fred2baro, il m'a demandé d'écrire sur Godard. J'ai aussitôt accepté avec grand plaisir. D'abord car j'aime ce réalisateur et que lorsque l'on fait de l'image on ne peut pas l'ignorer, même si certains peuvent le détester. Puis parce qu'on se dit qu'écrire sur Godard c'est un réel exercice, écrire "sur" Godard, c'est assez délicat. Pourquoi délicat ? Étrange idée… Et bien parce que je pense que l'on nous bourre le crâne de prétentions. Parce que Godard fait peur en général, parce qu'on se dit aussi qu'il faut être intelligent pour apprécier Godard. Oui… c'est vraiment faux de croire cela, pourtant c'est souvent ce que l'on se pousse à penser.

Pour ma part, je ne suis pas intelligent (j'avoue je lis très peu) et entre nous, je n'ai pas vraiment peur de cet artiste. Peur de quoi d'ailleurs ? Pourquoi avoir peur, c'est tellement à la mode. Je pense que l'idée c'est que l'on a peur de mal interpréter, peur de ne pas avoir les références, peur de ne pas comprendre et passer pour un c.. mais bon, pour ma part, cette ignorance me rassure et m'excite.

J'ai eu la chance de suivre des études de cinéma avec des théoriciens et historiens talentueux qui m'ont apportés de bonnes connaissances dans l'histoire du cinéma mais surtout qui m'ont permis de voir autrement ou un peu plus à travers je dirai. Cependant, en tant que praticien, la théorie m'a, un temps, un peu figée. J'en étais toujours à vouloir justifier ce que je comptais filmer, y réfléchir, penser à citer, voir si je ne faisais pas quelque chose "d'interdit"… C'était stupide mais je pense que c'était un manque de confiance et surtout une façon involontaire de vouloir se comparer aux grands auteurs. Finalement, aujourd'hui ce que je retiens de cette période (en dehors des connaissances utiles) c'est que pendant que je me triturais les neurones et bien j'ai peu produit (oui, ce mot là aussi fait peur… cool).
A trop se demander, on ne fait plus et je pense qu'à trop réfléchir et tenter de décortiquer Godard en tant que spectateur, on n'apprécie plus. Il faut pourtant se laisser aller, c'est là le bonheur. Godard est un artiste riche, explosif, créatif. Chacun de ses films est toujours un plaisir, oui un plaisir. La narration est la sienne, son histoire peut être montage, mais c'est avant tout à chaque fois une œuvre singulière qui nous est proposée. Oui, une œuvre originale, qui a sa propre origine, qui suit un parcours singulier, le sien, celui d'un artiste qui avance, revient, dépasse, un artiste qui n'est pas figé.



J'ai appris aussi à lire Godard, non, ce n'est pas le bon mot… ce n'est pas lire, je dirai plutôt que j'ai appris à accepter ma façon de voir Godard, en appelant mon expérience sans validité extérieure, en faisant confiance à mon émotion et mon instinct. Un film de Godard, c'est comme être face à une toile. On est face à elle, avec elle puis on reçoit ou pas. On est en échos d'un sujet, d'un message, d'une émotion. Pas besoin de savoir pour voir. Godard travaille comme un peintre je trouve, il colle, copie des citations, des images, il compose, il ne reste plus qu'à en apprécier la symphonie et aller plus loin dans le message, mais on peut s'arrêter aussi à la musique. Ce qui effraie c'est de ne pas avoir de références, on est inquiet de ne pas suivre, mais pourtant, c'est agréable la déroute, cela fait naître des regards personnels par une création elle aussi personnelle, dont on ne dépend pas et dont on n'en connaît pas obligatoirement les rouages.
Projeter, recevoir oui. C'est lui (… de mémoire de mes cours de ciné) qui disait qu'au cinéma il faut lever son visage car l'image projetée est en hauteur alors que devant la télévision on abaisse ses yeux ou au mieux on est à la même hauteur. Je trouve cette idée fascinante. Alors après on peut se vexer si on consomme le petit écran, mais pourquoi s'emporter, ouvrons les sens aux avis contraires, aux bouleversements c'est ainsi que sa pensée s'aiguise, c'est par et avec les autres.
L'art est un regard sur le monde, un point de vue alors la déroute est vraiment importante pour éviter de voir grâce à des paraphrases plates de ce que l'on sait déjà.

En fait Mister Godard, je l'apprécie comme Mister Lynch. Il y a des échos dans la façon de voir leurs films, il suffit juste de se laisser faire, de lâcher prise et d'accepter de prendre la main du créateur, quitte à ce qu'il nous perde en cours de route et nous laisse seul dans son labyrinthe.



Et puis Godard, ce n'est pas que du cinéma, c'est de la peinture, de la littérature, de l'art vidéo, de la musique… Au prix où sont les places de cinéma, c'est tellement agréable de voir plusieurs arts en même temps.



J'ai par exemple le CD de la bande son de Nouvelle vague et c'est passionnant de l'écouter chez moi en faisant autre chose, on est plongé dans un autre espace sonore de fiction. Ca change le lieu physique et mental.



Après on n'est pas obligé de tout partager, d'être en accord avec tout, que ce soit avec l'artiste ou l’œuvre. Je suis d'accord avec Godard qui aide un gars qui se fait chopper en téléchargeant et sa position sur la propriété intellectuelle , je le suis moins quand il dit qu'on ne peut pas être avec une femme qui n'a pas les mêmes goûts cinématographiques, car au contraire on se nourrit de la différence.

Il faut arrêter d'avoir peur, ce n'est jamais très productif.
Et puis en tant qu'artiste, Godard inspire.


