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Project 10 100, ou comment vous allez produire du contenu pour Google gratuitement et avec le sourire (et moi avec)...
25.9.08 mis en ligne par FredC'est le nouveau projet de Google pour sauver le monde, « How to save the World ». Le projet de Google est d'offrir 10 millions de dollars pour vous aider à lancer votre idée pour sauver le monde et à 4 autres lauréats également.
En toute simplicité...
Et il y a 8 catégories dans lesquelles votre idée pourra être classée :
[Update : j'ai fait la traduc sans savoir que la page française existait...]
[Update : j'ai fait la traduc sans savoir que la page française existait...]
- Communauté : (Comment aider à dialoguer avec l'autre, à construire des communautés et protéger l'unicité des cultures) - How can we help connect people, build communities and protect unique cultures ?
- Opportunité : (Comment aider à ce que les gens subviennent mieux à leurs besoins et à ceux de leur famille ?) - How can we help people better provide for themselves and their families ?
- Énergie : (Comment peut-on aider le monde à aller vers une énergie saine, peu couteuse et propre ?) - How can we help move the world toward safe, clean, inexpensive energy ?
- Environnement : (comment promouvoir un écosystème mondial plus durable ?) - How can we help promote a cleaner and more sustainable global ecosystem ?
- Santé : (Comment peut-on aider les individus à vivre plus longtemps en meilleure santé ?) - How can we help individuals lead longer, healthier lives ?
- Éducation : (Comment peut-on aider plus de gens à accéder à une meilleure éducation ?) - How can we help more people get more access to better education?
- Habitation : (Comment peut-on s'assurer que les gens aient un endroit sain dans lequel vivre ?) - How can we help ensure that everyone has a safe place to live ?
- Tout le reste : (Quelquefois, les meilleures idées ne rentrent dans aucune case) - Sometimes the best ideas don't fit into any category at all.
Et vous devrez également répondre à ces questions en dehors des identifications classiques (nom, prénom, mail, etc .) :
La date limite de dépôt des « idées » est le 20 octobre. Ensuite, les internautes pourront voter pour les idées retenues parmi les centaines de propositions à compter du 21 Janvier 2009. À partir de là, un jury d'expert sélectionnera jusqu'à 5 lauréats.
Donc, voilà comment des centaines de personnes vont se mettre à proposer des idées et à les consulter. Les idées qui seront proposées sur YouTube (30" max) seront recherchées. Pour l'instant, c'est pas très dense : 2 à 5 vidéos qui trainent... mais plus l'idée va se diffuser, plus les vidéos seront consultées et clairement du contenu sera créé. YouTube deviendra un puit de créativité sans commune mesure... ou pas ? Non, là, la communauté est suffisamment grande pour créer un appel d'air assez important. Bref, vous allez consulter et donc, de temps en temps, cliquer sur les différentes bannières proposées par Google.
En conclusion, la bataille du contenu fait par les utilisateurs bat son plein, ce sera à la société qui aura la meilleure initiative de ramasser le pactole du trafic d'internautes qui s'auto-génère. Est-ce que Google va gagner la bataille de génération de trafic et de contenu avec cette idée ?
Youtube met en ligne un documentaire sur la guerre en Irak de plus d'une heure "No end in sigh"
4.9.08 mis en ligne par Fred
Incroyable en l'espace de quelques heures, l'entreprise phare de ce nouveau millénaire a montré qu'elle comptait bien continuer à dominer le marché de l'internet tant en terme d'innovations (faut il encore parler de Chrome et de picasa 3 ?) qu'en terme de contenu.
Le contenu, Quel contenu ?
En effet cela peut paraitre étonnant de la part d'un moteur de recherche de proposer des contenus comme le ferait une télévision. C'est à dire de choisir un format et de lui donner une plage de diffusion. Ici ça sera du 1 septembre au 4 Novembre.
"No end in sigh", le documentaire de 1h 40 et récompensé à de nombreuses reprises décrit les débuts de la guerre en Irak ,les décisions, les acteurs et l'environement politique de celle-ci.
