A peine entré dans l’enceinte du Nouveau Casino, je suis séduit par l’ambiance qui y règne.
Matt Bauer est déjà sur scène, et colore de sa voix rauque le côté exclusif et intimiste qu’offre cette salle.
Arrivent quelques morceaux au banjo, comme ce Florida Rain que je partage ici, qui envoie mon esprit dans quelque désert rocailleux de je-ne-sais-quel coin du fond des états-unis.
L’ensemble du set est de cette veine délicate, et m’autorise à voguer sur la houle de quelques rêves.
Et puis, j’avoue avoir une admiration particulière pour ces musiciens capables de tenir une audience tout seuls.
Alors quand Troy Von Balthazar prend le relais de Matt Bauer, je suis aussi, peut-être avant tout même, subjugué par sa facilité à faire un set d’une musique si complexe, tout seul sur scène pendant une heure.
Bien sûr, il ne s’agit que de technique.
On sample un passage de guitare par ici, une voix par là, on apporte un enregistrement etc…
Mais je suis très sensible à cette capacité de transformer la technique en émotion…
Et cette voix… C’est la voix d’un homme qui chanterait pendant qu’il fait l’amour…
Grandiose…
Pour autant, j’aimerais vraiment pouvoir le revoir sur scène, supporté par d’autres musiciens.
Car je crois que, libéré de certaines contraintes techniques, sa performance scénique en bénéficierait grandement.
Quoiqu’il en soit, ce sont deux merveilleux artistes que j’ai vu là.
Allez donc faire un tour de ma part sur leur page myspace
Matt Bauer
Troy Von Balthazar
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[Sosso] Mariee Sioux au Café de la danse
1.11.09 mis en ligne par FredJe Peyotle, Tu Peyotles, nous peyotlons à Nevada city... Relire Dalva de Jim Harrisson, se souvenir de Sitting Bull, porter des sacs à franges, chuchoter des secrets dans le creux d’un rocher et connaître enfin son animal totem. Dans la famille petite indienne je demande Mariee Sioux. 8 chansons si joliment ciselées dans « Faces in the rocks », son premier album qui date déjà de 2007. Flûte, arpèges délicats, « banjo blues » et une voix flottante comme de la soie qui vient vous caresser les oreilles. Hier soir au Café de la danse, seule ou avec Matt Bauer, immense bucheron timide, tous 2 maquillés façon Halloween. « Tonight we are all dead », fantômes charismatiques pour un temps suspendu au bord de la rivière où l’on entend les berceuses de maman ours au pays de "Bravitzlana Rubakalva", "where we can watch all the miracles happening". Nagawika je suis, Mariee sioux j’écouterai.