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[ZiKomAgnes] ITV de Clock N' Works

25.9.09 mis en ligne par ZiKomAgnes
Interview de Clock N’ Works - Finalistes 2009 du tremplin rock Emergenza.
Maxime, 25 ans, chanteur et guitariste.
Kevin, 22, guitariste et chanteur
Jérôme, 26, bassiste
Nicolas, 23, batteur.


- Vous pouvez me résumer un peu les influences ?
Tous : Ouh là !!
Kevin : Tout de 53 à 79
Nico : Moi c’est Van Gélis, et euh Chopin. Un peu tout pour moi, c’est vrai. Et puis les influences majeures c’est les deux loustics guitaristes.
Maxime :  Rolling Stones pour moi
Kevin : AC/DC et Les Beatles
Maxime : Oui, les beatles. Sinon j’ai découvert les Pixies y’a pas très longtemps, j’adore. Un très bon groupe.
Kevin : Kings of Leon
Jérôme : Cake, j’adore Cake
Nico : Les Stuck in the Sound. On les adore, on les as vus au Bataclan.

- Et alors, comment ça a commencé pour vous ?
Maxime : On s’est rencontrés tous les deux y’a deux-trois ans. Je me souviens plus des dates.
Kevin : On a eu envie de monter un groupe et doucement ça a fait son chemin. Et quand on a décidé de le faire, on a trouvé Nico.
Maxime : On a commencé à 3.
Kevin : Et ensuite on a eu un bassiste qui est pas resté longtemps, puis Jérôme est arrivé. Puis le truc s’est vraiment formé y’a un an.
Maxime : On a galéré pour avoir un chanteur aussi puis ensuite un autre chanteur. (soupir)
Kevin : Qui en fait a pris la basse et ensuite s’est barré. (rire)
Nico : Maxime ne chantait pas au début.
Kevin : Et donc il a prit le rôle du chanteur.
Maxime : Moi j’étais juste guitariste et comme y’avait personne, ben, j’ai chanté.
Kevin : Et depuis un an ça se passe bien. On a fait le concours Emergenza et on a gagné. On a finit premier de Emergenza France.
Nico : On avait un peu d’appréhension. Mais ce qui est bien c’est qu’on a pu progresser avec les différentes étapes. Ca nous a permit de travailler toute l’année. Y’a 4 étapes pour arriver à la finale nationale. Ca faisait des challenges sur l’année. Et c’est comme ça qu’on a progressé.
Kevin : Et on a pris conscience qu’il fallait donner l’envergure que le groupe devait avoir, et du coup avoir une attitude beaucoup plus pro : beaucoup plus répéter, beaucoup plus se voir, beaucoup plus composer… Et ce qui a amené à un concert comme ce soir qui était plutôt cool.
Maxime : Plutôt cool, ouais

- C’est un sacré show que vous nous avez fait quand même ! Vous avez-baigné dans le rock depuis que vous êtes nés ?
Kevin : Mon même pas.
Maxime : Je suis né dans le caniveau (tous explosent de rire) Ma mère est toxico, mon père est prostitué. (rires)
Jérôme : C’est ça qui est génial, c’est qu’on a tous des influences un peu différentes : Rock, Blues, plus classique ou moi qui suis plus métal. On arrive à fusionner tout ça et à en faire notre truc.
Maxime : Ce qui est bien c’est qu’on vraiment a notre identité. C’est vraiment notre musique à nous, c’est notre son. Et on est vraiment très content de ça. Je sais pas si j’ai le recul nécessaire, mais j’pense que c’est quelque chose qui est assez nouveau, différent, qui sort un peu du lot.
Kevin : J’ai la prétention de penser que c’est quelque chose qui peut se différencier.
Maxime : Je pense qu’on a trouvé la formule magique entre les quatre personnalités.
Nico : Ce qui est clair c’est qu’on a quatre personnalités bien différentes, bien distinctes, qui arrivent à se retrouver.

- Vous avez aussi un bon niveau derrière.
Kevin : Moi ça fait que deux ans.
Nico : On travaille depuis un an. Et vu que ça marche, plus ou moins à chaque fois, on continue et puis là on va essayer d’en faire notre vie. On va essayer de se donner les chance de le faire.
Maxime : On voit les réactions des gens, du coup on répète dans notre coin. Et quand on joue devant un public, on constate qu’ils aiment, qu’ils en veulent encore. Donc on en rajoute encore plus !
Jérôme : Quand les gens sont avec nous, on est à donf. Et puis on est aussi des bêtes de scènes en même temps (tous éclatent de rire).

- Vous avez retourné la salle ce soir. De quelles rock stars vous vous êtes inspiré ? Vous avez maté quels groupes en vidéo ?
Maxime : Mick Jagger
Kevin : Angus Young
Jérôme : Metallica. Le truc, c’est qu’on a nos influences et notre style de zik permet de développer notre style perso. Et l’interaction avec le public fait qu’on se lâche sur scène.
Kevin : Je ne m’exprime jamais mieux que quand je suis avec ma gratte. C’est paradoxal dans un sens, mais je m’exprime jamais mieux que quand j’ai ma gratte et avec des gens
Maxime : Et quand on est réunis tous les quatre.
Tous : Ouais, c’est clair.
Kevin : C’est beau un groupe qui s’aime.
Maxime : Y’a une fusion entre nous quatre
Jérôme et Kévin : ça donne une super mayonnaise.