Le documentaire est à mon sens fortement manichéen et dans certains de ces aspects le documentaire de Michaël Moore : Farenheit 9/11. Ce dernier est nettement plus interressant sur ce qui a mené à cette guerre, malgré son ton ironique et sarcastique. Le documentaire est brillant dans la démonstration de l'incompétence de l'administration Bush. Mais était-ce vraiment encore utile ?
Le caractère exceptionnel de la mise en ligne de ce documentaire jusqu'au 4 Novembre est expliqué par le réalisateur Charles Ferguson. Il a souhaité en effet que les américains connaissent la situation en Irak. Afin que cette guerre fasse débat. La description du style hautain de hauts fonctionnaires semble quelquefois simpliste. Le fond du débat posé est donc pour la campagne présidentielle : La compétence. Or ce sujet est probablement le premier grief fait à Obama.
Google/Youtube veut donc être dans le débat ...
Le crowd-sourcing pour aider les machines qui aident les Hommes ..
30.7.08 mis en ligne par Fred
Qu'est-ce que le Crowd-sourcing ? En fait vous le faites ( presque ) tous les jours : c'est demander aux autres ce que vous ne savez pas. Crowd signifie foule, donc on pourrait aussi le traduire par "la foule est votre source d'information". Le "presque" vient du fait d'utiliser publiquement les réponses. Le plus fameux exemple de crowd-sourcing est Wikipédia.
C'est donc un lieu numérique ou tout le monde échange des informations qui sont la plupart du temps classé au fur et à mesure.
Les annonces se sont succédés ces derniers temps, mais il faut voir que cela fait plus de deux ans que ce type de course à l'échalotte est sur le feu. L'été dernier, il ne se passait pas un jour sans voir dans ma veille l'annonce d'une startup basé sur le crowd-sourcing. Il en a fallu du temps pour que les grosses machines s'y mettent.
Pourquoi ?
Parce qu'il faut une communauté, un groupe d'utilisateurs suffisamment motivé pour donner ces informations, et ce n'est pas toujours le cas :
Lorsque je demande si quelqu'un connait google/labeler @blavettejulien me réponds :
Quelques questions se posent :
Puisque google est un moteur de recherche suffisamment puissant pour trouver tout ce qu'on veut ( plus puissant que cuil apparemment - voilà j'ai participé au buzz :-) -), puisqu'il est suffisamment "intelligent", pourquoi donc faire du "taggage" par l'utilisateur ?
Quel contenu ?
Il y a plusieurs type de contenu évidemment, en étant simple voire simpliste, il y a le contenu de qualité et le contenu "populaire". Le premier provient de chercheurs, de spécialistes et d'experts. Il est correctement identifié et résumé, rien à faire, vous le trouverez là par exemple. et la boucle est bouclé puisque vous trouverez un lien vers Knol... Ce contenu est formaté par des années de formations.
Le contenu populaire est plus multiples et de qualité majoritairement inconnu. Compte tenu de la masse la seule solutions est d'utiliser la foule, d'où le labeler...
Mais où est le contrôle ?
Le contrôle vient du logiciel, celui qui contrôle le logiciel ( ou le site internet ) contrôle les données.
Et les utilisateurs ?
Les utilisateurs profitent du système et même en résistant, ces même utilisateurs profiteront de ce contenu. Ceux qui fournissent du contenu gagneront quelque-chose, certes , et sur ce point je trouve la réponse de Google assez cynique :
C'est donc un lieu numérique ou tout le monde échange des informations qui sont la plupart du temps classé au fur et à mesure.
Les annonces se sont succédés ces derniers temps, mais il faut voir que cela fait plus de deux ans que ce type de course à l'échalotte est sur le feu. L'été dernier, il ne se passait pas un jour sans voir dans ma veille l'annonce d'une startup basé sur le crowd-sourcing. Il en a fallu du temps pour que les grosses machines s'y mettent.
Pourquoi ?
