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[Donjipez] Last Call, un film qui appelle l’audience

17.3.10 mis en ligne par Fred


un article de Donjipez

Last Call, un film qui appelle l’audience

Après la démocratie participative (tiens, elle devient quoi celle-là au fait ? ;-) ), voici le film participatif. Ou plus exactement interactif. Sera-ce la prochaine mode du cinéma après la 3D ?
Last Call, un film d’horreur produit par les Allemands Jung von Matt & Film Deluxe pour 13e Rue, inaugure un nouveau concept qui introduit des éléments issus du jeu vidéo pour faire évoluer le récit. En effet, lorsque les spectateurs achèteront leur place, on leur demandera également leur numéro de portable et de laisser celui-ci allumé pendant la projection. Lorsque l’ héroïne sera dans une situation dangereuse, elle passera un appel pour qu’on lui vienne en aide. Le numéro appelé sera celui d’un spectateur, sélectionné au hasard. Grâce à un système de reconnaissance vocale, la réponse sera retranscrite en commande qui déclenche l’envoi de la séquence correspondante. En fonction de l’information que donnera la personne sélectionnée, le film variera donc totalement d’une séance à l’autre, toutes les options possibles ayant déjà été filmées au préalable.
On peut voir plusieurs aspects dans la démarche. L’aspect ludique et innovant vient en premier. Mais la réserve est celle de se dire qu’un film est un tout, pensé par un scénariste et un réal’ et que les choix multiples de directions dans la narration risquent de fragiliser (décrédibiliser?) le déroulement du récit. Le jeu scénaristique pourrait s’avérer cependant fort intéressant quant à la façon de voir comment un élément entraîne ou pas la séquence suivante. Et donc des dénouements divers. Une approche un peu semblable – mais sans intervention des spectateurs, juste avec des choix différents des personnages à certains moments-clés – avait été celle d’Alain Resnais pour son diptyque Smoking/No Smoking réalisé en 1993.
Petite explication (eng.) en images dans un teaser pour ce film qui n’a pas encore, à ma connaissance, de date de sortie annoncée:



Lire aussi : sur Owni.fr et filmsactu.com
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[Donjipez]Découverte : Wooden Shjips, le psychédélisme ressort du bois

10.2.10 mis en ligne par Fred

Un article de Donjipez


Inconnus au bataillon jusqu’à hier, les voilà qui tournent en boucle depuis. Tombé sur ce Motorbike je ne sais plus comment, j’ai bien tenté de les googliser. Sans trouver grand chose à se mettre sous la dent. Juste assez pour corroborer la première impression laissée dans ce clip bien cheap par une guitare fuzz façon psyché, une rythmique caverneuse, lancinante, répétitive et une voix spectrale qui évoque Alan Vega.


Rock-trance et influences garage estampillées post Sky Saxon pour ce quatuor de San Francisco composé de Omar Ahsanuddin (batterie), Dusty Jermier (basse), Nash Whalen (orgue), et Ripley Johnson (guitare et chant). Au compteur : trois LP depuis 2007, dont le dernier, Dos, l’an dernier, produits et distribués par le label indé Holymountain; et un à venir le 30 mars, qui comportera des reprises du Vampire Blues de Neil Young et du Contact de Serge Gainsbourg.


Wooden Shjips, avec le look improbable de membres semblant sortir d’un acid test rétro, a sa page sur MySpace (ici) et son propre site (). Comme pour leurs cousins de revival (Black Angels, Asteroid#4…), leurs morceaux en mode psychédélique revisité sont addictifs comme un champignon hallucinogène surdosé. Quand on y a goûté, on a une fâcheuse tendance à y revenir.


