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Laurent Marode jazz comme j'aime

7.3.14 mis en ligne par Fred
Cela faisait longtemps que je ne m'étais pas retrouvé dans une salle de concert. Là, c'était un club de Jazz. Un des plus célèbres de de Paris paraît-il. À peu près du même niveau que le Duc des Lombards. Pourtant je ne connaissais pas le Sunset-Sunside.

Invité à assister au concert que j'ai deviné être celui d'un ami de l'instigatrice de cette rencontre. Pourquoi pas, me suis-je dis, au pire c'est une soirée en bonne compagnie. L'accueil est sympa, on y va pas pour la bouffe, clairement. Si vous avez faim, tentez tout, sauf l'assiette saumon à 12€ (2 tranches de pain de mie, 4 tranches de saumon fumé, un huitième de citron et un carré de beurre genre petit déj d'Ibis).
Mais, bon, on vient pour la musique.

La salle se remplit, les sièges ne sont pas confortables, la place est si petite qu'on craint de renverser le mini guéridon encombré de six verres de vin et de bière. Pour quelqu'un de maladroit comme moi, c'est la promesse d'une catastrophe.

Bref, la soirée en instance de cata.
La salle est gavée pour le début du concert à 21h, une centaine de personnes, on a tous déjà un peu chaud. Il est déjà 21h15 et rien ne se passe. Le quart d'heure parisien, quoi. 21h25, les artistes arrivent. À sa tête un jeune homme tout souriant avec le trac à fleur de peau. C'est d'ailleurs ça qui me fait dire que ce n'est pas quelqu'un du public. Ça et sa casquette de Gavroche.  Il fait des sourires, salue, "coucou", "ça va ?", fait la bise à ses parents. Pas de surprises, je suis dans un concert pour la famille et les amis. Mais dans un lieu réputé de Jazz, plein à craquer, c'est pas courant. Il a peut-être du talent le mec.

Il s'installe à son piano, fait deux trois blagues pour détendre la salle et lui aussi sans doute un peu. Entourant le contrebassiste au centre, Laurent Marode est à gauche et le batteur à droite de la plateforme.  C'est parti pour le «Laurent Marode Trio»


C'est simple, c'est brillant, c'est tout simplement exceptionnel. Je me sens assez vite transporté dans les clubs de Chicago. La dextérité du contrebassiste Fabrizio Nicolas, l'agilité du batteur Grégory Serrier et la maitrise du pianiste m'ont convaincu immédiatement. J'avoue, je suis venu pour faire plaisir. J'ai vu, sans savoir  et je vous le dis en toute franchise, ce pianiste a vaincu toutes mes appréhensions. Je bats le rythme imposé par des morceaux parfois lents, parfois trépidants. J'oublie cette table qui m'a menacé de ces verres et je m'engage avec confiance dans les improvisations. Elles se succèdent, virevoltantes comme des oiseaux, comme le printemps.

J'écoute en boucle, depuis.

Pas au bout de mes surprises, les petits bonheurs succèdent aux plaisirs et c'est avec une sorte de suspens que les trois musiciens sont rejoints par le saxophoniste David Sauzay, le trompettiste Ronald Baker et la vocaliste Sarah Lancman. Tous les morceaux méritent votre écoute. Maintenant, vous pouvez ne pas aimer le Jazz. Je peux comprendre... J'ai appris à lâcher prise d'une mélodie énoncée à l'avance et à faire confiance à l'invention de l'instant, à l'illumination en temps réel, à la magie de ce qui s'inventent là dans le creux de votre oreille à une vitesse folle.

Sincèrement, achetez l'album pour Noël, pour la coupe du monde, pour l'anniversaire de votre grande tante ou pour fêter les municipales... toutes les raisons sont bonnes pour vous procurer cet album.... GO !
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[VIDEO] @AtomicTom joue dans le métro avec 4 Iphones et un ampli

15.10.10 mis en ligne par Fred

les Atomic Tom ont joué "Take me out" en live dans le métro avec pour seul instrument leur téléphone Iphone. ça semble difficile à croire et pourtant il fallait qu'un jour cela arrive pour de vrai :



Je trouve ça énorme...

Ils disent qu'ils se sont fait voler leur instruments, mais franchement est-ce que la raison est si importante ? ... Le résultat justifie l'émerveillement. L'idée est géniale et la chanson, parfaitement orchestrée... ( donc probablement répétée ). En tout cas, improvisée ou non ça me fait réver.

C'est aussi une très belle pub pour l'Iphone.. mais en a t'il encore besoin ?
Et oui techniquement tout cela est possible. J'en connais deux, trois dans les blogs musicaux qui peuvent tester l'histoire. On en saura plus bientôt, et je suis certain que l'on verra d'autres expérimentations bientôt.

www.myspace.com/atomictom
et
www.facebook.com/atomictomband


[source]
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Debout sur le Zinc à la cigale: Le Bonheur

20.4.10 mis en ligne par Fred

Site : Debout sur le Zinc
C'est un concert que j'attendais. comme on attend la femme de sa vie. Mes derniers euros électroniques y sont passés, il a plus de quatre mois de cela (une éternité pour moi). Je crois que c'était au mois de novembre. C'était la déclaration qui m'avait touchée évidemment mais c'était ma petite Sosso qui m'en avait parlé, il y a déjà bien longtemps. Son enthousiasme est encore au fond de mes pupilles. J'avais attrapé ces rayons de bonheur.



