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[JUB] - Pete Doherty

11.3.09 mis en ligne par Fred

Pete with Graham Coxon (Blur) on stage

Ce n’est pas simple de raconter comment on a vécu sa soirée avec une légende…

Car ce n’est pas anodin de voir le concert d’un artiste que je suspecte d’être en train de laisser une empreinte durable sur la scène rock.

Je dois confier ne pas bien connaitre l’oeuvre de Doherty.

J’écoute le premier album des Libertines de temps à autre, n’ai jamais trop fait l’effort d’entrer dans ceux des Babyshambles, et apprécie les derniers morceaux qu’il a sortis en solo.

Du coup, je croyais naïvement que Pete Doherty s’était assagi ces derniers temps.

Peut-être parce-que j’entendais moins parler de ses frasques dans les médias grand public…

Je le croyais jusqu’à ce que, alors que je réclamais une bière au bar du Bataclan, je l’aperçoive au loin assurer une entracte superflu entre deux des premières parties assurées par ses musiciens.

Le bougre titubait déjà bien bas, et je me mis à envisager que son set ne dure guère plus de quelques morceaux…

Mais le plus déconcertant, le plus phénoménal, et ainsi le plus gracieux, chez ce Pete Doherty de légende, c’est que la guitare et le micro semblent lui faire l’effet immédiat de 3 paquets d’Aspro 1000.

Tout au long de ce show, je suis resté scotché par l’absence de fausses notes, et surtout par la perfection du chant de Doherty.

You’re my waterloo en guise intro en solo acoustique est absolument magique et s’enchaine avec un duo de guitare somptueux par Mr Graham Coxon himself sur Arcady.

Allez, j’ose… Il y a quelque chose de Dylan chez cet animal là.

Alors bien sûr, en fan historique de Blur, j’ai kiffé de voir sur scène ce bon vieux Graham, ce guitariste hors-pair-sans-en-avoir-l’air.

Mais avant tout, j’ai été bluffé par ce mec au sommet de son art.

Ce mec et sa si élégante facilité quand il enchaine ces deux vieux morceaux des Libertines Music When The Lights Go Out et Good Old Days.

J’en arrive à me demander si son attitude rock’n'roll n’est pas surjouée.

Mais tout au long du set, l’animal a continué à s’enfiler cocktails et clopes, tout en entrelaçant comme un ange ses arpèges et sa voix.

Et quand je le vois quitter la scène juste après Time for Heroes les genoux bien bas, après avoir jeté son médiator dans la foule, il est clair qu’il est bien déchiré.

Car il faut qu’un roadie lui rappelle doucement qu’il faudrait jouer le dernier morceau prévu…

Fuck Forever des Babyshambles enflamme alors les mollets du public du Bataclan.

Avant que Pete ne s’en aille pour de bon…

Nous restons tous sur le cul, conscients sans doute d’avoir assisté à un concert exceptionnel de la dernière légende du rock.

Merci à Patrice Guinot et au blog rockerparis pour cette magnifique photo.

Merci à Oliver Peel pour la playlist réelle un peu différente de celle initialement prévue et que j’ai photographié à la fin du concert.


Playlist : You’re My Waterloo (Libertines) / Arcady / Last Of The English Roses / 1939 Returning / A Little Death Around The Eyes / Salome / Through The Looking Glass / Palace Of Bone / Music When The Lights Go Out (Libertines) / Good Old Days (Libertines) / I Am The Rain / Sheepskin Tearaway (with Dot Allison) / Lady Don’t Fall Backwards / Sweet By And By Drew / New Love Grows On Trees / Broken Love Song / Albion /// Back From The Dead (Babyshambles) / Side Of The Road (Babyshambles) / Time For Heroes (Libertines) / Fuck Forever (Babyshambles)

Ceci est un billet de l'auteur du blog Karmacoma.fr.
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[Karmacoma] The KILLS

30.10.08 mis en ligne par Fred
Attention jub de Karmacoma.fr est un délinquant.. Le billet que vous allez lire est issu d'un fou délirant... Je me vois obligé toutefois de l'accepter comme premier membre historique du comité de rédaction de la blugture ( nous en reparlerons ).. Heureusement un commissaire l'a interrogé.. Voici le script de l'interrogatoire :

The Kills


Monsieur le commissaire, quelques heures avant de partir pour Le Bataclan, l’enquête sur ces deux lascars était vraiment prometteuse.



Tout d’abord, leur dernier album, Midnight Boom. Un de ces diamants brut, une pépite rock instantanément inoubliable.

Ensuite, je gardais le souvenir d’une de leurs prestations il y a quelques années en première partie de Franz Ferdinand. Plus pour la scénographie très sexuelle que pour la playlist à vrai dire…

Et enfin, un bouche-à-oreille fameux de leurs deux premiers passages parisiens plus tôt dans l’année.


En somme, monsieur le commissaire, un faisceau d’indices suffisament concordant. De quoi justifier d’arpenter une petite heure le bitume devant le Bataclan pour dégoter une place pour ce concert évidemment sold-out.



Mais monsieur le commissaire, je ne m’attendais pas à un tel forfait!


Holy Fuck!!!


Déjà quand ils sont entrés tous les deux, seuls, cela paraissait bien curieux… Depuis quand on fait du rock sans batterie? Ils ont eu beau débuter en hurlant “We ain’t born typical” (U.R.A. Fever), j’ai trouvé ça bizarre…


Un bassiste au moins?


Mais vous n’y songez pas monsieur le commissaire. Lui s’occupait de tout avec sa “boite à rythme” et sa guitare. De temps à autre, elle prenait la sienne pour le seconder. Comme lorsqu’elle a invoqué son fameux Alphabet Pony.


Mais ils sont curieux ces deux-là monsieur le commissaire. Des âmes soeurs soit disant… C’est pas moi qui le dit vous savez, c’est elle! Et clairement, quand elle lui fredonnait “my little tornado, my little hurricano” (Last Day of Magic), les yeux dans les yeux seulement séparés de quelques centimètres, personne dans la salle n’en doutait.



Quand est-ce que le forfait a eu lieu monsieur le commissaire?

Tout le monde a immédiatement senti tout de suite qu’il était en train de se passer un truc grave. Mais pour moi, c’est totalement parti en vrille sur ce Getting Down bestial enchainé par un Cheap and Cheerful jouissif.


Des preuves monsieur le commissaire?

C’est simple, sur le morceau suivant, j’ai dansé comme un gorille emphétaminé sans même connaître le morceau.


Oh je ne suis pas le seul à m’être fait prendre monsieur le commissaire. Nous étions bien 1500. Il y eut même un de mes camarades spectateurs pour monter sur scène habillé en BIOMAN. Il n’avait fait que suivre leurs ordres après tout: “I want you to be crazy cos’ you’re stupid baby when you’re sane.”



De l’hypnose ?

Sans doute monsieur le commissaire, sans doute…


Après, je ne sais plus trop monsieur le commissaire. Un rappel, le public en feu, Black Balloon me semble-t’il, et un dernier morceau qu’ils ont tous deux terminés à genoux au milieu de leurs effluves sonores industrielles et inimitables…


Tout cela est passé si vite… Mais c’était tellement bon monsieur le commissaire…


Hypnotisé?


Oui. Sans doute monsieur le commissaire, sans doute…


Un dernier indice?

Mon twit à chaud


Oui, monsieur le commissaire, je vous le confirme, hier soir, The Kills m’a tuer…


The Kills - U.R.A. Fever - Live from Le Bataclan - 28 Octobre 2008

Merci à l’excellent blog rockerparis d’avoir saisi ces deux magnifiques portraits!
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