Lee Ranaldo (Sonic Youth) sur Jean-Luc Godard, 'One Plus One' et les Rolling Stones
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Benjamin Rassat fait son cinéma

1.6.10 mis en ligne par Fred


Voilà donc le débat posé. L'unanimité se fait contre Benjamn Rassat et son film I am the media. Et ne pas aller dans le sens de la vox populi semble être un exercice de style. Un peu comme si un avocat se retrouvait avec le pire des meurtriers.

Benjamin avait probablement l'ambition de ne plus entendre des gens critiquer l'égocentrisme de la Blogosphère ... Bien qu'à la sortie du film j'entendais toujours les "je n'ai pas de facebook, pas de iphone et pas de Blackberry et ça ne manque pas". Il a probablement réussie à faire passer le message que Internet et le narcissisme ce n'est pas grave ... Comme le dirait le psy de fun.

Ce qui m'a le plus intéressé, c'est ce moment où Thierry Hermann parle de la nécessité de gérer la multiplicité de notre identité. Celui-ci dit qu'une philosophie est nécessaire pour gérer cette multiplicité. Je suis tellement d'accord avec ce propos que faute de philosophes qui considère le sujet comme suffisamment important, j'ai décidé d'en saisir personnellement le sujet dans un livre.

Ce débat m'intéresse depuis longtemps, depuis mon époque sur le Seesmic qui n'était que TV. J'avais à l'époque contacté Yann Leroux pour en faire un article. Cet angle du narcissisme inérant à la vidéo est un excellent sujet. Je ne m'attendais pas à ce qu'on le traite ainsi.

Dés le début Benjamin le traite avec une certaine légèreté. Et son leitmotiv "est-ce que vous vous googlez ?" lancinant , et presque agaçant quand on sait à quelque point cela hérisse le poil des néophytes. Un discours mené en parallèle avec son propre personnage qu'il instrumentalise pour les besoins de la cause. Ce jeu ( je persiste ) permet de mettre de la distance avec cette identité du net.

Cela prend complètement à rebrousse-poil tout les débats actuels sur la vie privé, et la protection de notre identité. C'est presque le meilleur argumentaire contre le projet de la loi Masson.

Pourquoi cela semble déranger de tourner le narcissisme en dérision ? Parce que c'est de nous dont il s'agit. C'est notre personnalité. Elle a peut être de la valeur sur le net, sur un écran de cinéma ou devant un ordinateur... Mais c'est surtout dans la vraie vie que ce trouve la réelle valeur de notre identité, dans le regard d'autrui , dans l'écho de ce que l'on donne et que l'on refuse ou que l'on accepte. et peut être que différencier ces deux images peut poser un problème.

Au fond c'est seulement quand notre narcissisme nous éloigne des autres que cela est dangereux. C'est un peu ce que montre Wim Wenders à la fin de son fabuleux Until the end of the world en 1992.

Le Film de Benjamin Rassat est déroutant, mais j'aime bien cette déroute, car elle m'oblige à me dire que je ne suis que ce que je veux être. Et que ça a intérêt de me plaire parce que ça fera partie des choses qui vont me construire. Le fait, aussi, que je me pose encore ces questions démontre aussi qu'au fond je suis encore un enfant de ma propre vie.

Je suis un média, je suis un enfant qui se construit, je suis dans un monde qui se construit. Ce que je perçois du monde est un travail qui se construit. L'accepter c'est avancer. Rencontre d'écho après rencontre d'écho.
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La folle journée de Ferris Bueller sur Twitter

10.5.10 mis en ligne par Fred

ça a commencé le 6 mai dernier et pour l'anniversaire du film qui date d'il y a près de 25 ans aujourd'hui. Ferris Bueller raconte sa folle journée sur Twitter : @ferris_bueller_

Franchement c'est juste une idée hallucinante de justesse !! et ça donne une envie folle de revoir le film :) et Est-ce que cela veut dire que des gens vont faire Star Wars ? Indiana jones ? Othello ? Casablanca ? le père noël est une ordure ? J'ADOOOOORRRREEEE... ah ouiii et évidemment CHOUCHOU ?? noooon trop génial !! je n'arrive pas à imaginer à quel point ce serait génial d'intéragir avec des personnages. ça donne des milliers d'idées complètement folle je trouve.



ça a commencé hier avec ce premier tweet :

Really don't feel like going to school today... Think I have a plan
Et c'est ainsi que s'ensuit toute l'histoire de cet adolescent qui vit mille aventures à la minute et dans lequel on découvre les premières apparitions de Jennifer Grey (la fille de Dirty Dancing) qui joue la soeur de Ferris @jeaniebueller_ et sa petite copine @sloanepeterson_ joué par Mia Sara.

et puis il y a ses délires :



Bref en suivant la Timeline et en regardant le film ça ressemble comme deux gouttes d'eau aux personnages qui tweettent et qui foursquare : Génial !!

Probablement une opération marketing, mais je trouve ça délirant : à quand la traversée de Paris ?

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[Donjipez] Last Call, un film qui appelle l’audience