Je savais qu'ils n'étaient pas feint.

Alors, oui, j'ai envie de dire la joie avec laquelle je suis allé à ce concert, et comment je me suis installé dans la fosse à quelque centimètre de Christophe ( le guitariste ), Simon ( le chanteur et trompettiste) Romain le clarinettiste et Fred l'accordéoniste, mais un peu loin de ce fou sympathique de William à la Basse, et tout de même pouvoir monter sur scène pour un cour de disco mené par Momo ( le batteur ), et j'aurais alors été forcément à coté d'Olivier au Banjo mais là je vous dis qu'en vérité j'en étais loin.



Avant le concert, j'ai cru que je n'y arriverais pas. empêtré dans une administration postière qui, croyaient-ils, allait me donner un billet de train le lendemain à 9h alors que mon train partait à 7h30.... Mais, vous savez, j'avais tellement envie d'aller à ce concert qu'une sorte de gentillesse, une sorte de bonheur a dû faire que tout s'est débloqué... Je suis arrivé pendant la première partie. La salle était comble. plus de places dans la fosse.

Debout sur le Zinc @ la cigale 13/04/2010
Et là, appuyé sur un poteau, en haut des escaliers je me suis posé... La place était parfaite, une jeune femme blonde ravissante, a souhaité passer devant moi... Je suis trop grand parait-il aheum... Le bonheur , la promesse de bonheur, ou les postiers avaient enlevé de moi toute gentillesse possible. J'avais ma place, voilà. ( excusez-moi), voilà mais je l'attendais depuis longtemps cette promesse de bonheur.

Il y a des choses qui sont à la hauteur des promesses, comme le grand canyon, On sait que ça coupe le souffle et ça coupe le souffle, c'est physique.

Debout sur le Zinc transmet du Bonheur, C'est physique.



Une clarinette et un violon ont donc fait taire les pipelettes à coté de moi. ça s'adoucit , ça adoucit, le bonheur, et puis une calvacade qui part .... nous emmène. J'avais l'impression d'être comme ses amants du pont neuf, un peu fou à tourner et danser , entre la course et le vol... La clarinette, le plus bel instrument du monde, menait la charge, l'envol et là plus que jamais, la promesse était là.

Le bonheur.

Aujourd'hui encore je me demande d'où me vient le bonheur. Est-ce que vraiment l'enchainement de notes de musique peut faire cela. Merci mon dieu, Merci j'en avais tellement besoin.

Je m'arrête là parce que je me dis que mes mots peuvent gâcher, le bonheur est fait d'une peau de chagrin qui quand on le prononce se réduit.

Mais là vraiment je vous assure c'est un grand bonheur.

Leur prochain concert est en décembre au casino de Paris.





et ici d'autres photos, et pardonnez-moi d'avoir oublier de remercier la présence des tête raides, des fils de teuhpu, et d'Aldeberg, et de Pierre et sa Cornemuse :


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Dirty Bomb, concert de l'année dans le Grand Est

31.12.09 mis en ligne par Djé
Chers lecteurs de la Blugture bonjour. Il est bien difficile de juger ou classer des artistes tous aussi bons et courageux les uns que les autres et tenter d'en détacher un ou deux parmi la multitude.
D'autant plus difficile que- évidemment !- un seul correspondant ne peut pas assister à toutes les manifestations culturelles, nombreuses... y compris hors de la capitale.

Pour moi la plus belle surprise de cette année aura été la découverte à Mulhouse de l'artiste américain Filastine. Seul sur scène en Alsace (l'artiste est parfois accompagné de chanteuses, musiciens ou DJ), l'as des percussions et du V-Jaying aura mis le feu au parterre de la scène du Noumatrouff devant un public venu écouter Amon Tobin ou The Herbalizer.

Pourquoi Filastine ?
Parce qu'il me semble que la performance "Dirty Bomb Tour" présentée au monde entier tout au long de cette année est le projet artistique le plus abouti, le plus dans son temps. Dans le contexte actuel de psychose "terroristique", il faut d'abord un certain cran pour intituler un album "Dirty Bomb". Et puis surtout l'album mélange avec brio de nombreuses langues dont le français, l'arabe, l'espagnol, le Bahasa et bien sûr l'anglais. Appel à la prise de conscience citoyenne, la performance de Filastine est sublimée par le mix video.
L'artiste le décrit lui-même en ces termes :
"Je peux parler bien mieux avec la projection video qu'avec la musique seule... de la politique par exemple. Avec la musique je peux m'exprimer assez bien- je suis musicien plus que régisseur video !- mais avec la video les gens peuvent comprendre des choses qui ne peuvent pas être transmises par le seul rythme. En ce sens le rythme et la video sont un moyen de véhiculer l'information. (...) C'est toujours une danse, parce qu'il ne faut pas être ennuyeux, mais il ne faut pas non plus tomber dans la frivolité ; cela permet de proposer des choses, des idées, des courants philosophiques... sans utiliser le marteau". (source : ITW Radio Televisión Española - RTVE.es, Sonar 2009, Barcelone).