Extrait du précédent album, le deuxième et donc (?) baptisé Volume 1, le clip de Dance, California :



[Edit : Ca doit s'appeler avoir de la suite dans les idées. J'avais découvert, apprécié et commenté ce Motorbike sur le blog Pomme de Pin il y a quelque temps. Et dû garder la vidéo dans un coin :) ]

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[Donjipez] Découverte : le France Culture d’Arnaud Fleurent-Didier

21.9.09 mis en ligne par Fred

Il lui suffit de quelques mots pour vous poser un personnage – celui de ce titre – un peu Feu follet. C’est en remontant un hashtag #gainsbourg (voir post précédent) sur Twitter que j’ai posé l’oeil et l’oreille sur ce France Culture d’Arnaud Fleurent-Didier. Un texte, des sons : de quoi faire d’une chanson (que je ne classerai pas dans “française”) une belle découverte de la nuit. Dandy dada que ce musicien au nom composé ? Je n’en sait fichtre rien si ce n’est d’en constater l’art des mots et la touche musicale popisante de subtiles richesses. Le morceau est extrait d’un album, La Reproduction, à venir en octobre (clic clic).


Le voici en clip :



Et en superbe teaser sur le site du musicien (suivez la flèche).

par Donjipez.
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[Donjipez] Sister Marianne et Mister David, un Panthéon qui bouge encore

3.8.09 mis en ligne par Fred
Toujours problématique les doubles affiches. Il y a ceux qui sont venus plutôt pour l’un et ceux qui sont venus plutôt pour l’autre. Ceux qui sont venus plutôt pour les deux et encore ceux qui sont venus vaguement pour l’un, l’autre ou les deux. Faut que la sauce prenne. Mais peut être aussi que seul aucun n’aurait rempli une arène – qui est un théâtre romain me suis-je fait reprendre récemment au sujet de l’enceinte lyonnaise -, n’affichant pas complet hier soir même si finalement assez bien garnie.
C’est Marianne Faithfull qui ouvre le bal. Jamais facile de parler d’un mythe même s’il ne s’effondre pas. Et le problème avec Marianne Faithfull c’est que du haut de cette petite anglaise, quarante-cinq ans de l’histoire du rock te regardent. Ca impressionne. Trop peut être pour un public assis presque trop poli avant de se montrer ravi. On se croirait un peu à un concert de jazz, certains morceaux en auront la tonalité. Ou près d’un kiosque à musique si l’on veut satisfaire les origines aristocrates autrichiennes de la dame, petite-nièce du sulfureux – déjà, ce doit être de famille -Leopold von Sacher-Masoch.
De fait on ne cherche pas d’angle avec lady Marianne puisque l’angle c’est elle.Tu es quand même face à quelqu’un qui s’est barrée de chez son mari galeriste pour aller vivre chez Brian Jones en même temps qu’Anita Pallenberg - au passage sacré Keith, va. Puis elle devient l’égérie de Mick Jagger. Avec Richards, il lui offrira quelques perles.
Moi, j’aurai attendu Dangerous Acquaintances pour tomber dans les griffes de la chanteuse aux cheveux mouillés (sur la pochette). Avec un certain mérite puisque l’air du temps était ailleurs. Mais sa légende était déjà en marche depuis 
(Mick Jagger et Marianne Faitfull ) CC beasclub
longtemps. Ce LP, héritier du culte Broken English, me mit sur la piste de cette voix singulière. Une voix restée la même.
Tout cela nous vaut un moment charmant, alternant calme et un peu plus de tourmente pour un tour de chant d’un peu plus d’une heure. Sept musiciens : un guitariste, un batteur, un bassiste-contrebassiste, un pianiste (+ claviers), deux cuivres (+ accordéon, flûte…) et un second guitariste (+ scie électrique, violon, mandoline…) et une Marianne Faithfull dans un ensemble pantalon noir veste cintrée sur un chemisier blanc avec faux noeud pap’ imprimé. Un peu l’impression d’être reçue par celle qui se présente désormais comme “une grand-mère s’occupant de ses petits-enfants” pour une garden party typically british. Pour le reste, sur scène, c’est sobriété et simplicité avec juste un tabouret pour se percher de temps à autres, et laisser les solistes dans la lumière, ainsi qu’un livret sur un pupitre.
Je vais pas faire la set list, je l’ai pas notée. Bien sûr certain(e)s regretteront l’absence de tel ou tel titre ;-) Mais, entre un touchant Solitude de Billie Holliday (”écrit par Duke Ellington”, précise-t-elle), des reprises de Buddy Holly et Gary Newman, les incontournables sont là. A commencer par ce long et premier temps fort du concert que sera ce Broken English qui décolle totalement. Ballad of Lucy Jordan bien sûr mais aussi sa “pièce de résistance” (en français dans le texte) Sister Morphine. Sans oublier un Why did you do it poussé bien haut. Si tout cela s’avère un peu attendu, c’est aussi ce que l’on attendait…