17.3.10 mis en ligne par Fred


un article de Donjipez

Last Call, un film qui appelle l’audience

Après la démocratie participative (tiens, elle devient quoi celle-là au fait ? ;-) ), voici le film participatif. Ou plus exactement interactif. Sera-ce la prochaine mode du cinéma après la 3D ?
Last Call, un film d’horreur produit par les Allemands Jung von Matt & Film Deluxe pour 13e Rue, inaugure un nouveau concept qui introduit des éléments issus du jeu vidéo pour faire évoluer le récit. En effet, lorsque les spectateurs achèteront leur place, on leur demandera également leur numéro de portable et de laisser celui-ci allumé pendant la projection. Lorsque l’ héroïne sera dans une situation dangereuse, elle passera un appel pour qu’on lui vienne en aide. Le numéro appelé sera celui d’un spectateur, sélectionné au hasard. Grâce à un système de reconnaissance vocale, la réponse sera retranscrite en commande qui déclenche l’envoi de la séquence correspondante. En fonction de l’information que donnera la personne sélectionnée, le film variera donc totalement d’une séance à l’autre, toutes les options possibles ayant déjà été filmées au préalable.
On peut voir plusieurs aspects dans la démarche. L’aspect ludique et innovant vient en premier. Mais la réserve est celle de se dire qu’un film est un tout, pensé par un scénariste et un réal’ et que les choix multiples de directions dans la narration risquent de fragiliser (décrédibiliser?) le déroulement du récit. Le jeu scénaristique pourrait s’avérer cependant fort intéressant quant à la façon de voir comment un élément entraîne ou pas la séquence suivante. Et donc des dénouements divers. Une approche un peu semblable – mais sans intervention des spectateurs, juste avec des choix différents des personnages à certains moments-clés – avait été celle d’Alain Resnais pour son diptyque Smoking/No Smoking réalisé en 1993.
Petite explication (eng.) en images dans un teaser pour ce film qui n’a pas encore, à ma connaissance, de date de sortie annoncée:



Lire aussi : sur Owni.fr et filmsactu.com
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Lovely bones, Les jolis os de Peter Jackson

22.2.10 mis en ligne par Fred


Ce film va me marquer, à jamais. J'ai un poème de Baudelaire qui me tient profondément à coeur et me guide même. Il y a plusieurs livres et un en particulier l'oranger qui sans être extraordinaire reste gravé dans mes souvenirs. Il y a Wim Wenders qui me parle rien qu'à moi dans chacun de ses films. Et maintenant Il y a ce film qui me parle d'une douleur qui n'a pas de nom, si profonde que rien ne pourrait la décrire. Seules les oeuvres d'art savent cette magie. Il m'accompagne jours et nuit ces temps-ci. Et quand je veux décrire une douleur particulière, je dis que "c'est la douleur d'un père devant son enfant assassiné". Je n'ai pas vécu cette souffrance, heureusement, sans doute. Mais j'ai perdu un homme presque un père. Et avant qu'il ne parte j'aurais voulu qu'il sache à quel point il a compté pour moi. Grâce à ce film je sais que chaque fois que je le ressens, il le ressent aussi. Mais cette douleur n'est pas encore celle plus terrible qui est de perdre son enfant.

On est tous à un moment de notre vie la mère ou le père de quelque chose. Un bébé, une maison, une concrétisation, mais aussi de sentiments. Alors quand celui-ci meurt avant qu'il ait pu prendre son envol , avant même qu'il ait eu cette folle liberté qui précède de longtemps l'âge adulte, la douleur reste là . Et j'ai cette image du film où la jeune fille assassinée appelle désespérément son père d'où elle est. Mais Il n'entend pas. Parce que, aussi tragiquement vrai que cela puisse paraître lorsque l'enfant est mort on ne peut plus lui parler. Seul reste son souvenir. Et la douleur avec.

Allez le voir, s'il ne vous parle pas tout de suite, il reviendra vous hanter un jour de séparation, et quand enfin vous aurez assumé cette séparation. Il vous aidera à comprendre.


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[Tatham] Le baiser de la lune

10.2.10 mis en ligne par Fred
Un article de Julien Tatham
Le dernier film de Sébastien Watel, Le baiser de la Lune, est loin d’être un conte à dormir debout ; il tend plutôt à nous laisser en éveil.

Ce court métrage d’animation (actuellement en tournage) est une histoire poétique qui aborde les relations amoureuses entre personnes du même sexe.

L’histoire : ce film raconte l’évolution du regard archaïque d’une grand-mère sur les relations amoureuses.

Prisonnière d’un château de contes de fées, une chatte, « la vieille Agathe », est persuadée que l’on ne peut s’aimer que comme les princes et princesses. Mais cette vision étroite de l’amour est bouleversée par Félix, qui tombe amoureux de Léon, un poisson-lune, comme par la lune, amoureuse du soleil : deux amours impossibles, pour « la vieille Agathe ». Pourtant, en voyant ces couples s’aimer, librement et heureux, le regard de la chatte change et s’ouvre à celui des autres. C’est ainsi qu’elle quitte son château d’illusion et se donne enfin la possibilité d’une rencontre…



Ce film, à l’intention des enfants de CM1/CM2, est évidemment aussi adressé à touts les tranches d’âge. Il est toujours important d’offrir à un large public différentes façons de voir une histoire, de la lire et nous proposer de découvrir d’autres rapports entre les personnages. La construction classique d’une intrigue, d’un scénario, a trop souvent cette complaisance de se structurer sur les mêmes axes de lecture , et ainsi reste reconnaissable. On aime être rassuré par ce que l’on voit et au détriment d’idées originales (apportant de nouvelles interrogations) on se sclérose dans des scénarios reconnaissables qui finalement s’accumulent alors qu’ils pourraient se résumer en un seul. Toujours voir la même chose pose subjectivement une règle de légitimité et finalement une vision très étroite de la réalité (même et surtout avec un conte). Sébastien Watel, lui, n’a pas pris le même chemin et c’est rassurant. La masse de films allant dans le même sens se proclame alors définition car leur multitude fait office de référence, or, l’histoire de l’art l’a toujours montré, c’est généralement l’auteur “isolé”, avec un autre point de vue, qui apporte un nouvel axe de lecture faisant ainsi apparaitre réellement un autre regard et du coup révéler son sujet grâce à cette différence.

Dans “le baiser de la lune“, le sujet est l’amour.