Il tape sur un Caddie®...
En ces temps d'après-crise il ne faut pas se méprendre. Si Filastine maîtrise à la perfection le mix et ses machines (boîtes à rythme électroniques, ordinateur portable, videoprojecteur, etc.), il sait aussi se contenter d'un Caddie® de supermarché pour transmettre son message (une bonne chose quand la logistique internationale ne suit pas toujours!). Sur scène le virtuose passe en revue- comme on égrènerait un chapelet !- tout une batterie d'instruments à percussions ; la sensualité avec laquelle le jeune homme fait par exemple sonner sa derbouka a de quoi inspirer !... Avec cette certitude : "Le tambour est le centre de la musique".

Tout cela pour mieux nous alerter, pour mieux dénoncer les mauvais chemins que le monde a pris jusqu'ici. Critique mordante de la société de consommation, taper sur un Caddie® reste évidemment un symbole ; les intellectuels s'expriment encore comme ils peuvent, et la musique y aide.

Après avoir passé l'année à parcourir le monde en délivrant son propre message, l'artiste a directement enchaîné sur un projet de clinquante fanfare à deux roues à l'occasion du sommet de Copenhague sur le climat (Sound Swarm Project, The Bike Bloc). Empêché- comme bien d'autres !- d'exprimer par la musique la colère des citoyens du monde, le bricoleur-geek de l'ère post-industrielle est sans doute l'un des grands philosophes de notre temps. Il suffit pour s'en convaincre d'aller jeter un œil sur le blog support à "Dirty Bomb"... où l'artiste observe avec rage, désespoir, tendresse... humanité en somme... ce monde qui est le nôtre. (cf. "Filastine Frequency, Observations on the Beginning of the End of the World").

Nous souhaitons à Filastine une année 2010 riche en nouvelles rencontres et productions...

Farewell
Quant à moi... eh bien ma résolution 2009 ayant été "quitter Strasbourg" afin de me consacrer à la rédaction d'un roman de sciences-fiction, je lance ici un appel à la relève dans le Grand Est... A bon entendeur...

E Johr isch schnell erum... Guten Rutsch ins 2010 !

Djé
(crédit photo : Sitoo on Flickr)



Filastine online :
www.filastine.com
www.myspace.com/filastine
Filastine Frequency, Observations on the Beginning of the End of the World

Salles de concert en Alsace....
En Alsace et à Strasbourg notamment, l'année 2009 aura été une année un peu triste avec la disparition du local "L'Elastic". Cette salle alternative , mythique !, créée en 1994 n'aura pas trouvé de repreneur. Pour l'instant l'endroit, situé rue des Orphelins à Strasbourg, reste vide. Après quinze années de bons et loyaux services, les propriétaires et fondateurs de ce lieu ont décidé de se mettre au vert et de se consacrer à leur vie de famille. Côté salles encore, la scène du Molodoï, adjacente à la Laiterie, aura failli péricliter mais bonne nouvelle, après une soirée de soutien organisée fin novembre, le bail a été renouvelé et donc le Molodoï continuera à accueillir concerts, soirées ou performances, à des prix excédant rarement 8 euros. Il faut s'en réjouir.


Agenda 2010, Festivals Grand Est*:
Artefacts, Strasbourg (67), 16, 17 et 23 avril 2010 (programmation en cours)
Le Fond du Jardin de Michel, Bulligny (54), 13, 14 et 15 mai
Festival international de Musique universitaire (FIMU), Belfort (90), 22, 23 et 24 mai
Festival Contre-temps, Strasbourg (67), 3 au 16 juin
Rencontres et Racines, Audincourt (25), 27 et 28 juin
Eurockéennes 2010, Belfort (90), 2, 3 et 4 juillet
Décibulles, Neuve-Eglise (67), dernier week-end de juin
Festival Bêtes de Scène, Mulhouse (68), mi-juillet (?)
* ndlr : liste non exhaustive

Archives 2009, Blugture Grand-Est:
Ne ratez pas MeliSsmell à Paris, 29 novembre 2009
Redécouvrez le Swing avec les Sales Timbanques, 7 août 2009
J'étais à la soirée Computer World, j'ai découvert Caterva, 14 juin 2009
Manuel Etienne, nouveau morceau sur MySpace, 8 mars 2009
Chapel Hill "Songs to Die for", premier album+tournée, 22 février 2009
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Ne ratez pas : MeliSsmell en concert à Paris !