Un burning Byrne

Et David Byrne me demandera-t-on ? Et bien à l’heure qu’il est c’est-à-dire tard dans la nuit, j’en suis encore sur le cul. Tiens, je résume : il m’a fait danser. Moi qui combine une flemme intrasèque à une élégance toute relative dans le mouvement : il m’a fait bouger. Et en plus je savais pas trop à quoi m’attendre puisque je ne connaissais pas son travail avec Brian Eno et que, grand bonhomme quand même, ce dernier a toujours suscité chez moi quelques réserves pour sa propension à donner dans la complexité, la musique “savante” et les arrangements electro tarabiscotés.
Bein que nenni. Le New-Yorkais (né en 52 et en Ecosse, merci Wikipédia parce que là m’en serais pas douté…) a livré une putain de performance. Au sens anglais du mot d’ailleurs. Bon, c’est vrai je n’ai jamais vu les Talking Heads (on peut pas tous les avoir vus non plus) même si Stop Making Sense m’avait démontré quel performer cet immense musicien-chanteur-créatif est sur scène. Cela dit le film de Jonathan Demme est de 1984.
Le band dont le nom (et la composition) n’est donc plus Talking Heads (Cf le live de 82 voyons) se présente vêtu de blanc de pied en cap. Tiens, on se croirait à une des fameuses soirées à Saint-Trop’ de feu Eddy Barclay. Devant sa troupe, Byrne en Monsieur Loyal peroxydé balance un petit speech introductif. Lui qui a offert un titre en Creative Common sur une compil’ Wired et semble peu rétif au web, invite l’assistance à “photographier, enregistrer, parler au téléphone ou checker ses mails”. Montrant la set list à ses pieds, alors que trois estrades sont placées en fond de scène avec batterie, percus et keyboards, juste derrière un bassiste et trois choristes (un peu instrumentistes aussi), libérant l’espace du plateau pour les trois danseurs qui vont y débouler, il plaisante encore du fait d’être le seul à avoir le menu de la soirée. Il rappelle que l’album de son side project de 81 avec Eno My Life in the Bush of Ghosts ne s’était pas vendu terrible et… one, two, three, four.
Et de suite ça décolle. C’est lancé pour… ? Pour tout dire je n’ai aucune idée de combien de temps cela a duré, happé que j’étais par le son, la lumière, les chorégraphies et la mise en scène. Va raconter ça, tiens. Tout est parfaitement stylisé, totalement maîtrisé, superbement interprété, incroyablement performé… Merde, les adverbes.
cc Lainey ~
Pas question de tenir une set list à jour, juste d’attrapper les titres à la volée en commençant à s’agiter. On retrouve la touche ethno, world, africaine, la danse et la guitare, le funk et le fun, la disco et le post-punk mais aussi les bidouillages et structures complexes, les samples et effets sonores. Ca fuzze, ça wah-wah, ça distorse aussi. Et cette voix, ce phrasé… Déplacements synchros, danse, énergie : virez les chaises des places d’orchestre réclame une partie du public. Mister David propose d’attendre la fin de deux morceaux plus lents – “j’ai le menu sous les yeux” rappelle-t-il -, ce qui est fait avant que l’enceinte entre encore plus dans la gigue.
Mince alors. Brian Eno version dansante, j’ai besoin d’une bonne révision des 100000 moi. Je récupère un Come with us, me laisse emporter par Once in a Lifetime, me récupère sur Life during Wartime (enfin je crois), redémarre sur The Road to Nowhere, plonge dans Take me to the River… Pour les plus connus. Classiques pour beaucoup mais revisités sans être dénaturés. Ca peut pas finir comme ça ?
Non. Il y a trois rappels calibrés dont l’incadescent Burning Down the House. ça tu l’as dit, c’était chaud.
Un peu plus : – Le Myspace officiel de Marianne Faithfull
- Le mini-site de l’album Easy come, easy go.