Alors on dira : rien de plus classique dans ce sujet ! Mais, par réflexe, les idées qui nous viennent à l’esprit, quand on entend amour, c’est une histoire entre un homme et une femme. Mais trêve de chabadabada, non ici l’histoire amoureuse concerne Félix et Léon. Il est vraiment intéressant de se débarrasser des vieux réflexes, car au bout d’un moment ça rouille. Comment rester persuadé de ce que l’on pense si les mêmes pensées reviennent sans cesse au détriment de l’apprentissage et de la remise en cause. Ne pas rester sur ses croyances que l’on croit définitives ouvre bien des horizons et je ne parle ici pas que d’art, évidemment. L’art d’ailleurs est rarement une fin en soit mais nous propose justement un autre axe de regard sur le monde. Sans en être toujours le but, une création a une valeur pédagogique forte car elle nous emmène avec différents outils à considérer autrement ce que nous voyons parfois peut-être trop du même œil obstiné. Ici nous avons affaire (à faire) avec un film d’animation, la technique de tournage est aussi riche que le sujet, les décors sont réalisés avec du sable qui se meut au gré de l’histoire, du pastel gras, des jeux d’éclairage…

(Voir ici différentes étapes de la fabrication du film)

En sus de cette prouesse technique, l’intention du film est loin d’être creuse, comme le dit le réalisateur : “Le baiser de la lune dépeint, de façon poétique, différentes façons de s’aimer, dont celle de deux « poissons-garçons ». À travers ce film, je souhaite apporter une meilleure représentation des relations amoureuses entre les personnes du même sexe. Il s’agit de montrer que deux hommes ou deux femmes peuvent s’aimer, même si leurs amours paraissent différents ou impossibles.

Ce film d’animation s’adresse à un public enfant, afin de lutter contre l’homophobie survenant à l’adolescence. Au-delà de la problématique homosexuelle, ce film est une lutte contre les discriminations, par un apprentissage du respect de l’autre et de sa différence. “

Mais alors voilà, le sujet crée (ô surprise !) la polémique. Certaines personnes imprégnées de “tolérance” et habitées par des valeurs étriquées décident d’attaquer l’amour, pardon le film. Finalement ces mêmes polémiques montrent bien à quel point ce genre de création a de l’importance et demeure extrêmement nécessaire, surtout quand il s’adresse à de jeunes générations. Les valeurs autour de la famille véhiculées par ceux qui veulent censurer le film aux plus jeunes montrent à quel point on tente encore aujourd’hui de scléroser une vision du couple (purée quand je pense que j’écris ça encore en 2010). Selon eux il y aurait une définition claire d’une structure familiale, une identité familiale (ça me fait penser à quelque chose ça). Car l’amour et l’éducation, on le sait bien, n’existent qu’avec un papa et une maman et les autres eh bien sont dénués de civismes et de sentiments, alors il faut les faire taire… Bref.

J’ai toujours été étonné, choqué, que l’on puisse ainsi poser (et le terme est choisi : sans mouvement), s’arrêter donc sur ce qui fait la différence. Ce qui est étrange car cela devrait être une source, une fontaine pour s’abreuver de ce que l’on ne connait pas. En quoi est-ce inquiétant de fréquenter ce qui est invisible à nos yeux, ce qui est étranger, pourquoi ne faire toujours que confiance qu’à ce que l’on connait, à ceux qui pensent comme nous, qui sont nés dans le même village et qui parlent la même langue, vous savez ceux qui pensent que c’est sain de toujours marier le rose avec le bleu. La palette est jolie ok, mais à terme cela devient bien pauvre de toujours vouloir faire les mêmes combinaisons. Il y a tellement plus de couleurs dans un arc en ciel, tellement plus de complémentaires. Un enfant, il faut lui montrer toutes les couleurs pourqu’il fasse ensuite son tableau. Si on ne lui propose que deux couleurs, la vision reste primaire. La vie dans laquelle il pénètre est déjà bien grise, alors laissons les réalisateurs leur révéler son éclat noir ou/et blanc. Viv(r)e le contraste.

L’amour n’a pas de mesure (la mesure de l’amour… etc), il n’y a rien d’héréditaire, c’est toujours novateur, on ne dépend de rien, il n’y a pas de costumes, il est et c’est tout. Alors s’il vous plait qu’importe comment on s’emboite, ce qui importe c’est que l’artiste puisse le conter et enrichir nos couleurs en rouge, jaune, noir, blanc, vert…



Le site du film

Soutenez le film, appel à souscriptions ici (merci pour l’artiste)

L’espace du mouton à plumes

baiser-de-la-lune
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In the Air : prenez la vie comme un Clooney

21.1.10 mis en ligne par Fred


être ou ne pas être seul ...Au fond la question se pose à tous à un moment ou à un autre de sa vie. George Clooney incarne un personnage qui choisit d'en faire un mode de vie. Le film n'essaie pas d'y trouver une origine , "Post hoc ergo propter hoc" (à la suite de cela, donc à cause de cela). C'est un fait. Pas de blabla psychologique Cet homme est seul et explique dans des conférences comment se débarrasser de tout ce qui nous alourdit dans la vie, de tout ce qui nous empêche d'avancer. "the slower we move the fastest we die" (plus lentement vous bougez, plus vite vous mourrez").

Evidemment, le sens commun nous entraine à penser que le monsieur va rencontrer la femme de sa vie, et qu'il renoncera à ses principes, mais évidement la vie n'est pas aussi simple. et malgré ses heures de vol, il en est durement blessé.

Georges "what-else" a été nominé pour un Golden Globes pour ce rôle plein de sensibilité. Je trouve qu'il a réussi à mettre une douceur exceptionnelle dans ce film et qu'il arrive à nous prendre à contre pied avec une impressionnante sensibilité (c'est le maître mot).

Vu depuis plusieurs jours déjà, il me hante encore. J'ai l'impression d'avoir vu un film de Wim Wenders. C'est un film d'un "jeune" plein de promesses : Jason Reitmann, le réalisateur de Juno , que je dois être le seul sur Terre à ne pas avoir vu.