Et le nom du groupe, Clock N’ Work, a un quelconque rapport avec Clockwork Orange [titre original d’Orange Mécanique, film de Stanley Kubrick]
Nico : C’est ça principalement.
Maxime : J’adore faire flipper.
Kevin : Le mot d’ordre c’est décadence.
Nico : C’est pas du fabriqué. On a jamais travaillé ce côté-là.
Kevin : Oui c’est naturel chez Maxime
Nico : Il m’a toujours dit, moi mon but dans la vie c’est de montrer mon côté noir sur scène.
Kevin : D’un côté on est très cool, très sympa, très gentil machin, mais une fois qu’on est sur scène … (pause pour effet puis voix machiavélique) Rien ne nous arrête.
Nico : Cette interview est super prétentieuse, je sais pas si vous vous rendez compte.
Maxime : Attend, on sort de scène. Ca s’est bien passé, on avait des défi important à relever, on les a relevés… et puis on est un peu bourrés !




- Et au festival Taubertal Open Air en Allemagne ça s’est passé comment ? [Les finalistes d’Emergenza de chaque pays se retrouvent au Taubertal festival en Bavière]
Maxime : Ah merde ! pourquoi on parle de ça ?
Nico : Alors pour être honnête, en Allemagne, on s’est pris une claque.
Kevin : C’est le genre de claque qui fait qu’on se pose les bonnes questions. Soit on se relève, soit on split. Et nous on a vraiment eu envie de continuer parce qu’on y tient, c’est notre bébé.
Maxime : On a été confrontés à des grands groupes, des groupes très pro.
Kevin : C’est là qu’on s’est rendus compte qu’on avait un pas un rythme de répétition qui était suffisant.
Nico : Ce qui s’est passé c’est qu’en Allemagne, on avait des prétentions de groupe pro sans avoir fait le travail nécessaire. Ca on en a pris conscience. Mais c’est surtout un incident de parcours que cette scène. Mais c’est salvateur parce que ça va nous permettre de…
Jérôme : De nous remettre sur les rails.
Nico : Et de nous remettre à notre place aussi.
Kevin : On s’est pété la gueule, on a décidé d’affronter le truc et de pas être défaitiste.
Jérôme : On nous a reproché que c’était un peu brouillon, un peu casse gueule. Et c’est ce qu’on a bossé pendant un mois et demi.
Nico : On avait une grosse pression, en tous cas la section rythmique pour ce soir. On a multiplié les répètes plus des répètes rythmiques. Et ça commence à porter ses fruits, afin de rattraper le retard qui avait pu être accumulé. C’était notre challenge de ce soir. A un moment donné si ça marche pas, il faut se poser des questions sérieuses. On s’est donné les moyens pendant un mois et demi, donc on est content de ce soir.
Jérôme : Là on est sur des bons rails.
Nico : On va essayer de maintenir ce cap. Enfin non ! (déterminé) On va le faire (rires). Une claque comme ça on veut pas en reprendre d’autre.

- Vous avez des dates :
Tous : Non.
Kevin : A Evreux dans deux semaines je crois.
Maxime : On cherche un manager, booker, producteur.
Nico : On cherche à jouer surtout.
Maxime : Ouais, on cherche à avoir des dates.
Kevin : y’a des gens qu’on connaît pas qui nous demandent si on va rejouer.
Nico : On est souvent à la Scène Bastille
Kevin : Quand c’est pas annulé par arrêté préfectoral.

Le MySpace de Clock N'Works
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[ZiKomAgnes] Clock N'Works @ New Morning

24.9.09 mis en ligne par ZiKomAgnes

Pour la rentrée, Emergenza présentait les finalistes du tremplin rock lors d’un showcase au New Morning. Les gagnants étaient The Wallpapers et Clock N’Works ex-aequo.

The Wallpapers est un groupe aux influences très implantées dans les années 60 : The Doors, Pink Floyd, The Beatles, The Kinks… on les croirait tout droit sortis d’une répèt’ dans un garage de Leeds – un vrai groupe indie comme on [je] les aime.

Mais le groupe qui m’a vraiment intriguée a été Clock N’Works. D’apparence, ce sont quatre jeunes aux cheveux dans le vent. Le premier groupe qui m’est venu à l’esprit en les écoutant était The Hives, pour la rapidité d’exécution et l’énergie qui s’en dégageait. Mais le style est plus rock que punk et le guitariste ne fait pas 120kg. Leur jeu de scène rappelait plutôt un style rock des années 70. J’ai ensuite opté pour Iggy and the Stooges, mais avec un côté dark. Le chanteur – un Romain Duris avec un côté Kasabian - prend un malin plaisir à émettre des rires sardoniques quand ce n’est pas carrément sexuel.


Peu importe les influences, le tout c’est que ça marche. L’audience qui était resté relativement calme toute la soirée et qui commençait à montrer des signes de fatigues après 4 groupes, après des débuts timides, remplit peu à peu la fosse et se met à taper dans ses mains. Difficile en effet de rester de marbre devant le show qu’ils mettent en scène ! Le public a à peine le temps de reprendre son souffle qu’ils enchaînent. Les intros sont brut, un petit côté à la Noir Dés. Leur reprise de Sergent Pepper est très bien accueillie. Puis l’énergie se rapproche de la rage, la basse et la batterie se lancent dans des dialogues de furieux. La guitare part en solo de furieux, le tout s’accélère, le public suit, la batterie est au carré, l’explosion est presque salvatrice – un peu plus et ils smashent leur guitares sur le sol !

L’audience, rompue, a rendu son verdict : pour la première fois de la soirée elle réclame une autre chanson.

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[ZiKomAgnes] Inglourious Basterds by Q. Tarantino

12.9.09 mis en ligne par ZiKomAgnes



Tout d'abord, je m'insurge! Quelle idée de sortir un Tarantino à la mi-Août! Ils avaient pas une comédie de série B à mettre à la place?! Résultat, je n'ai pu voir le dernier film culte que la semaine dernière. Pour l'occasion, j'ai cherché, et oh joie! Le Max Linder avait choisi Inglourious Basterds dans sa très sélective programmation. A grand réalisateur, se doit une salle prestigieuse.