-Le site de David Byrne, la page du Everything that Happens Will Happen Today Tour (music by David Byrne et Brian Eno).

- Et le journal de bord de David Byrne.
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[Donjipez] Et raconter Blur à Lyon…

6.7.09 mis en ligne par Fred
Crédits:  Lainey
Un billet Rapido de Donjipez.

Idée à la con. J’avais vaguement dit que je bloguerai un truc sur le concert de Blur aux Nuits de Fourvière. Et là faut s’y coller. Sauf que vas raconter un concert au ptit matin, les oreilles à peine débouchées… Surtout qu’a priori il s’agirait de parler de zik sans avoir trop l’air con ni partir dans des : énormes, amazing, great, phénoménal.
Lyon donc. Colline. Décor : théâtre antique. L’enceinte a fait le plein pour les entendre cracher (les enceintes). Normal. Roulement de tambour et voix rocailleuse façon foire d’antan : c’est la seule date en France d’une série limité, celles de la reformation du groupe. Le public ? Post-ados, jeunes adultes et trentenaires ayant vécu les temps d’avant. Plus quelques badernes (merci c’est sympa). Du vulgus pecum, hein et les looks sont de saison et passe-partout. C’est de la britpop mon vieux pas du psychobilly punkoïde. Bien fait de pas me prendre la tête et de chercher, j’aurais eu l’air malin. Au moins là avec une chemise en lin blanc, un 501, des Repetto et mon galure façon borsalino en paille, je suis dans le ton. A peu près.

 Crédits : Sylvain Vandoolaeghe

Bon, ce qui est sûr c’est que globalement le public n’a pas fait le voyage pour rien. On sent que ça connaît la discographie du groupe, qu’il y a ceux qui l’ont déjà vu et ceux qui n’auraient pas voulu le rater encore. Sans être bouillant et tout cuit, c’est du chaud. D’ailleurs Damon Albarn connaît bien le coin. Il était venu au théâtre antique il y a deux ans avec The good, the bad and the queen (et donc Paul Simonon, putain Paul Simonon, le mec le mieux fringué de l’histoire du rock que les gens y disent, Paul simonon qui à lui seul aurait valu ma présence) pour un concert-concept sacrément bien tenu. Il y est revenu l’an dernier pour une thématique autour de son label “world” Honest Jon’s (que j’ai ratée).

Mais flash forward pour une entrée un peu avant la tombée de la nuit. A fond de suite. La fosse est vite acquise, les gradins se lèvent plus poliment. Pour l’instant puisqu’ils finiront debout aussi. De toute façon ça s’enchaîne avec Girls and boys dès le deuxième morceau, histoire de mettre tout le monde d’accord. J’ai comme une remontée de quelque chose vite identifiée : Jam, Morrisey… tout y est. Normal.
Comme la sauce prend, réglée comme du papier à musique et prévue sûrement puisque la twittosphère m’apprendra plus tard que c’est la même set list qu’à Hyde Park et Glastonbury, il y a la place pour les morceaux plus lents. Les premières impressions quand même c’est que le groupe a pas l’air mécontent d’être là et que pour des quadras au passé agité – qui a dit Coxon ? – , ils ne manquent pas de souffle. Ouf, on échappe à la reformation-biftons.

 


C’est le frontman qui assure le gros du show sans égars pour une voix qu’il pousse sans ménagement même s’il s’est excusé d’entrée de son état pour avoir “beaucoup crié il y a quelques jours en Angleterre”. En overseas telegraph on dirait un truc style : belle énergie, stop, super présence stop, son impec, lumières idem, stop, pop rock quoi, fin.
Un bémol ? Cuivres et choeurs sont peu mis en avant si ce n’est pour participer à la nappe d’ensemble. Respect des règles du genre oblige. Pas vraiment donc. Le mur sera de son ou ne sera pas.
Slammin ici, Solo épileptiques là en se roulant sur scène ou les yeux dans les leds des Marshall et une “ballade” parfaite. Pas loin d’1h30 déjà dans les pattes. Restent les rappels car l’arène en veut encore. Pas chiche, Blur en offira deux de trois titres. Les derniers sur un matelas de coussins qui ont volé depuis les gradins car, même antique, la pierre est rude pour le cul du spectateur. Mission terminée : même s’il en réclame encore et attend, sait-on jamais, le parterre, transformé en haricots sauteurs, est épuisé, les tribunes, debout depuis longtemps pour s’agiter, sont rassasiées.
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[Donjipez] “Interview Project”, un nouveau fil dans la toile de Lynch