Le travail de Jason met le doigt sur les dysfonctionnements de notre société qui nous poussent à être seul, et en fait même un outil de promotion social. Et quand même les voyages pousserait à échapper à l'attachement, il pointe comment la technologie pousse encore plus à ne plus rencontrer. C'est fait avec talent, doucement.. ça ne peut que vous toucher durablement.


Un film de Jason Reitmann
Avec George Clooney , Anna Kendrick, Vera Farmiga.
Sortie le 27 Janvier.
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[ZiKomAgnes] The Reader

10.8.09 mis en ligne par ZiKomAgnes
Pour se remettre dans le contexte: au lendemain de la seconde guerre mondiale, un jeune garçon, Michael Berg, a eu une liaison secrète avec une femme jusqu'à ce qu'elle disparaisse sans laisser de traces. Quelques années plus tard, lors d'un procès des crimes de guerre Nazi, il retrouve Hannah sur le banc des accusés.

Cette femme mystérieuse est jouée par Kate Winslet qui a reçu l'oscar de la meilleure actrice pour le rôle d'Hannah. Par conséquent on attend beaucoup de sa performance aux antipodes de son rôle phare dans Raison et Sentiments - euh pardon, Titanic.
On retrouve une femme plus mûre, plus sûre d'elle, plus nature, plus belle, plus vraie.

Cette femme a la particularité d'apprécier énormément qu'on lui fasse la lecture. Le jeune homme éperdument amoureux s'adonne à son rôle corps et âme. Cela donne lieu à des scènes de lecture jouées à merveille par le jeune David Kross.

Ralph Fiennes joue Michael Berg à l'âge adulte. On le retrouve dans un contexte qui lui sied bien puisqu'on se souviendra de sa performance dans la fameuse Liste de Schindler – plus qu'en tant que Voldemort dans Harry Potter!


Ce film a l'avantage de ne pas prétendre répondre aux questions que le sujet pose: Doit-on juger ceux qui obéissaient ou ceux qui donnaient des ordres? Ces procès de crimes de guerre traitaient plus des détails que des vraies blessures dont l'Allemagne a souffert. Il laisse chacun de ses personnages répondre à sa manière, sans juger. A chacun de choisir son camp.

Les émotions sont travaillées: la tension est palpable, au point qu'une complicité se crée entre Michael – adolescent ou adulte - et nous. On ressent son désarroi... on passe des larmes qui montent aux yeux au rire, tellement on est pris au dépourvu...
Un film poignant!

Un seul regret: de n'avoir pas pris le temps de lire le livre par Bernard Schlink avant (et dans le texte si possible).

La bande annonce

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Le hérisson et l'élégance de l'âme.en temps troublées

9.7.09 mis en ligne par Fred


Allez voir un film dans un état émotionnel intense a forcément des conséquences sur la manière d'embrasser ce que le  l'auteur a voulu exprimer, le réalisateur. Pour Le Hérisson , film librement inspirée de l'élégance du hérisson.
Je me suis retrouvée dans tout un tas de situations décrites dans le film. éprouvant fortement les sentiments décrit dans ce film. Sentiments qui aurait été totalement différent si j'avais lu le livre, je pense. D'autant que cet hérisson que j'ai eu du mal à accepter en la personne de Josiane Balasko, tant j'étais persuadé qu'elle était la réalisatrice du film.  (Evidemment c'est Mona achache) Et je me disais: "mais comment peut elle travailler un personnage et diriger les acteurs et réaliser en même temps ?", Oui un peu pertubé le fred..

Tout comme cette concierge (par choix apparement), Je ne sais pas à quel étage, j'en suis dans ma vie. Mais je sais que j'ai une chose ( une ame ? une lumière ? )  qui s'efforce jour après jour de m'emmener, et ce malgré les aspérités de la vie, malgré ce temps qui s'égrenne et malgré ces rencontres pas toujours heureuses qui par je ne sais par quel miracle continue à me guider, et à briller . Cette lumière que l'on voit briller dans les yeux de Renée ( l'hérissonne ) et qui fait dire " elle n'est pas ce qu'on croit", car elle a une sorte d'élégance trop bien cachée.

Ce n'est pas, à mon avis, un film à aller voir après une rupture, mais plutôt quand vous êtes amoureux ou en pleine conquête. Il vous donnera une force incroyable et  une confiance rêvée.
En effet lorsque vous avez croisé cette autre moitié - je ne vous parle pas d'un beau cul ou d'un décolleté renversant - Je veux dire lorsque vous croisez par une sorte de coup de foudre un être miraculeux qui de sa simple beauté d'âme rend le reste du monde insignifiant.. Alors vous n'êtes pas loin de l'état de Renée lorsqu'un homme sorti de nulle part, lui adresse la parole .. à elle , dans sa langue. On sent, et cela ma reconcilié avec Josianne Balasko, un bouleversement intérieur, la révélation d'un trésor caché depuis trop longtemps.

Il y a aussi ce petit miracle de fille brillante au possible, qui passe son temps à se cacher afin que personne ne viennent entraver sa passion, la vidéo. C'est d'ailleurs étonnant à quel point cet entourage est incapable de comprendre ce qu'il se passe dans ce petit trio : l'enfant, la concierge et cet homme élégant.
Merci pour c film et merci à Phil de me l'avoir suggérer.