La première scène donne le ton. Dans la campagne française, une jeune femme étend le linge pendant que l'homme coupe du bois sur un tronc... une musique s'élève alors qu'on aperçoit au loin une berline noire - probablement Nazie - s'approcher. Alors que je vois se défiler sur l'écran une scène digne d'un western de Sergio Leone, je m'attends à une mélodie d'Ennio Morricone pour s'accorder au décor, comme la fameuse scène dans Il était une fois dans l'ouest... Pour vous remémorer:



Première surprise: c'est la Lettre à Elise! Et ce premier chapitre démarre le film en trombe!
J'ai adoré le florilège d'accents: le parfait accent du fin fond Tennessee pour Brad Pitt, l'accent british au possible digne de la reine elle-même pour Michael Fassbender... mais le plus drôle c'est ce mixage linguistique: les Allemands parlent Français, les Anglais parlent Allemand, les Français parlent Anglais et les Américains... Italien!! comme des vaches espagnoles, cela va sans dire.

Après nous nageons en plein cliché. Un Hitler hystérique, c'est comme ça qu'on l'aime, un Churchill flegmatique, comment l'imaginer autrement... Puis Daniel Brühl, l'acteur Allemand fétiche (Good Bye Lenin, The Edukators) joue le héros de guerre tombé amoureux de la petite française (avec l'accent schleu!). Diane Kruger est la belle actrice espionne pour les Alliés qui utilise son charme pour détourner l'attention. Mélanie Laurent est la juive française, fière comme pas deux, qui a vu le massacre de sa famille et se tient prête en attendant sa revanche...


Christopher Waltz
campe un Colonel Hans Landa, surnommé le chasseur de Juifs. Cruel, sadique et retors au possible, mais sophistiqué et cultivé, il compare les Juifs à des rats – mais à son sens, ce n'est pas péjoratif, bien entendu.







Brad Pitt
, quant à lui, est le Colonel Aldo Raine, l'américain venu sauver l'Europe de tous ces nazis, un type en mal d'action dans une guerre par trop stratégique à son goût. Il fait partie des types qui en ont vu d'autres (remarquer la cicatrice autour de son cou), les Good Ol' Boys comme on les appelle. Il a constitué une équipe de bras-cassés de Juifs Américains pour terroriser les Nazis par des expéditions punitives sanglantes.



La suite est entièrement de la fiction et n'a aucune valeur historique, alors s'en donner à cœur joie! Il y aura un peu de romance, beaucoup de fusillades, du sang, des flammes, des femmes, des scènes gores inutiles mais indispensables et des trahisons dans tous les sens. De quoi prendre un pied monumental! Et il est clair que Tarantino s'est éclaté à le réaliser.

La bande annonce indique le degré auquel prendre le film:

Plus d'infos sur ce film


Ma scène préférée reste celle de la cave… Un véritable délice !

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[ZiKomAgnes] Un prophète de Jacques Audiard

4.9.09 mis en ligne par ZiKomAgnes
Aller voir un film de Jacques Audiard, c’est difficile de se tromper : ce sera un bon film. Mais ce n’est pas aussi évident, ce n’est pas forcément une promenade de santé: il nous emmène là où on ne préférerait pas regarder, il nous montre la vie telle qu’elle est, il nous reflète tels que nous sommes, sans détours. Un prophète m'a laissée éperdument émue et sans voix.

Nous suivons ici Malik dès ses tous premiers pas dans l’univers carcéral. On ne sait pas d’où il vient, on ne comprend pas vraiment pourquoi il se retrouve là, on devine qu’il est illettré, on remarque les profondes cicatrices sur son dos.
Mais Malik est loin d’être une victime innocente. Certes les décisions auxquels il se retrouve confronté sont régis par la loi de la prison et donc lui échappent complètement, mais il n’est pas tout blanc. Agressif, calculateur plus que débrouillard, revanchard, il reste pourtant touchant : il est humain !

En effet, ce n’est pas un film qui encense la prison en aidant les illettrés, ni qui la descends en modelant les jeunes en futures malfrats ; ce n’est pas un film sur les gangs rivaux, ni sur le racisme en milieu carcéral ; ce n’est pas un film sur le pouvoir possédé par les détenus sur l’extérieur ou le contraire ; ce n’est pas un film sur la difficulté de survivre en prison ou à la prison… C’est tout en même temps. A l’image de la vie, nous n’avons pas qu’une seule option, comme nous n’avons pas qu’une seule facette. Nos choix reposent sur des éléments extérieurs incontrôlables : au gré des rencontres, malgré les obstacles, en tenant compte de nos fantômes. Où on apprend ici que pour mieux avancer, il faut les écouter.

‘L'idée, c'est de sortir un peu moins con qu'on est en entrant’ sophisme de son ami Ryad.

Tahar Rahim incarne Malik, une gueule d’ange qui la cache parfois sous des airs de Mesrine. On retrouve à ses côtés Niels Arestrup - le père dans De Battre Mon Cœur S’est Arrêté – ici, un parrain de la mafia corse qui détient les rennes de la centrale. Un parrain qui s’accroche désespérément au pouvoir qu’il représente. Leur interdépendance rend le lien frêle mais intense alors que tout les oppose.

Mais attention, Un prophète n’est pas juste un croquis sombre de la vie en prison. L’atmosphère est à mi-chemin entre Les Evades et Animal Factory : les traits d’humours qui le zèbrent contrastent avec le camaïeu de gris en toile de fond pour nous bouleverser d’autant plus.

Primé à maintes reprises, Jacques Audiard nous avait apporté en tant que ‘Un Héros Très Discret’ avec Mathieu Kassovitz, ‘Sur mes lèvres’ avec Vincent Cassel et ‘De Battre Mon Cœur S’est Arrêté’ avec Romain Duris. En 1999, il avait conquis la France avec le scénario de ‘Venus Beauté (Institut). Cette année, il remporte le Grand Prix du Jury au Festival de Cannes ‘Un Prophète’.