29.11.09 mis en ligne par Djé
On l'avait découverte petite fille en mars 2008 en première partie des Chapel Hill, seule à la guitare avec ses couettes et ses jambières à rayures colorées, la voilà devenue femme !

MeliSsmell est désormais accompagnée sur scène d'un guitariste et d'un violoncelliste. La puissance de sa voix et la portée de ses textes n'en sont que mieux mises en valeur. Le groupe qui vient de se produire à plusieurs reprises dans le Grand Est poursuit sa route vers la capitale et il faut vraiment le voir (l'entendre) pour le croire.

Le dernier concert alsacien, à Strasbourg au Café des Anges mardi dernier a laissé le public "ravi", "content", "bouche bée" "épaté" "wouaouh" "grandiose"; on la compare volontiers à Jacques Brel ou encore Edith Piaf, et c'est bien justifié.

MeliSsmell est belle (et sexy!), impertinente (voire effrontée), engagée (un rien militante), souriante (radieuse tout le temps). Elle prend des risques dans ses jeux de scène et à la voix, elle se donne et elle se mêle, avec espièglerie, d'amour, de politique, de société, de souvenirs d'enfance...

S'inspirant fièrement du groupe de rock français Noir Désir, MeliSmell chante lalalala, la Marseillaise ou l'Internationale à sa façon, mieux que l'originale. Encore un peu maladroite sur les talons qui ont remplacé les baskets- ce qui ajoute encore à son charme !- l'artiste crie, pleure, hurle, de rage ou de désespoir face à nous et à nos moeurs bancales et corrompues, puis elle rassure, sussure, et adoucit le monde en une berceuse éternelle. Elle convainc.

A ne rater sous aucun prétexte !
MeliSsmell en concert le 1er décembre aux Trois Baudets

Exclu blugture !
Vous n'aurez peut-être pas l'occasion d'entendre Melissmell reprendre Edith Piaf (sauf si vous insistez) ou si le guitariste casse une corde, comme ce fut le cas au Café des Anges (Strasbourg, 24 novembre 2009). MeliSsmell chante "Rien de Rien" :



MeliSsmell sur Myspace : www.myspace.com/melissmell

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[Julien Tatham]mesure sonique

3.11.09 mis en ligne par Fred
Julien Tatham est de ses étoiles que l'on croise par miracle et qui nous éclaire de sa tendresse. je l'ai rencontré ici et j'ai la chance depuis d'être de ses amis, j'ai le plaisir de vous présenter sa première contribution au site de la blugture.


Sonic Youth " Palais des congrès" - 25-10-09 - Paris - photos © j.tatham 2009


sain, mature, honnête,
subversif, intemporel, progressif
voilà ce que mes sens m'ont chuchoté après le concert, du rock aussi fabuleux que massif



Sonic Youth

Sonic Youth " Palais des congrès" - 25-10-09 - Paris - photos © j.tatham 2009

Je me sens touché, de plus en plus vivant et libre à chaque fois que je les vois, à chaque fois que j'entends cette mélodie sonique toute en rupture.

J'étais un fan des Cure plus jeune (d'ailleurs je me demande parfois comment on peut devenir vieux, si on ne cesse jamais de s'alimenter de l'énergie des croyances de sa jouvence), mais avec Sonic Youth, je ne peux plus parler de fanatisme, le mot est loin d'être adapté; désormais c'est une toute autre approche. Ici, on peut parler de respect lié principalement à ce qu'ils nous donnent.

Oui... du bon rock, du vrai, du créatif, loin d'être bloqué dans ses certitudes, de la musique qui est en recherche perpétuelle, un art qui remet en cause la soupe habituelle, en quête de son intègre véracité. Ici, on ne fabrique pas, on ne pinaille pas; on propose. Par des interrogations parfois impulsives, laconiques ou soudainement brutes, presque animales... il y a ce quelque chose de primal qui nous sauve et nous permet d'ouvrir puis de nous ouvrir.


D'un point de vue artistique, c'est toujours comme ça que j'ai imaginé la musique, et Sonic Youth est le pur écho de cette quête. Avec Sonic Youth, le rock peut être.


Après un de leur concert, presque une performance, je me sens rassuré. Allant au-delà de leurs propres limites, dépassant un quelconque cadre dans lequel ils pourraient eux-mêmes s'enfermer, ils ne cessent de briser en fragments les frontières trop délimitées. Et c'est sûrement dans cet espace, au delà des marques, qu'il y a le lieu magique où tout est possible.


Ouverts d'esprit, ils nous ouvrent les yeux. Mon coeur, lavé, récuré est prêt à être rempli de nouveau. Les brèches sont permises et utiles. Je retrouve la force...