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Very bad trip : le très bon Trip

14.6.09 mis en ligne par Fred


AH BORDEL C'EST BON !!! Un bon rire, qui , se moque de la bienséance, qui est là pour vous détendre et qui malgré le fait de le savoir... ben vous cueille fatigué ou pas .. Allez y et je parie une bonne biture que vous en ressortirez avec la banane..  on y retrouve quasiment que des acteurs de télé et l'effort est surtout mis sur un scénario qui mine de rien est assez bien cuisiné ..
Bref à l'aube du Grenelle de l'apéro on vous montre dans ce film ce qu'il ne faut pas faire pour éviter :
1/ de se prendre une torgnolle par Tyson ..si si si  vous pourriez le croiser
2/ de perdre une dent
3/ d'avoir un animal de compagnie carnivore dans sa salle de bain ...
Et bien d'autres choses mais je vous laisse prendre des notes pendant le film :D
Allez-y , rien que d'en parler j'ai à nouveau la banane. Et pour une fois la bande annonce est moins bonne que le film ! ça sort le 24 Juin, 


Merci à à Alexiane  ;)
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[BACI] Tellement proches

9.6.09 mis en ligne par Baci

Au départ il y a trois frères et sœurs. Tellement proches.
La sœur gérante de supérette, mariée à un exGO et mère de 2 garçons dont un hyperactif qui accumule les bêtises. Le frère avocat, dont la femme mère au foyer s’occupe de donner la meilleure éducation possible à leurs 2 filles dont la plus grande, encore à la maternelle, joue de la trompette, de la guitare et du piano et chante en allemand dans le texte. La petite dernière vendeuse dans le commerce de la grande, célibataire et un peu perdue.
Et puis il y a aussi le père de l’ex-GO, les copains de thé dansant, la baby-sitter, les clients de l’avocat, l’institutrice, les employés de la grande sœur, le mec de la petite sœur, la mamie qui veut passer le permis…
Ça commence comme une sitcom : une soirée réunissant cette famille tellement proche. Un dîner en famille auquel personne n’a vraiment envie d’assister, des gags visuels, des phrases choc, des situations apocalyptiques qui font que j’ai ri bien fort en découvrant tout ce petit monde.
Quand tout à coup... il y a comme un hic, un os, un grain de sable, un souci… Ça y est, je suis attachée à tout ce petit monde et pile là, ça bascule. Pas dans le n’importe quoi -si vous suivez un peu, vous avez noté qu’on y est déjà- non, juste dans une ambiance différente. Il reste des rires oui, mais pas seulement. Il y a aussi de l’émotion quand même, et l’envie puérile que ça se finisse bien.
Les acteurs sont tout pile parfaits, d’une justesse et d’un à-propos géniaux. Vincent Elbaz est toujours mon amoureux secret, Isabelle Carré pile à sa place dans ce rôle inhabituel, Omar Sy sur le fil ne tombe pas dans la caricature. Mention spéciale à Pierre Bénichou juste génial : drôle et attendrissant dans son rôle de coiffeur chauve et perruqué à la retraite.
Je ne vais pas dire que ce film m’a fait réfléchir sur le sens de la vie bien sûr mais il m’a emportée tout bêtement. J’ai passé un bon moment avec cette famille loufoque, qui ne pourrait pas être la mienne, qui n’est a priori pas très crédible et à laquelle pourtant, le casting a réussi à me faire croire.
On y parle en francs parce que ça se passe dans les années 90, on y revoit les modems qui se connectent en faisant le bruit du téléphone, on découvre d’horribles immeubles cristoliens, bref, j’ai trouvé ce film vraiment drôle (j’ai ri aux éclats plus d’une fois), tendre, tout mimi, émouvant et joyeux.
Ca sort le 17 juin et sincèrement, si vous avez envie d’une chouette comédie française pas obsédée par les clichés générationnels, ben faut y aller.

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Frost Nixon (1/2) : Où comment on dégèle le vieux pour faire de l'actuel

25.3.09 mis en ligne par Fred
7

Frost/Nixon est un film événement qui a beaucoup ému Hollywood par sa qualité et le débat qu'il ouvre sur une presse très affaiblie ces derniers temps et en marche forcée de reconversion.
La qualité de ce film est à distinguer largement de "W" d'Oliver Stone. L'enchaînement de film "présidentiel" est malheureux parce que les deux films et les objectifs poursuivis par leurs réalisateurs ne sont pas du tout les mêmes.

En fait, le débat actuel sur le journalisme citoyen est en plein centre de l'actualité. Frost-Nixon permet de remettre le journalisme d'investigation et l'influence de la télévision au centre d'une actualité faite de défiance, et de confrontation qui mène à un véritable débat de fond sur la liberté d'expression.

D'abord un petit point rapide sur le Watergate :
En 1970, l'opinion publique américaine subit des remous après une invasion du Cambodge très coûteuse en vies humaines, et provoquant des manifestations universitaires à travers tout le pays (voir "Kent state University" où la Garde nationale de l'Ohio tira sur des étudiants ). Richard Nixon, républicain, pense que l'opinion publique opposée à la guerre pourrait fragiliser sa réélection, ainsi des opérations menées par des "mercenaires" (les plombiers du CRP) discréditent tous les candidats des camps opposés. Le président Nixon arrive donc à ses fins et est élu triomphalement en 1972 comme le raconte assez maladroitement à mon gôut le "Nixon" d'Oliver Stone.


Cependant ces "plombiers" sont surpris par la police en train d'installer des micros dans le quartier général du Parti démocrate au début du mois de Juin 1971 dans l'hôtel du Watergate, un quartier de Washington.( google maps ici )
[edit] Les plombiers étaient composés de 5 personnes dont 2 cubains.
Deux journalistes du Washington Post, Carl Bernstein et Bob Woodward mettent en évidence l'implication de la Maison Blanche. C'est avec l'aide d'informations divulguées par "Gorge Profonde" ( se révélant être le N°2 du FBI, Mark Felt en 2005) et par des enquêtes très exhaustives que la relation directe entre ces "plombiers" et la Maison Blanche occupée par Richard Nixon alors à son premier mandat est faite. Le film All the President's Men (1976) avec Robert Redford et Dustin Hoffman retrace cette enquête avec une très grande fidélité.

Le scandale éclata après l'élection à son second mandat de Richard Nixon en 1972. La suite de l'histoire mène à la démission de Richard Nixon en Août 1974, à la suite de mensonges et de dénégations, qui se révélèrent être fausses grâce à des enregistrements des conversations faits directement dans le Bureau Ovale . Plus d'informations également sur cette note .