Un avantage d’être scénariste avant d’être réalisateur c’est qu’il sait faire ressortir les émotions, en mêlant le bon moment, le bon acteur, le bon dialogue, le bon mouvement de caméra…

N’oublions pas non plus qu’on lui doit aussi le clip de Comme elle vient de Noir Désir. Le fameux clip avec les sourds-muets qui débute sur « 13% aux européennes, 15% aux présidentielles… Il vaut mieux être sourde que d’entendre ça ».Je ne résiste pas à l’envie de le redécouvrir avec vous :




Pour info la bande annonce du film ‘Un Prophète’ :

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[ZiKomAgnes] Hold Your Horses! @ Les Disquaires

22.8.09 mis en ligne par ZiKomAgnes
[Update] Hold Your Horses! on donc gagné l'appel aux vote et participent à Rock En Seine , Bravo à eux!

Hier soir je me rends à la rentrée des Disquaires, un bar à Bastille, l'occasion de retrouver les potes en terrasse, raconter les vacances, se remettre tout doucement sur les rails. La programmation est lourde ce soir: 14 artistes entre les DJ, chanteurs et groupes confondus. Avec la chaleur, on reste plutôt en terrasse à discuter, mais on me fait signe de venir écouter le prochain groupe: Hold Your Horses!
Je rejoins mes amis, tout le monde écoute religieusement. Je me pose, et me retrouve subjuguée, scotchée. L'atmosphère qui nous enveloppe est envoûtante.

La formation est en acoustique et en nombre restreint de musicien: Charles, chanteur et guitariste lead, Grégory à la guitare rythmique, Robin à la basse (une magnifique Hofner! J'ai craqué dessus! Et il a gracieusement accepté de poser pour moi ^ ^), Gilles au violon et Florence à la batterie. Normalement, ils ont aussi une trompettiste et un violoncelliste, que je n'ai pas eu le plaisir de rencontrer.

Charles est de Washington DC, Florence de Caroline du Nord, ils se sont rencontrés à Londres et ont commencé en duo. Puis ils ont bougé sur Paris et ont commencé à recruter. Ils ont été repérés par les Boutiques Sonores, et SFR Jeunes Talents pour le festival Rock en Seine. Je me suis aussitôt fait la réflexion que Hold Your Horses! serait parfait pour la Blogothèque, le style correspondant parfaitement à leur ligne éditoriale. Il s'avère que Nat m'a devancé à la Route du Rock (c'est le premier groupe, dans le champ de maïs – je vous mets au défi de ne pas tomber amoureux de Florence!)


La batteur, Florence, qui chante en duo avec Charles, a une énergie ravageuse, elle ressent chaque note qu'elle joue ou chante, elle vit sa musique, elle kiffe et nous le montre! Sur la chanson « 70 million », ils se marraient sur scène, Charles se met à faire des percus sur le tom de Florence. Ils prennent tous leur pied à jouer ensemble et le partage avec le public.
De prime abord, le premier groupe qui nous vient en tête c'est Arcade Fire, forcément - violon oblige? Certains les comparent à Of Montreal, d'autres à Interpol... J'ai trouvé ça plus pêchu, plus enlevé, j'y ai trouvé une originalité rythmique que j'avais rencontré chez les Wombats – un grand écart ici, je l'admets. Moi j'ai tapé dans mes mains, et c'est suffisamment rare pour le souligner. J'ai pas pu résister à l'envie de filmer une chanson:



Alors maintenant, si on veut qu'ils jouent au festival Rock en Seine, ils faut voter pour eux sur le site SFR Jeunes Talents:
http://musique.sfrjeunestalents.fr/artiste/hold-your-horses-/

Sinon pour écouter d'autres chansons:
http://www.myspace.com/holdyourhorsesparis
Je recommande: Patience while tantrums of waterfalls.
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[ZiKomAgnes] Multiphonies GRM @ la Maison de la Radio

16.8.09 mis en ligne par ZiKomAgnes


Le 27 juin, alors que certains dansaient sur des rythmes techno à la Gay Pride, et que d'autres partaient voir IAM au Zénith, je me suis rendue à un concert gratuit à la Maison de la Radio. Ma tante, qui parcourt les programmes du Groupe de Recherches Musicales de l'Institut National de l'Audiovisuel dans son temps libre, m'a proposé ce concert. Nous ne connaissions rien du compositeur, juste le titre nous avait bien amusé: « Tragédie de la Fraise » et « Lamentations de la Molaire Frustrée ». J'ai bien proposé à des amis de m'accompagner, mais bizarrement, quand on annonce un concert de musique contemporaine, on vous regarde différemment.
A la lecture du programme, le texte est un extrait de la pièce "Fuori dai Denti" de Tiziano Scarpa traduit en français. On commence par la Fraise: deux types en blouse entre sur scène, lumière frontale, l'un à la clarinette basse, l'autre au saxophone baryton. Ils ont l'air de lire une partition, mais on n'entend que des sons distordus, des sortes de couacs... Eric Tremolières, ténor, rentre et lit le texte. Enfin, il le lit pas, mais il part dans les aigus, descends dans les graves, joue avec l'intonation de sa voix... C'est assez bizarre – comme une parodie de musique contemporaine.