19.5.09 mis en ligne par Fred
Merci Donjipez ,


Ce serait méchant d’évoquer ici la façon rétrograde d’aborder le web de cinéastes franchouillards hadopistes et des majors. Je ne le ferai donc pas. Enfin, si je l’ai fait mais juste un peu. Et j’ai pas donné les noms de réalisateurs ayant peur de l’innovation et qui ne sont, heureusement, qu’une partie en voie de has-beenisation de leur profession.
Figurant, lui, sans contestation possible, dans tout panthéon des cinéastes en activité, David Lynch a une toute autre approche du web. Homme des sens et de la dissonance, des signes et du son, de la peinture et de la musique il a dû se dire un truc du genre : “tiens voilà un nouvel outil, voyons comment ça marche et ce qu’on peut en faire en matière de créativité”. Ou juste tâtonner par plaisir. Il y est en tout cas présent de multiples façons, partageant ses pensées, son travail, ses brouillons, ses courts métrages… Un site personnel (http://davidlynch.com/), un autre pour la David Lynch Foundation Television (http://dlf.tv/) où se mêlent interviews, promotion des bienfaits de la méditation (son grand trip), musique, videos… Et un compte Twitter pour chacun : http://twitter.com/DAVID_LYNCH et http://twitter.com/DLFTV.
Le nouveau projet lynchien est bien sûr lui aussi “followable” via des tweets. C’est d’ailleurs un projet pure web baptisé Interview Project (interviewproject.davidlynch.com ). Pour celui-ci, il a envoyé une équipe de réalisateurs au travers des USA afin d’obtenir une série documentaire qu’il a produite. Celle-ci sera composée de mini-portraits de 3 à 5 minutes consacrés à des gens ordinaires (ce qui les rend parfois bien singuliers). Le premier épisode sera mis en ligne sur le site dédié le 1er juin et la diffusion s’étalera sur une année. Il en a délivré jeudi un premier extrait sur Hollywood Insider, une avant-première à voir Rapido :

Difficile de ne pas penser en voyant ces images à un film un peu particulier dans la filmo de Lynch mais qui atteint lui aussi des sommets : Une histoire vraie. Et pas besoin d’être parfaitement bilingue en anglais pour piger ce que nous dit ici Sean Freebourn de Missoula (Montana, ville de naissance de Lynch, un “patelin” pour les USA avec moins de 60000 âmes) : la bataille contre la maladie, les rêves et inquiétudes pour sa mère, le besoin – nécessité – de savourer la vie qui file… Il le dit d’autant plus que le cinéma nous donne son point de vue sur ce qu’est la bonne distance, celle respectable d’une caméra qui permet de composer une vérité plutôt que de scruter en position de voyeur.
Voici la présentation générale de ce road trip et la bande annonce du projet par David Lynch sur le site (on peut laisser son mail pour être averti de la mise en ligne des portraits) :
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[Donjipez] Naosol and The Waxx Blend trouvent leur voi(e)x

14.4.09 mis en ligne par Fred
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..de Donjipez
C’est toujours un peu bizarre la zik, vous avez remarqué ? On ne sait jamais trop comment un morceau, un disque vous est tombé dessus. Un vague souvenir : la radio en auto, joué trois fois lors d’une soirée, un pote obsessionnel… Pourtant on la raccroche sans problème à certaines périodes, certains moments. Je pense à ça parce que je suis retombé sur Everyday I write the book d’Elvis Costello par hasard et que je sais, 25 ans après, à quelle amusante et agréable nostalgie le rattacher.