En 1977, un journaliste anglais David Frost interviewe pendant 12 séances de 2 heures l'ancien président Richard Nixon. Et c'est la base de la pièce écrite par Peter Morgan, le scénariste de "The Queen".La pièce est une libre adaptation de cette interview. Elle est jouée pour la première fois à Londres en 2005

Assez rapidement, dès la deuxième représentation, cette pièce est sollicitée pour une adaptation. Le réalisateur de Apollo 13, Un homme d'exception et De l'ombre à la lumière; Ron Howard est de ceux-là. Ron Howard a été choisi parmi plusieurs réalisateurs : Martin Scorsese, Mike Nichols, George Clooney et Sam Mendes. Le tournage avec Ron Howard commence 5 jours après la dernière à Broadway de la pièce en 2007.


Le film est nominé aux Oscars à 5 reprises : meilleur réalisateur, meilleur montage, meilleur film de l'année, meilleur premier rôle ( Franck Langella ) , meilleure adaptation.. Le réalisateur a tout fait pour garder les acteurs d'origine, Frank Langella pour Richard Nixon et Michael Sheen pour David Frost. Michael Sheen qui, dans un style différent, joue Lucian dans la trilogie des Underworld :

Je ne crois pas qu'en France, on soit habitué à de telles performances d'acteurs, donc c'est probablement pour cela que je suis surpris. Ce qui me fait dire que le talent des acteurs anglo-saxon reste d'un niveau exceptionnel. Quoique .. Franck Langella trouve l'occasion avec ce film de prouver qu'il n'y a pas d'âge pour qu'un acteur puisse se révéler, et effacer l'image d'un Dracula de série B...



Voilà pour cerner un peu le film et son contexte. Je n'ai pas été exhaustif, et le sujet a beaucoup d'angles d'attaque. Voilà donc une première partie centrée sur l'aspect contexte de l'histoire et cinéma. La deuxième partie fera le lien avec le débat sur le journalisme. Ce film montre en effet comment le journalisme "amateur" s'inspire du journalisme d'investigation et comment certains animateurs peuvent donner une dimension populaire à des contenus "très sérieux".
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Actus blugiverselles: Le monde , Presse-Citron, Internet Actus et Ecrans

3.2.09 mis en ligne par Fred
Petite revue de l'internet culturelle : On va parler aujourd'hui des actualités signalées ici et là dans l'univers ( en expansion ) de la blugture.




Presse-citron a sa section culturelle, c'est officiel ! Grand bien lui en prend. Son exposition toute particulière va permettre à certains artistes de pouvoir se lancer ou d'accélérer leur carrière. Éric pourrait être un auteur de la blugture, car il ne parlera que des artistes qui lui plaisent:
"Je me suis dit que je devrais “institutionnaliser” un peu ce genre de billets en présentant plus régulièrement et plus fréquemment de nouveaux artistes, dont les créations viendraient alimenter le flux sonore de Presse-citron [..] mais exclusivement constitué de talents indépendants, non signés, avec des musiques libres de droits, [..]si c’est bien, vous serez au moins publiés ici. C’est pas Universal mais ça fait quand même quelques milliers d’auditeurs et auditeuses potentiels."
Il parle aussi bien de musées, que de chanteurs et il est peu probable que j'apprenne quoi que ce soit aux habitués de son blog, mais je tenais à noter cette quasi officialisation culturelle :). Bravo Eric !



La rubrique Technologies du Monde ne semble que parler de culture c'est assez incroyable.. probablement parce les rubriques traditionnelles semblent avoir du mal avec le monde de l'Internet. On trouve ainsi de la leçon de cinéma, Les leçons de cinéma de Sergueï Obraznost au chefs-d'œuvre au détail près grâce à google maps (info qui date un peu mais bon, c'est déjà bien :) ) en passant par le Minitel dans une "rubrique" culture et numérique . Au fait c'est moi ou leur flux RSS est complètement à l'Ouest ?




Sur Internet Actus, enfin j'avais envie de partager avec vous ce dossier sur le changement culturel imposé par le Numérique. Un de mes sites/blogs préférés : Le Papier contre l'électronique. Ne vous laissez pas leurer par le titre un peu mal formulé. Il part des préjugés pour mieux décrypter l'impact que la lecture sur Ecran a sur notre concentration et sur notre manière d'intéragir dans ce nouveau monde numérique.




Enfin, the last but not the least : Ecrans assume une réalité qui est un secret de polichinelle : on lit sur Internet et surtout sur le lieu professionnel. D'où l'idée dans un des articles de parler de ce site qui nous permet de lire des oeuvre littéraires (anglaises pour l'instant ) en ligne et en toute discrétion ... ;)

Toussa... ( :) ) pour dire que le sujet de l'impact de la culture numérique sur les cultures "traditionnelles" est d'actualité, des acteurs majeurs s'y essaient... Je continue à penser qu'un blog collaboratif a sa place. Je pense d'autant plus que pour moi il n'y a pas de culture unique mais qu'elle est aussi multiple que la pluralité de nos émotions.

Mais ce n'est pas fini et ces sites ne font qu'explorer la partie émergée de l'iceberg.

[Update]Tiens Techcrunch France parle aujourd'hui aussi un peu de culture : 6 milliards d'autres
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Parce que ça fait du bien d'être vilain des fois ..

1.11.08 mis en ligne par Fred
J'adore cette comédienne !! Marilou Berry est un de ces bijou artistique français qui ne necécssite pas d'en dire trois tonnes ...
Dans toutes les bonnes salles à partir du 12 Novembre ...


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Une soirée d'horreur...

8.11.07 mis en ligne par Fred
ça vous dit .. c'est Jeudi 22 Novembre, dans le cadre du ciné-club de contrechamp, que sera diffusée la maison du diable de Robert Wise. Comme son nom l'indique c'est un film qui doit fait peur...
Mais c'est quoi un film qui fait peur ?