On passe à la molaire: Nichola Isherwood, basse baryton, rentre. On nous a prévenu qu'il était malade, mais qu'il allait interpréter ce morceau contre l'avis de son médecin. Je me demande ce que ça aurait rendu s'il avait été en pleine forme!! C'était époustouflant! Il nous a montré une amplitude de voix hallucinante et avec une puissance! D'un coup on comprend le concept de la première partie (la fameuse fraise).
Pendant l’entracte, je me suis demandé si je restai ou pas, un concert m’attendait dans un squat; et à la lecture du programme la deuxième partie était une obscure œuvre de Mauricio Kagel: "Phonophonie, quatre mélodrames pour voix et autres sources sonores…" Une sorte de deuil du chanteur d’opéra… ça promettait d’être gai.
Au final, j’ai bien fait de rester. C’était le même basse-baryton que pour la molaire, Nicholas Isherwood. Il y avait un jeu de scène fantastique avec une webcam et un écran. La première scène, face à la webcam, il faisait un monologue avec seulement quelques mots allemand "ach", "doch", "nein"… Dans l’obscurité, à la lumière de la webcam, sa tête ressortait en bleu. Après un silence solennel, un enfant a commencé à rire en voyant les mimiques exagérées du chanteur qui baillait, s’extasiait, ou prenait un air surpris. C’est là que l’assistance s’est détendue. Le chanteur a commencé à jouer avec la caméra, faisant sa tête flottante se refléter à l’infini en chœur avec ses modulations vocales, puis il s’est déplacé dans l’assistance.
Le monologue s’est ensuite transformé en dialogue entre le chanteur et une vidéo de lui-même. De même, à partir de sons, qui sont des mots allemands, il a créé une discussion complète, laissant libre l'interprétation au spectateur. Après avoir joué avec une boîte à son, dont le sens m'a échappé, le quatrième mélodrame montrait le chanteur en présentation constante et à la merci du metteur en scène et de ses élucubrations.
Nous avons été impressionnés par ces jeux autour de quelques sons, par cette mise en scène basée sur trois fois rien et par la puissance et l’amplitude de sa voix.
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[ZiKomAgnes] elles@centrepompidou

15.8.09 mis en ligne par ZiKomAgnes

Jeudi, en passant devant le Centre Georges Pompidou, je réalise que l'expo Kandinski se finit bientôt et que je ne l'ai toujours pas vue. Je décide d'y remédier de ce pas. Curieuse de nature et ayant quelques heures devant moi, je m'arrête en chemin pour l'exposition elles@centrepompidou: artistes femmes dans les collections du Musée national d'art moderne.

Après une entrée en matière relativement classique par Niki de Saint Phalle, nous entrons dans des espaces délimités selon des thèmes.
J'ai été interpelée par différents aspects:
- Une salle appelée Genital Panic, les femmes refusent « la représentation avilissante du regard masculin désirant et se réapproprient le motif de la vulve ».
- Dans une des salles de la partie intitulée Feu A Volonté, on tombe sur des images sont assez cocasses : des vidéos montrant le quotidien des femmes en Burka: quand elles font leur gym ou quand elles bronzent.
- La salle Corpographie dénonce « les stéréotypes de beauté imposés aux femmes par le biais des médias »...

La partie qui m'a amusée a été le pan de mur dédié aux posters des activistes appelées Guerilla Girls qui ont cherchent à promouvoir les femmes et les personnes de couleurs dans les arts.

Enfin la pièce qui m'a le plus touchée a été cette citation de Louise Bourgeois - celle aux araignées!

" Il faut que je fasse autre chose que m'amuser. Il faut que je travaille. Comme un homme, il faut que je fasse quelque chose qui vaille la peine plutôt que de toujours faire des trucs de femme. Peut-être faut-il que je devienne quelque chose d'autre, même si je ne peux pas changer. Il faut au moins que je fasse quelque chose. Il y a quelque chose qui cloche dans ce que je fais, ça veut peut-être dire qu'il y a quelque chose qui ne va pas dans ce que je suis. Faire, faire quelque chose d'autre, changer mes désirs, faire les choses à ma manière, pas à leur manière, changer, ajuster, refaire, transformer, améliorer, reconstruire. Je change le monde autour de moi puisque je n'arrive pas à me changer moi-même"
Louise Bourgeois

L'expo elle@centrepompidou est à Beaubourg jusqu'en mai 2010


La bande annonce
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[ZiKomAgnes] The Reader

10.8.09 mis en ligne par ZiKomAgnes
Pour se remettre dans le contexte: au lendemain de la seconde guerre mondiale, un jeune garçon, Michael Berg, a eu une liaison secrète avec une femme jusqu'à ce qu'elle disparaisse sans laisser de traces. Quelques années plus tard, lors d'un procès des crimes de guerre Nazi, il retrouve Hannah sur le banc des accusés.

Cette femme mystérieuse est jouée par Kate Winslet qui a reçu l'oscar de la meilleure actrice pour le rôle d'Hannah. Par conséquent on attend beaucoup de sa performance aux antipodes de son rôle phare dans Raison et Sentiments - euh pardon, Titanic.
On retrouve une femme plus mûre, plus sûre d'elle, plus nature, plus belle, plus vraie.

Cette femme a la particularité d'apprécier énormément qu'on lui fasse la lecture. Le jeune homme éperdument amoureux s'adonne à son rôle corps et âme. Cela donne lieu à des scènes de lecture jouées à merveille par le jeune David Kross.

Ralph Fiennes joue Michael Berg à l'âge adulte. On le retrouve dans un contexte qui lui sied bien puisqu'on se souviendra de sa performance dans la fameuse Liste de Schindler – plus qu'en tant que Voldemort dans Harry Potter!


Ce film a l'avantage de ne pas prétendre répondre aux questions que le sujet pose: Doit-on juger ceux qui obéissaient ou ceux qui donnaient des ordres? Ces procès de crimes de guerre traitaient plus des détails que des vraies blessures dont l'Allemagne a souffert. Il laisse chacun de ses personnages répondre à sa manière, sans juger. A chacun de choisir son camp.

Les émotions sont travaillées: la tension est palpable, au point qu'une complicité se crée entre Michael – adolescent ou adulte - et nous. On ressent son désarroi... on passe des larmes qui montent aux yeux au rire, tellement on est pris au dépourvu...
Un film poignant!

Un seul regret: de n'avoir pas pris le temps de lire le livre par Bernard Schlink avant (et dans le texte si possible).