Parce qu'il faut une communauté, un groupe d'utilisateurs suffisamment motivé pour donner ces informations, et ce n'est pas toujours le cas :
Lorsque je demande si quelqu'un connait google/labeler @blavettejulien me réponds :
@fred2baro s'ils me paient pour ca why not, mais le faire pour les beaux de Google non ! J'ai mieux a faire de mes journées ;)
Non pas que ce mouvement de rejet se fera en masse puisque de toute manière, si on suit la logique de la longue traine, c'est à dire ( en gros hein , il y a des tonnes d'articles sur le sujet ) qu'il y a toujours milles toute petites exceptions à la logique de masse. En suivant cette logique , donc, ces petites exceptions ont remplis les cases de Wikipédia. Larousse espère bien y arriver, bien que n'étant pas très connu sur Internet. Mais c'est surtout, Knol, le Wikipédia par google - le fait même d'utiliser le mot wikipedia montre que le modèle s'est déjà imposé - et maintenant le google/labeler qui montre que l'industrie d'internet va de plus en plus s'appuyer sur ces milliers de petites minorités pour établir du contenu de qualité... Celui qui s'exclue aujourd'hui en profitera demain , et viendra probablement alimenter un jour un site, quelque part... ne serait-ce qu'en faisant un commentaire sur un blog.
[UPDATE] L'article de Fred Cavazza vous éclairera sur le fonctionnement de knol, excellent article comme a son habitude.
[UPDATE] L'article de Fred Cavazza vous éclairera sur le fonctionnement de knol, excellent article comme a son habitude.
Quelques questions se posent :
Puisque google est un moteur de recherche suffisamment puissant pour trouver tout ce qu'on veut ( plus puissant que cuil apparemment - voilà j'ai participé au buzz :-) -), puisqu'il est suffisamment "intelligent", pourquoi donc faire du "taggage" par l'utilisateur ?
D'une part, il est aisé de pouvoir profiter de cette main d'oeuvre exceptionnelle.
D'autre part les capacités de l'être humain fait qu'il est le seul à pouvoir s'adapter à toute les situations : l'expérience faite avec les re-CAPTCHA est une démonstration de la bonne marche du système pour résoudre des problèmes insoluble par la machine.
D'autre part les capacités de l'être humain fait qu'il est le seul à pouvoir s'adapter à toute les situations : l'expérience faite avec les re-CAPTCHA est une démonstration de la bonne marche du système pour résoudre des problèmes insoluble par la machine.
Il y a t'il une limite au système ?
Oui, les utilisateurs. Il doivent être coopérants... La chance pour ces grandes sociétés aux millions d'utilisateurs déjà accro, c'est qu'Internet n'ayant pas de frontières, aucun état ne peut s'opposer à cette force incontrôlable. Aucune communauté, puisque qu'il y en aura toujours une autre pour la remplacer ...
Oui, les utilisateurs. Il doivent être coopérants... La chance pour ces grandes sociétés aux millions d'utilisateurs déjà accro, c'est qu'Internet n'ayant pas de frontières, aucun état ne peut s'opposer à cette force incontrôlable. Aucune communauté, puisque qu'il y en aura toujours une autre pour la remplacer ...
Quel contenu ?
Il y a plusieurs type de contenu évidemment, en étant simple voire simpliste, il y a le contenu de qualité et le contenu "populaire". Le premier provient de chercheurs, de spécialistes et d'experts. Il est correctement identifié et résumé, rien à faire, vous le trouverez là par exemple. et la boucle est bouclé puisque vous trouverez un lien vers Knol... Ce contenu est formaté par des années de formations.
Le contenu populaire est plus multiples et de qualité majoritairement inconnu. Compte tenu de la masse la seule solutions est d'utiliser la foule, d'où le labeler...
Mais où est le contrôle ?
Le contrôle vient du logiciel, celui qui contrôle le logiciel ( ou le site internet ) contrôle les données.
Et les utilisateurs ?
Les utilisateurs profitent du système et même en résistant, ces même utilisateurs profiteront de ce contenu. Ceux qui fournissent du contenu gagneront quelque-chose, certes , et sur ce point je trouve la réponse de Google assez cynique :
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