Sonic Youth " Palais des congrès" - 25-10-09 - Paris - photos © j.tatham 2009



Après chacun de leurs shows, l'art demeure, et me concernant je sens à fleur de peau qu'il va rester, grandir pour nourrir ma vie. Ils nous donnent tant et surtout maintiennent la foi, cette même foi qui se fait attaquer chaque jour. Je ne parle pas de foi religieuse, non. Juste de celle qui donne de la texture à nos vies, ce quelque chose d'invisible qui nous permet de nous projeter face et en dehors de soi, cette foi qui est la base de toute existence.


Sonic Youth " Palais des congrès" - 25-10-09 - Paris - photos © j.tatham 2009



L'intelligence se résume parfois avec un son. Et ce n'est pas comment faire un son qui a besoin d'être appris, c'est l'écoute qui a besoin d'être exercée, disponible pour être lucide face à la folie que nous pouvons assumer pour nous enrichir.


C'est parce que nous avons été nourris que nous pouvons ensuite continuer à créer, parce que nous avons reçus.


Nous avons toujours besoin d'attraper ce que nous entendons, nous sommes trop souvent inattentifs et nous écoutons toujours les mêmes sons de cloches alors nous perdons les sens nouveaux et devenons d'une certaine manière sourds puis muets. Car nous pouvons toujours entendre si nous sommes attentifs, nous oublions simplement et régulièrement de voir d'où vient le son, de situer sa provenance. De toute façon qu'on le désire ou non, c'est là, né d'un petit quelque chose qui a des choses à dire... il ne nous reste plus qu'à lui répondre.



Sonic Youth " Palais des congrès" - 25-10-09 - Paris - photos © j.tatham 2009







vidéo faite avec la camera de mon appareil photo :


Sonic Youth from Julien Tatham on Vimeo.



Autre article sur Sonic Youth de reflecting story (http://reflectingstory.com/art-creations/sonic-youth/)
site officiel de Sonic Youth (http://www.sonicyouth.com/)
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[dje] Redécouvrez le Swing avec les Sales Timbanques

8.7.09 mis en ligne par Djé
les sales timbanques
Ils étaient sur scène au Festival Décibulles de Neuf-Eglise (Alsace-Bas Rhin) en juin. Le jeu des navettes et des trains ne nous a pas permis d'assister au concert mais les joyeux Sales Timbanques, originaires de Langres, avaient aussi investi le camping du festival dès le vendredi pour quarante-huit heures de bœufs endiablés... Les campeurs ont même eu droit à une version improvisée de "Super Mamy"... De retour au bercail- heureusement que MySpace est là- on se rue online pour entendre ce qu'on a raté sur scène et franchement cela vaut le coup d'oreille.




Les Sales Timbanques pratiquent un swing impertinent et juste. Piano, guitare, percussions, l'album "Swing Gum" est à écouter : quinze morceaux bien variés et bien entraînants... qui donnent la pèche et le sourire. "Besoin de fraîcheur ? Envie d'évasion ? (...) Swing Gum, l'album qui rafraîchit l'haleine de tes oreilles".
La chanson "Langres" est sûrement celle qui rassemble le plus à ce que font ces jeunes garçons talentueux. Avec des textes engagés, ironiques, ou dérisoires, sans lourdeurs. Il y a de belles surprises. Un français maîtrisé avec des vers "bien trouvés" qui font réfléchir et rire. On regrette que "Le Blues du Malchanceux" soit un tout petit peu vulgaire mais cela doit pas "gummer" le reste.

Le mariage entre Lucie d'Ethiopie et Pierre de Cromagnon (Pierre de Cro-Magnon, Swing Gum, 2009) est à dévorer. Le rap du Vénère (Swing Gum, 2009) n'a rien de ridicule qui fait même la leçon à certains courants moins... "raffinés".
Le Squelette du Placard (Swing Gum, 2009) nous emmène en quelques notes dans un univers lugubre et sarcastique. C'est bien.
Accents slaves sur "Le Poisson Rouge" à durée indéterminée... Bel hommage à la Paris cosmopolite dans "Paris ma belle", et jazz-rock anticapitaliste avec "Consomme".
Ils sont bons musiciens et bons comédiens, de surcroît simples et sympathiques... !

Petits extraits texte :
"Allez viens, là où les remparts grands paraissent, les remparts Est, grand paresseux." (Langres)
"De par chez nous les saisons se mélangent, le temps s'en fout quand il veut il change" (Langres)
"T'es plutôt pas mal pour une bipède" (Pierre de Cro-Magnon)
"Je suis vénère, je suis vénère, y a des trous dans mon Gruyère" (Le Rap du Vénère)
"Consomme consomme fais toi de jolie caries, consomme consomme enrichis les millionaires, consomme consomme au profit des actionnaires" - "On a le devoir de consommer, conditionnés à acheter, des objets sans importance, on nous tire les vers du nez, on assassine notre méfiance" (Consomme)
"Je me baladais dans Paname, je promenais un peu mon âme, mes yeux sur le trottoir, rebeuillaient la rue et ses histoires"- "En marchant je regarde mes pieds, je me dis que je suis bien mal chaussé" (Paname)
"La vie sur un fil rouge, Tu ne soupires ni ne bouges/ Funambule sur la corde red, Tu n'abandonnes ni ne cèdes/ Aux idées noires des rabat-joie, Qui ne sortent jamais de leur abat-jour" (Ouvre tes N'œils [et le bon])