La bande annonce

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[ZiKomAgnes] Les beau gosses

30.7.09 mis en ligne par Fred
Quand j'ai vu la bande annonce des Beaux Gosses, j'ai trouvé ça hilarant! Pourtant rien d’original au synopsis : Hervé a 14 ans, il est pas très beau, son meilleur est obsédé par les films X et il vit seul avec sa mère un peu intrusive.
Riad Sattouf ça me dit quelque chose... il a du faire d'autres films? Non c'est un auteur-dessinateur de bandes dessinées. Son sujet de prédilection: les amours adolescentes. Après quelques bons retours, je me retrouve dans la salle obscure. Et je ris...mais pas à l'américaine pour des situations improbables, non je ris devant tant de vérité.

J'ai moi-même été assistante de français et je me suis retrouvée à enseigner à des élèves de 14 ans. La tension sexuelle est clairement palpable. Toute l'énergie est consacrée à cet enjeu! Et si je mélangeais ces souvenirs avec mes propres souvenirs du collège, ça donnerait à peu près ce film.

Tout est là, Mamoud qui a bizarrement toujours une main sous la table, la mère qui cherche à tout prix à être jeune, le groupe de geeks, le vrai beau gosse dont toutes les filles sont folles, le prof de littérature torturé et à tendance gothique, l'assistante d'anglais percée de partout... même l'acné paraît vraie !





Ce qui est flagrant, c'est qu'il ne veut pas sortir avec une fille en particulier, il veut sortir avec n'importe quelle fille... mais attention, pas la grosse moche qui ressemble à une calculatrice.

Ce qui m'a plu aussi, c'est de voir l'autre côté. J'ai toujours été une fille, j'ai vécu mon adolescence de filles, et j'ai jamais su comment ça se passait pour les garçons. On les traitait d'immatures, on était loin de la vérité! Les garçons ne sont certes pas épargnés dans cette histoire, et les filles sont jolies et incompréhensibles, comme à leur habitude.
Un petit bijou d'authenticité!
Bande annonce :

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[ZiKomAgnes] Lascars le film

13.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes
Eté 2000. Je fais le petit boulot bien ingrat dans un fast-food. Un jour dans la file d'attente je vois un type avec le t-shirt des Lascars – la série évenement sur canal + à cette époque. Il disait travailler à la production, c'est le client le plus connu que j'ai pu avoir à mon comptoir! Autant dire que ça me rappelle des souvenirs... L'avantage sur canal + c'était les rediffusions. Même si mes horaires étaient décalées, j'ai pas loupé un épisode! C'était hilarant!

C'est l'histoire de José Frelate et Tony Merguez, et de leurs potes. Ils vivent à Condé-sur-Ginette, en banlieue d'une grande ville. Leur quotidien c'est le système D – petits business, petites fraudes par ci par là. Rien de bien méchant, mais ça ne les empêche pas de jouer les durs dans les cages d'ascenseur. J'aimais le vocabulaire adapté, les vannes cinglantes, et le ton si juste! Ça sonnait pas comme une série faite par des vieux (passez moi l'expression) qui essaient de montrer la banlieue – c'était juste vrai!

Mon gag préféré je crois bien que c'était la Baston d'Regard:

J'ai eu peur que l'essai ne soit pas transformé pour l'adaptation de cette série au format court en un long métrage. Mais dès le début, la bande son avec De La Soul excellente et donne le ton:

Le premier gag rappelle vraiment la série: José mate une minette dans le métro, et sort au dernier moment du métro (à la station La Chapelle?). Résultat la porte lui ferme sur le pied, il tire et sa shoes reste dans le wagon...typique!

Et ça s'enchaîne! On se dit que ça peut pas être pire, on le sent venir, et ça arrive! Par exemple, il y a rien de pire qu'une demoiselle qui s'incruste dans ton appart' et le redécore à sa manière... si, si cherche bien! Et nous on se laisse aller... c'est bon, on est en plein dans la caricature, tout va bien! Dans l'univers des dessins animés ils peuvent mourir autant de fois qu'ils veulent!

Et contrairement aux idées reçu que les plus de 30 ans ne vont pas aimer... J'y suis allée avec une personne qui détient la carte Senior – elle a adoré! Rangez vos préjugés au placard, installez vous bien et profitez... c'est l'été!

"Repose le grand père tout de suite!"

Bande annonce:



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[ZiKomAgnes] Franz Ferdinand @ Olympia, Paris

9.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes

Le début de l'année 2009 a présenté un dilemme: soit j'allais au concert des Killers le 19 mars, soit à celui des Franz Ferdinand le 18 mars. J'offrais un place à mon frère en cadeau de Noël et la fin de l'année rimant avec pauvres économies, j'ai dû faire un choix. J'ai pris les Killers dont je connais chaque chanson de chaque albums.

Mais arrivée à la date fatidique du 18 mars, je décide de tenter de trouver une place. Après avoir fait jouer mes relations Facebook, après avoir demandé un billet à l'attachée de presse derrière @franzferdinand sur Twitter - mais en vain; je me pointe devant l'Olympia pour voir mes chances.


Pourtant, j'avais lu en ligne que la veille ils avaient pas été géniaux... Que (je cite) « les plus motivés tiraient l’ambiance vers le haut, mais le reste du public de trentenaires se contentait plutôt de taper des mains en rythme, quand il ne s’agissait pas seulement du pied. »


Partant du principe que deux concerts ne se ressemblent jamais, je tente le coup. En plus, devant la salle, je croise des anciens collègues Erasmus qui m'assurent que les écossais déchirent en live. Comble de chance: je trouve une place à un prix raisonnable (5€ de plus que le prix du billet)!