ça c'est la bande annonce d'un film d'aujourd'hui [.REC] que m'a soufflé dans le creux de l'oreille un blog d'amis. ça permet de se rappeler ce que nous sommes parfois capable de faire pour vivre des émotions fortes. Ce sera donc l'occasion de le faire le Jeudi 22 Novembre au studio des Ursulines à 20h30 avec La Maison du diable. Mais restez attentif au blog de Sandrine que j'avais rencontré pour sa première (Voici d'ailleurs quelques photos un peu volés), il peut arriver en effet qu'il y ait une reprogramation au dernier moment.

La discussion qui a suivi le film pour la première était vraiment trés bien et je vous encourage à réserver votre soirée, car la pédagogie de nos hôtes est formidable.

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Festival Influence: Le guide

22.10.07 mis en ligne par Fred
Hum, hum j'y reviendrai plus longuement et pour certains des événements organisé. Pour l'instant voici le guide qui se télécharge également ici.
Je vous invite à vous balader sur les sites et notamment dans le programme...



Agrandir le plan

Lien pour pour Google Earth ( nécéssite une conncetion sur Internet )

Date

Type dévénements

Lieux

20 au 27 Octobre

(Exposition) -Exposition "des enfants"

14h: Vernissage des enfants. (centre de loisirs rue Damrémont)

20 Octobre / 17 Novembre

(Exposition) - Paskö et Awini Dimpa

Le rendez-vous des amis

23 rue Gabrielle Paris 18ème, M° Abbesses

20 octobre/ 17 novembre

(Exposition) - Mario Lewis, Christopher Cozier,

Roseman Robinot et Phil Ecanvil

Galerie Cargo 21

2 rue Cavé Paris 18ème, M° Château-Rouge

Jeudi 25 novembre

Vernissage en promenade

19 h Départ du vernissage en promenade du rendez-vous des amis.

20 h : Arrivée du vernissage en promenade

Galerie Cargo 21

2 rue Cavé Paris 18ème, M° Château-Rouge

20 octobre/17 novembre

(Exposition) -Charles Campbell

Les Souffleurs

7 rue de la Verrerie Paris 1er, M° Hôtel de Ville

20 octobre/17 novembre

(Exposition) - Robert Charlotte

Chez Pierrot

33 rue de Lappe Paris 11ème, M° Bastille

27 octobre/ 4 novembre

(Exposition) -Barbara Prézeau / carte blanche

Les Souffleurs

7 rue de la Verrerie Paris 1er, M° Hôtel de Ville

1er novembre/ 17 novembre

Jeudi 1er novembre

(Exposition) - Guillaume Coadou

19h Scène ouverte

La Bellevilloise

19 rue Boyer Paris 20ème, M° Ménilmontant

Samedi 3 novembre

( CINEMA ) - 11h Tabous caribéens

Mk2 Quai de Loire

7 quai de Loire, Paris 19ème M° Jaurès

Dimanche 4 novembre

( CINEMA ) - 11h Tabous caribéens

Mk2 Quai de Loire

7 quai de Loire, Paris 19ème M° Jaurès

Lundi 5 novembre

( CINEMA ) - 20h Soirée courts-métrages

Mk2 Quai de Loire

7 quai de Loire, Paris 19ème M° Jaurès

Mardi 6 novembre

( Conférence ) - Journée « arts caribéens »
10h/13h La diffusion musicale
14h/17h
La diffusion des arts visuels

Paris 8
Université de St Denis, M° St-Denis Université

Mercredi 7 novembre

( Conférence ) -18h30 Créole, créolité, créolisation

La Maison de l’Amérique latine

217 boulevard St-Germain, Paris 7ème,

M° Rue du Bac

8 novembre/17 novembre

Jeudi 8 novembre

( Exposition ) - Maxence Denis et André Eugène

17h Rencontre avec les artistes

La Dynamo

9 rue Gabrielle Josserand Pantin, M°

Aubervilliers Pantin – Quatre chemins

Vendredi 9 novembre

( Conférence ) -18h Présences caribéennes en Europe

La Cité nationale de l’Histoire de
l’Immigration

Palais de la Porte Dorée, Paris 12ème, M°
Porte Dorée

Samedi 10 novembre

( Concert ) - 19h Xavier Harry et Iguane Xtet

Le Divan du Monde

75 rue des Martyrs Paris 18ème M° Pigalle

Mercredi 14 novembre

( Concert ) - 19h Bibi Louison

Le Divan du Monde

75 rue des Martyrs Paris 18èmeM° Pigalle

Jeudi 15 novembre

( Concert ) - 19h Dédé Saint Prix

Le Divan du Monde

75 rue des Martyrs Paris 18ème M° Pigalle

Vendredi 16 novembre

( Concert ) - 20h Chris Combette et Prince Koloni

La Bellevilloise

19 rue Boyer Paris 20ème, M° Ménilmontant

Samedi 17 novembre

( Concert ) - 20h Makaïa et Gabriel Rios

La Bellevilloise

19 rue Boyer Paris 20ème, M° Ménilmontant

Samedi 17 novembre

( Concert ) - 00h Clôture avec Chinese Man

La Bellevilloise

19 rue Boyer Paris 20ème, M° Ménilmontant

Quelques Liens pour vous informer (liste non exhaustive ) :

http://www.influencescaraibes.com/

http://myspace.com/influencescaraibes

http://www.myspace.com/variationscaraibes

Le programme Complet


Les tarifs

Les Expositions, les conférences : entrée libre

Les concerts

Tarif normal : 20 €*
Pass Jazz : 34 € (dont commissions réservations )

Le cinéma

Plein tarif : 9,80 €
Tarif réduit et matinée : 5,90 €

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