Les Sales Timbanques sur MySpace :
www.myspace.com/lessalestimbanques

Album :
Swing Gum
Une production La Tribu Timbanque
Co-production Onoffonic Studio
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J'étais à la soirée ComputerWorld j'ai découvert Caterva

14.6.09 mis en ligne par Djé
Alors voilà : j'avais décidé comme l'an dernier de boycotter le Festival electro-groove de Strasbourg, le Festival Contre-temps, mais j'ai quand même mis les pieds aux pelouses sonores dimanche dernier et puis j'ai été traînée presque de force au Molodoï vendredi soir pour une soirée "ComputerWorld", un nom attrayant pour une geek de mon espèce. Le Festival se termine aujourd'hui, 14 juin 2009.



Festival Contretemps Strasbourg, fin de la 6è édition
Oui, j'avais la ferme intention de boycotter une autre fois l'évènement parce que cette année encore, la tendance était plus au payant enfermé qu'au gratuit à l'air libre. C'était bien écrit sur le programme et le site web. Un pass événement à trente euros était tout de même proposé. Fini !- c'est donc confirmé- le temps où l'on voyait fleurir les platines et les enceintes sur la grande terrasse du café du Théâtre National de Strasbourg ; ou bien sur les ponts des bateaux-péniche : on est loin des aperos-mix gratuits des premières éditions qui rendaient si agréables les débuts, milieux et parfois même fins de soirée.

Quant aux pelouses sonores- le seul gros événement en plein air du Festival- habituellement tenues au Parc du Pont Rhin, elles avaient perdu cette année leur parfum franco-allemand puisqu'elles se tenaient au Parc de l'Orangerie, proche banlieue de l'hypercentre, quartier européen. Beaucoup plus 'smaâart', beaucoup plus citadin, beaucoup moins transfrontière, beaucoup moins roots.

Le site officiel du Festival Contretemps :
http://www.contre-temps.net

Le plaisir de revoir (et ré-entendre !) Daddy Roudy
J'ai quand même mis les pieds et posé mon derrière aux pelouses sonores pour le plaisir de revoir DJ Daddy Roudy derrière les platines. Le Nancéen doit comme de nombreux strasbourgeois regretter la fermeture récente de l'Elastic Bar où il assurait des sets des soirées entières il y a dix ans déjà. Daddy Roudy est un vieux de la vieille et ce touchant DJ, un peu grassouillet au visage bien sympathique, n'a pas pris une ride. C'était bien agréable au coucher du soleil de l'entendre présenter sa collection de disques : "tous des amis". Mais le public n'était pas celui attendu et Daddy Roudy a eu bien du mal à faire venir plus près l'assemblée, squattant assise le petit morceau de pelouse alloué. Dommage, j'ai bien dansé moi, ça m'a rappelé un tout petit peu le caveau de l'Elastic Bar.

DJ Daddy Roudy sur MySpace
http://www.myspace.com/roudy67

Soirée ComputerWorld au Molodoï
La dernière fois que j'étais allée au Molodoï c'était au printemps pour le Festival Scènes d'Ici, un peu plus rock-garage, celui-là. Je voulais allez applaudir les Chapel Hill. J'avais été surprise par le piteux état des toilettes des filles !- un vrai bordel- sale... choquée aussi par le peu d'attention que les gens se portaient les uns aux autres. Mais comme là il s'agit d'electro...

"Allez vieeeeens ! Ce soir c'est la soirée computerworld, ça va te plaire c'est sûr, il faut que tu voies les Caterva un groupe d'ici "... Mes amis avaient fini par me convaincre.
C'est vrai que j'ai toujours envie de danser... et j'étais restée sur ma faim aux pelouses sonores (extinction des feux à 21h). Pas mal de Strasbourgeois au programme, 8 euros l'entrée : allez !

Quand j'arrive personne ne danse mais j'y vais quand même, la musique, le DJ et le décor me plaisent. C'est Âme, DJ voisin de Karlsruhe qui est au clavier et aux boîtiers. La foule finit par danser. C'est cool et dans les toilettes des filles c'est "nickel".. dans l'esprit de la musique electro, respect, peace ?

On se sent bien et quand Caterva prend la relève on se sent encore mieux. Belle énergie du Dj au large sourire et du V-Jay consciencieux. On se laisse réellement emporter par le mix et le sourire est contagieux. Les performers sont à l'écoute de l'assemblée qui danse avec eux, c'est chouette, ça interagit bien, c'est cool, ça danse, c'est bien. On se sent vraiment léger en ce vendredi soir, et cela vaut toutes les séances de kyné. Un vrai bon set. Depuis j'ai écouté le CD demo du Festival et le morceau numéro cinq vient de retenir une fois encore mon attention : CATERVA, Monkey. Je dois l'admettre le break-beat fait comme ça, ça me plaît bien...