Et le concert commence...Ils ont démarré fort, avec des tubes dès le départ The Dark Of The Matinee, Do You Want To et No You Girls!
"C'est osé", me dis-je, "s'ils grillent toutes leurs cartouches dès le début!" Je me laisse aller au rythme et bientôt je suis en train de sauter et de danser, et j'ai pas arrêté de tout le concert. Ils ont enchaîné sans un seul temps mort... je me suis vite retrouvée en sueur! J'adore No You Girls:

C'est là que j'ai réalisé que je connaissais toutes les chansons, et elles prenaient une ampleur en live! Sur Ulysses, la salle était en apnée! Tout le monde a chanté en choeur, même les fameux trentenaires du fond de salle! Sans compter l'impro electro autour de la batterie! Un régal! Pour vous mettre dans l'ambiance, Ulysses:


J'ai juste regretté qu'ils aient pas joué Jacqueline mais j'ai vibré au son de This Fire! J'ai remarqué que Jacqueline n'est que trop méconnue:


Et jugez plutôt This Fire:





J'ai tellement aimé ce concert que je me suis battue avec des adolescentes pour acheter un t-shirt à la sortie! Mais pas le bouquin de cuisine d'Alex Kapranos, faut pas abuser!





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[ZiKomAgnes] Pastorale @ Théâtre du Châtelet

9.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes

Le 20 juin, j'étais invitée par mes tantes à aller voir Pastorale au Théâtre du Châtelet. C'est un opéra de Gérard Pesson basé sur l'Astrée - une œuvre littéraire majeure du XVIIe siècle (d'après Wikipédia) ce qu'on appellerait un Best-Seller en langage du XXIe siècle.

Mes tantes avaient adoré l'adaptation cinématographique intitulée Les Amours d'Astrée et de Céladon par Eric Rohmer en 2007. Le résumé est simple:

Un berger, Céladon, tombe amoureux d'Astrée et ils sont heureux. Mais des jalouses viennent dire à Astrée que Céladon la trompe, elle décide donc d'ignorer son amant. Céladon, au comble du désespoir, décide de se tuer. Il est recueilli par des nymphes qui le soignent pendant qu'Astrée est en route avec des amis pour le retrouver.

Ca c'est la première partie. Pour vous rendre compte, c'est un opéra con
temporain, certains y sont hermétiques. Même sans préjugés, j'ai peu à peu compris pourquoi on surnommait le compositeur Gérard « Peu de son ». Il nous reste la chorégraphie et la mise en scène. Le chorégraphe n'est autre que Kamel Ouali – où ai-je entendu ce nom? La Star Académie? D'ailleurs certains chanteurs en sont issus... Je ne rajouterai rien à ce sujet de peur d'être traitée d'intellectuelle gauchiste snob.

A la lueur de ce
s explications, il est compréhensible que la salle se soit vidée pendant la première partie et à l'entracte. Et ce malgré les tenues très suggestives des nymphirmières!! Nous sommes restées, tout d'abord parce que des places se sont libérées en orchestre; mais aussi pour la mise en scène! Oui, Pierrick Sorin était à la réalisation vidéo. C'était la première fois que j'étais en présence de son travail – et c'était impressionnant.

Prétextant un thème de télé-réalité, il y avait en moyenne 3 écrans sur scène. Et toutes les projections étaient filmées en direct sur scène. Par exemple, pour signifier un voyage dans la forêt, il filme un parterre de fougères; et pour l'orage, on voit l'assistant l'asperger d'eau.
  • La scène la plus intéressante est le suicide de Céladon. Il choisit la noyade, aussi voit-on un ken (le keum de Barbie) tomber dans un aquarium.
  • La scène la plus drôle est le duo mimé par des têtes de moutons.
Car c'était drôle! La deuxième partie était cela dit plus rythmée. On a eu droit à une mise en abîme avec une séance diapo pleine de photo-montages hilarantes. Et surtout, l'intrigue aide à se détendre:
Céladon veut à tout prix retrouver sa mie, mais le grand sage (un druide avec chaussures à plateforme) y met une condition: il ne peut revenir que sous la forme d'une femme pour devenir l'amie d'Astrée.

On a beau dire, mais un homme habillé en femme qui nous fait un défilé suivi d'une choré digne des Spice Girls, diffile de résister. La suite se corse, Astrée se prend d'amitié pour Alexis (Celadon déguisé), et l'invite à dormir chez elle avec une autre amie. Ils partagent donc le lit à 3 « filles », Céladon au milieu, avec une caméra surplombant le lit. C'est bête comme chou, mais c'est efficace pour nous faire rire.
J'ai passé une très bonne soirée: Fascinée par l'inventivité déployées pour la mise en scène et le jeu de scène vidéo. Merci à Pierrick Sorin d'avoir sauvé cette production.
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[ZiKomAgnes] Jenny In Cage / Sum 41

7.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes


Jeudi dernier je suis partie voir des potes jouer dans un bar rue de Bagnolet, juste à côté de feu La Flèche d'Or (snif). Donc le groupe s'appelle Jenny In Cage. Et pendant le concert, tout en m'émerveillant sur le chant, très travaillé, et l'énergie - violente mais apaisante - dégagée par le chanteur Frank, je cherchais les influences du groupe.
J'hésitais entre A Perfect Circle, System Of A Down, Papa Roach, Serj Tankian, même un peu des Smashing Pumpkins pour MACHINA/The Machines of God... Ca vous donne une idée du style. Je me renseigne à la fin auprès de Max, le bassiste: A Perfect Circle, j'avais bon, System pour le batteur, et les Deftones... ah oui, je connais moins ce groupe là.
J'entame alors une grande discussion Métal avec un autre spectateur. Je cite Sum 41, quand je sens une hésitation chez mon interlocuteur... Sum 41? Les Californiens qui font du Skate-Punk à la Blink 182? Je réalise que leur production Métal n'est que peu reconnue. C'est pourquoi j'ai envie ici de vous faire une brève introduction à leur discographie si vous n'y voyez pas d'inconvénient.
Tout d'abord ils sont pas Californiens, mais Canadiens, de l'Ontario. On les confond avec Offspring, parce que les chanteurs sont tous les deux blonds (silly really). Et on les confond avec Blink 182, parce qu'ils étaient aussi sur la BO d'American Pie 2 avec le titre "Fat Lip" extrait de leur deuxième album All Killer, No Filler sorti en 2001. Sur ce même album, vous retrouvez aussi leur hit ultime, le fameux clip dans la piscine j'ai nommé "In Too Deep":
En 2002 ils sortent Does This Look Infected, avec le single "Over My Head". Bon là vous me dites que vous voyez toujours pas les influences métal dans ces chansons... C'est là qu'en 2004, ils réalisent l'album qui marque leur entrée dans le cercle très fermé des meilleurs groupes de Punk Rock et de Métal: Chuck. Je vous présente ma préférée du groupe, "We're All To Blame".