Mais je digresse total. Là, il me semble que c’est un lien tombé dans mon mail il y a une quinzaine de jour qui m’a fait dresser l’oreille. Naosol & The Waxx Blend que ça s’appelle. Un duo. Les titres sont plutôt easy listening dans une veine folk, roots avec des petites galanteries pop par moment mais sans trop en faire. On en retient donc une cohésion sonore d’ensemble qui ne cache pas ses références à quelques grands du genre (Cat Stevens, Simon et Garfunkel, Buckley, Johnny Cash…) mais en les ayant plus digérées que copiées. Comme quoi une grande culture musicale ça peut servir, si on trouve quoi en faire.

Essentielle dans la façon dont sonne ce premier album baptisé 1968 : la voix. C’est elle autant que les arrangements, le son oldies des guitares, qui donne une tonalité particulière à cette réalisation. Elle est parfaitement en adéquation avec le genre musical. Et on le sait, c’est bien ce type de choses qui font la signature musicale des uns et le manque de personnalité des autres. Bref, il y a dans ce disque de quoi accompagner agréablement les virées d’été au bord de l’eau et les aprèmes fainéants dans un jardin…
Bon, là je pourrais vous faire la bio du duo, la rencontre tout ça mais c’est connu, les liens c’est pas fait pour les chiens. Par contre la voie qu’ont choisie les deux musiciens mérite un détour. Forts du succès de leur page sur Dailymotion, ils ont rejoint le label Spidart créé par deux anciens élèves de l’EM Lyon Business School, un projet qui consiste à faire produire l’album de jeunes artistes par les internautes qui apportent leur contribution financière. Sur une idée identique à celle de Sellaband, Spidart propose 35 % des bénéfices aux artistes, 35 % aux producteurs et 30 % à lui-même (en savoir plus : ici avec une itv d’un des créateurs, et ). Et 1968 de Naosol a ainsi été financé en quelques semaines par plus de 700 internautes. C’est le premier disque sorti par ce label qui propose une alternative intéressante aux artistes indépendants même si la diffusion via les bacs reste pour l’heure ancrée dans les modèles existants (via EMI et Discograph), avec quand même une mise en avant du téléchargement.
Il est quand même temps : le clip du single Why

Et sur scène à Lyon, il y a un peu plus d’un an :

Retrouvez Naosol & The Wexx Blend : www.spidart.com/naosol

www.myspace.com/naosol
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[Donjipez] Leonard Cohen, comme une nuit d’été en live

8.4.09 mis en ligne par Fred
Donjipez, depuis le temps que je lui tournais autour à ce stakhanoviste de la note bloguesque. Il fallait bien qu'un jour je vous fasse partager ses plaisirs lyonnais. Je l'aurais pris de vitesse puisque qu'une autre note devrait bientôt arriver.




C’était un soir de juillet dernier. Une nuit douce sur Lyon et les hauteurs de la colline de Fourvière. Théâtre Antique et sérénité de ces moments partagés avec la personne que l’on aime, avec des amis cools - parce qu’on peut aussi avoir des amis pour le speed et des fréquentations jugées mauvaises non ? . Retour sur scène, après 15 ans off, et en France de Leonard Cohen. Quelques mois plus tard il passera par l’Olympia.
Mais ce cadre lui allait vraiment bien. Elegance surannée d’un costume gris relevée d’un chapeau mou qu’il est prompt à soulever, le songwriter revisite son oeuvre dans des arrangements parfaitement maitrisés par son groupe de musiciens. On se surprend même à guetter l’imperfection, un peu plus de nudité du son qui renverrait à l’âpreté supposée d’une ballade acoustique folk-song. Mais la vois grave et suave enveloppe si bien les travées qu’elle en fait oublier ce travail musical de perfection. Charme, humour, distance: la présence est tout aussi discrète qu’évidente.
C’est ce qu’entreprennent de restituer le double album et le DVD “Live in London” sortis cette semaine. Sur son site (http://www.leonardcohen.com/) Leonard Cohen propose quelques vidéeos musicales mais aussi des petites réflexions et des mini-bouts de backstage. L’occasion de retrouver le Hallelujah ci-dessous.
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