Allez entendre !... et écoutez, ça détend :
Caterva sur MySpace : http://www.myspace.com/caterva

Et dans l'esprit de l'électro libre, la démo 2009, 27 minutes de direct à télécharger gratuitement et légalement, servez-vous !
:: This is the new Caterva demo for 2009 ::
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The do, une extase musicale

10.6.09 mis en ligne par Fred


The do est un groupe qui fait partie de l'histoire de la Blugture. Au tout début de ce blog une des premières co-auteur souhaitait interviewer ce groupe français que je ne connaissais pas. Oui je l'avoue. Après quelques contacts avec leur manager, nous avions convenu de se croiser dès qu'il serait en France .. Et le temps passant, les occupations des uns et des autres faisant ... L'opportunité de les rencontrer nous a échappé..
Lorsque j'ai reçu cette invitation d'Avid avec en show-case The do... J'ai sauté sur l'occasion, curieux , très curieux de voir ce groupe en Live. Nous avons, moi et mes caméras bravé la grève, bataillé à l'open bar pour les petits fours, lutté pour rester stoïc devant la démo de Coraline en 3D .. Puis après avoir avoir attendu une bonne heure dans les salons confortables de VIP-ROOM ... Voilà donc le concert qui commence..

Et là je suis grave bluffé...

[Vidéosretirées sur Demande de The DO]

Oui, certes on pourrait dire quelle voix .. Quel talent aussi. Je trouve cela juste tellement bon et jouissif , je crois bien être totalement conquis par ce groupe si talentueux et si plein de charisme. J'adorerais avoir les mots et les connaissances rock de l'ami JUB pour pouvoir dire et tout faire comme il faut pour vous donner envie d'aller les voir. J'espère que les vidéos feront ce travail mieux que mes mots qui sont loin d'être à la hauteur de ma rencontre avec ce groupe.


Vraiment le seul mot, ou expression qui me vient à propos de ce groupe c'est "blown away", Comment traduire ? Je ne sais, chaque morceau a son univers, son émotion , son histoire, et même ses instruments.. Je découvre, et vraiment ils vous mettent le feu dans une salle .. Bravo !!
J'espère vraiment encore croiser votre route, qui sait pour une interview .. Merci pour ce petit miracle en ces temps difficiles.

C'est exactement cela que j'aime avoir dans ces rencontres miraculeuses .. le hasard, et une rencontre qui provoque une émotion. Quelque fois ça le fait, d'autres pas .. Et l'évidence est là pour ce groupe : c'est encore l'extase .. Ils seront aux Solidays le 26 JUIN .. ZE place to be !
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Chapel Hill, Songs to Die for, premier album + tournée

22.2.09 mis en ligne par Djé
Le groupe de folk rock americana Chapel Hill formé il y a quatre ans par Nathan Symes vient de sortir son premier album. Songs to Die for, produit par Cosmopolite Records, est un condensé d'énergie, de cordes et de voix, du rock multi-influence, maîtrisé par quatre musiciens hors-pair. La voix myhtique du chanteur, Nathan Symes, The Reverend nous berce, nous secoue, ou nous fait rire ou sourire tout au long des soixante-neuf pistes qui composent l'album.

Les Chapel Hill sont en tournée en France et en Allemagne jusqu'à la fin du mois d'avril. Allez les voir, achetez l'album, vous ne le regretterez pas.
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[EN] Interview of Jeff Yasuda/Blip.fm

9.9.08 mis en ligne par Fred
Are you a fan of Blip.fm ?http://www.blip.fm
Interview of Jeff Yasuda the CEO founder of blip.fm.

Blip.fm is a website where you can choose any kind of song and play it. It look like a twitter for music, but really it's so much more. for instance you don't have to use twitter to use it and when you like a song it's very easy to share thru your social network ( myspace, facebook, and many many more ). At the begining, I couldn't find the song i was looking for, now no research failed me.

I tryed to contact someone at blip.fm to have some more info about this new kind of web-service. And really i was surprised when i had a fast and dirct answer from Jeff Yasuda.
Here's the interview that i Had the chance to make with him.


Fred2baro : What is Blip.fm ?
Jeff Yasuda : Blip.fm is a Social discovery music, a love child between last.fm and twitter... :-)
Fred2baro :How did you have the idea of blip.fm ?
Jeff Yasuda :Two enginier of FUZZ.com came with the idea of a viral mixtape product, and ask themselves "why would people would use it ? " Because music should be easy. but there's is limited content in a mixed tape so why should I listen to a limited content ?"
so they came up with the blip.fm idea.