Leur dernier album Underclass Hero est beaucoup moins métal... il oscille entre Blink 182 et un American Idiot de GreenDay.
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[ZiKomAgnes] Tracy Chapman @ Zenith, Paris

6.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes





Vendredi 26 juin, Tracy Chapman donnait un concert. Quand j'ai eu la nouvelle, tout était déjà complet. J'avais dans l'idée d'aller devant le Zénith pour acheter des places, essayer de les négocier... mais généralement je fais ça devant les petites salles, dans Paris, comme ça si ça marche pas, je suis pas à l'autre bout du monde. Le lundi, je suis donc allée faire un tour sur www.trocdeplaces.com , et oh miracle, il reste des places en 3e catégories! Le soir même j'avais deux places pour aller voir Tracy!!


Arrivés au zénith, on voit un stand bien jaune, celui d'Amnesty International – c'est le signe des musiciens engagés, tout comme on aime! On signe 2-3 pétitions, le temps d'aller chercher les bières et on s'installe. Oui parce que j'avais jamais vu le Zénith comme ça: pas de fosse, et tout le monde placé (avec un numéro, et on est prié de rester à notre place). Allons bon.
Le concert commence, et sa voix remplit la salle sans mal, surtout quand elle interprète la douce "Sing for you". Elle est là, et les frissons me traversent le corps! Son nouvel album a des rythmes plus lointains que le blues, on ressent des influences plus sud-américaines, et ce n'est pas pour nous déplaire.
Puis, elle fait une annonce: aujour'hui est un grand jour...des "MICHAEL" déchirants fusent ici et là: "C'est la Journée Internationale contre la Torture". Mais pour ne décevoir personne, elle nous joue un titre sur lequel elle dansait quand elle était petite, "I'll be there". Pour le plaisir, voilà l'originale:





Ensuite, ça c'est accéléré vers les plus connues: Fast Car, She's Got Her Ticket, et les gens se sont levés pour Telling Stories et Talkin' Bout a Revolution... Le cadeau a été l'impro sur ma préférée: Give Me One Reason... là c'est l'ultime version avec Clapton!




Elle a fait deux rappels, notamment pour la fameuse Baby Can I Hold You...Un sans faute! Je suis rentré avec un sourire de celle qui sort d'un très bon repas entre très bons amis – comblée.

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[ZiKomAgnes] Ma fête de la musique – The All American Rejects

30.6.09 mis en ligne par ZiKomAgnes

Je sais pas pour vous, mais j’ai trouvé que cette année, c’était tout mou la fête de la musique. Peut-être l’effet dimanche… mais c’était pas ça ! Normalement, je prévois de marcher dans les rues de Paris, de courir aux quatre coins de la capitale pour aller écouter 3 morceaux d’un groupe, tout ça parce qu’on l’a promis à un pote. Mais le mieux, c’est quand même quand on joue soi-même (Ah ! le Singe à Tête de Chien rue Boulle à Bastille – soupirs)


Cette année par contre, j’ai été invitée à une soirée organisée par un label et une banque (quel label ? un indice : les Wampas descendent cette maison de disque dans une de leurs chansons). A l’issue d’un concours, les 18-24 ans gagnaient une place pour ce concert à l’AlhAmbra. A l’affiche : Esmée Denters & The All-American Rejects.

La première est une nouvelle recrue de Justin Timberlake, une sorte de nouvelle Beyoncé. Ma réflexion : elle a de très beaux cheveux, comme Mariah Carey ! (Comment ça pas que les cheveux ? pour ma part j’ai préféré le batteur)

Autant l’avouer, j’étais plus là pour les All-American Rejects. Et c’est pas pour le physique du chanteur (quoique, ce côté Jared Leto…) C’est mon côté teenage à moi. Pour ceux qui connaissent pas, c’est dans le style de Blink 182 (la maturité qui va avec) et des paroles à la Simple Plan (très Emo).
Mais si, vous connaissez, le titre du moment c’est Gives You Hell qui passe sur Le Mouv’ et Oüi Fm. Pour vous rafraichir la mémoire :


Quand ils sont arrivés, ils avaient pas l’air bien frais : les bières étaient pas pleines, et ils étaient que 3 parce que le clavier ( ?) et le bassiste étaient à l’hôpital pour une intoxication alimentaire (mais bien sûr !!!). Donc ils ont démarré en acoustique, le chanteur essayant de jouer de la basse, et le batteur aux percus… Je m’attendais au pire.
Et ils ont assuré ! Ils ont vraiment tapé un délire sur leurs chansons, partagé avec le public ; ils se sont pas roulés par terre (apparemment c’est une de leurs spécialités), mais ils ont fait la reprise de britney (incontournable – c’est limite une tradition dans les concerts de skate-punk). En tous cas, nous on s’est bien marrés et on a passé un super moment : c’était un peu le but, non ?

Pour remonter le niveau, je suis rentrée par le canal, et me suis posée avec une bière à écouter une fanfare en délire. Parce qu’une Fête de la Musique sans fanfare n’a pas lieu d’être ;)
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