Fred2baro : What are the revenue/income ?
Jeff Yasuda : Users buy songs also they're soon going to be able to buy T-shirts, Tickets or Ringtones. There's also an advertising model because we've been approached by marketing company.
F2B> Do you mean it will possible to set his own custom page ?
JY>Artist independant are using blip.fm , and they are showing their songs thru blip.fm.
Sorry if i wasn't clear , i was asking if ppl may be able to set their own page ?
JY>Fred you know i can't say anything but you're very intuitive...
F2B>Do you have been contacted by majors ?
JY>yes.
F2B>Who are you ? Are you all musicians ? how many ppl works directly for blip.fm ?
JY>we are a bigger company fuzz artist inc where bands are able to promote their musics being able to build their own marketing. we call fuzz "a band crm".
I'm coming from a finance background. i started palying guitar at 13 years old in bands.
F2B>What type of music ?
JY>I started playing jazz guitar than in unk bands , rock.. But the band was so bad it didn't try to make a living out of it. we didn't try to be professional, not good enough. :-D
F2B>Do you plan to motivate User Generated Content ?
JY>The user being very active on the site, the average time is 30 min. We know that game mechanics become social currency, one of it is the badge representing the numbers of listeners. There's also the props , a way to giv thumbs up to a DJ.
Very perceptive guy and some
F2B>What is the future of BLIP.fm ?
JY>I have to be super careful , Blip.fm is a Discovery engine for people rapidily growing. thjere's 30+ min per visits ... because music is a totally social experience. we would like to push further digital distribution experience because we think it's a more effective distribution than itunes.
F2B>Do you have issues whith the RIAA ?
JY>like muxtape ? well we're working with the labels right now and in discussion so that's a work in progress because we think it's better to be pro active.
F2B>Do you have an API ?
JY>The api is in process. but couple of smart people found it. it's out there....
F2B>Are you raising money ?
JY>yes but right now i can't say anything.
Thank you very much for you time.
Thanks Fred

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[JUB] Gonzales

23.4.08 mis en ligne par Fred
Sachant que ce blog a vocation d'être collectif .. Je me permets de vous présenter ce que j'aurai aimé voir sur mon blog, Ce billet est sur Karmacoma et écris par mon camarade de seesmic, Jub J'ai évidemment son autorisation pour le reproduire , Merci !!!


Tout bien réfléchi, mon billet
pourrait (devrait?) ne faire que deux lignes:



" Ouaah! Gonzales, c'etait... Euh... Enorme... Euh... Indescriptible... Euh... Pas résumable... Non, Vraiment, il fallait y être! Il repasse par l'Olympia en décembre, prenez vos places tant qu'il en reste!"


Mais bon, toi lecteur anonyme mais régulier, tu me connais! Je suis un peu comme Cali l'autre soir, je ne sais pas vraiment faire court...


Gonzales...

Ce mec est not right in his head, et j'adore ça!

Ce mec est inclassable, et j'adore ca!

Ce mec balance un spectacle plutôt qu'un concert, et devinez quoi?, j'adore ça!

Premier concert de Gonzales. Premier concert à l'Européen aussi, petite salle théâtrale aux abords de la place de Clichy. Arrivé un peu à la bourre, je m'assois par terre à quelques encablures de la scène.

Le Gonz entre en scène, frappant calmement et régulièrement sur une seule touche de son piano pendant quelques minutes. Il donne le La aux membres de son groupe, le Together ensemble, qui, un par un, le rejoignent sur scène pour débuter le set par un excellent Unrequired Love. J'aime saisir en vidéo le premier morceau car il donne souvent le ton du reste du concert. Assis à même le sol, dans l'ambiance intimiste de ce début de spectacle, j'ai ce soir une gêne à sortir le N95. Et puis finalement ce soir, ce premier morceau ainsi que le suivant (Map of the world, pour lequel j'ai quand même osé dégainer), n'était qu'un échauffement.


Dès le debut du troisième morceau, Gonz quitte son piano, et demande au public du parterre de se lever. Nous nous ne rassirons évidemment plus. Les morceaux s'enchainent avec une énergie
incroyable. Gonz descend dans le public, joue avec le public, monte sur les épaules d'un homme en costard-cravate. Gonz, parlant de la "canadian chick... Feiiiiiist" feint de s'emporter par un "I
made her!!!". Gonz met en scène une brouille avec son groupe qui quitte la scène pour le laisser seul au piano (Magnifique Gogol).

La première partie se termine sur un Working Together qui remplit de bonne humeur, avec 4 danseurs rejoignant le groupe sur scène.


Premier rappel à fond avec une reprise de Easy Lover de Phil Collins, suivi d'un énorme (NDLR : oui, j'ai assez peu d'adjectifs disponibles dans mon vocabulaire...) You snooze, you lose.

Second et dernier rappel. Seul au piano, Gonzales conclut sur le bizarre Singing Something, pendant qu'un des ses musiciens, derrière lui, réalise un tour de magie avec Le Figaro du
jour...

L
e spectacle a duré une grosse heure et demie. Tout le monde sort heureux, le sourire jusqu'aux oreilles d'avoir reçu autant de bonnes choses d'un être exceptionnellement décalé.

Gonzales - Map of the World


par jub
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