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[JUB] Mary & Max
26.9.09 mis en ligne par Jub
Par Jub
Quand je suis arrivé dans les locaux de Gaumont, j’ignorais à peu près tout de « Mary & Max ». Après coup, j’ai appris que c’était un de ces films dont « tout le monde parle »,
mais dont personne n’avait jugé pourtant utile de me parler.
« Mary & Max » est un film d’animation.
Et j’imagine que c’est avant tout par cela que « tout le monde » en parle.
Pourtant le prodige que réussit « Mary & Max », c’est de nous faire oublier qu’il s’agit d’un film d’animation.
La technique de réalisation est à la fois secondaire et essentielle.
Rapidement, elle se fait oublier, même si il est évident que ce film n’aurait pas eu le même impact s’il avait été tourné avec de vrais acteurs.
C’est avant tout le film d’une histoire entre deux êtres humains perdus, dans un monde trop confus, et qui en trouve en l’autre l’île qui permet d’avancer.
Max, espèce de Omer Simpson dépressif, et Mary, Mafalda un peu paumée, sont super attachants.
Je n’ai pas quitté la salle sans y laisser quelques larmes d’émotions, saupoudré de mes sourires préférès.
Pas ceux qui revêtent la condescendance de ceux qui savent vivre.
Ceux qui s’habillent de gratitude sincère.
Gratitude pour ce génial Adam Elliot de rappeler comme il est bon d’être humain.
Et comme il est bon de ne pas vouloir/savoir vivre comme tout le monde.
« Mary & Max » ?
Il n’y a pas à réfléchir… Il faut aller le voir… et Vite !
Sortie en salle le 30 Septembre 2009
Quand je suis arrivé dans les locaux de Gaumont, j’ignorais à peu près tout de « Mary & Max ». Après coup, j’ai appris que c’était un de ces films dont « tout le monde parle »,
mais dont personne n’avait jugé pourtant utile de me parler.
« Mary & Max » est un film d’animation.
Et j’imagine que c’est avant tout par cela que « tout le monde » en parle.
Pourtant le prodige que réussit « Mary & Max », c’est de nous faire oublier qu’il s’agit d’un film d’animation.
La technique de réalisation est à la fois secondaire et essentielle.
Rapidement, elle se fait oublier, même si il est évident que ce film n’aurait pas eu le même impact s’il avait été tourné avec de vrais acteurs.
C’est avant tout le film d’une histoire entre deux êtres humains perdus, dans un monde trop confus, et qui en trouve en l’autre l’île qui permet d’avancer.
Max, espèce de Omer Simpson dépressif, et Mary, Mafalda un peu paumée, sont super attachants.
Je n’ai pas quitté la salle sans y laisser quelques larmes d’émotions, saupoudré de mes sourires préférès.
Pas ceux qui revêtent la condescendance de ceux qui savent vivre.
Ceux qui s’habillent de gratitude sincère.
Gratitude pour ce génial Adam Elliot de rappeler comme il est bon d’être humain.
Et comme il est bon de ne pas vouloir/savoir vivre comme tout le monde.
« Mary & Max » ?
Il n’y a pas à réfléchir… Il faut aller le voir… et Vite !
Sortie en salle le 30 Septembre 2009
[JUB] La Estupidez
4.6.09 mis en ligne par JubJe suis conscient de mon incapacité récurrente à vous conter les détails des spectacles qui m'ont le plus épaté.
Et après tout, n'est-ce pas là une caractéristique de l'art ?
Voire même de la beauté?
Je ne saurais donc pas vraiment expliquer pourquoi j'ai aimé voir La Estupidez.
L'espace de quelques instants, j'ai cru que c'était parce-que j'étais secrètement amoureux de Marina Fois.
Mais c'est plus que ça en réalité.
Une pièce totalement délirante dans ses formes...
3h de spectacle pour une vingtaine de personnages réparti parmi cinq acteurs.
Une mise en scène au carrefour du cinéma et de la BD.
Des décors méchamment Pop Art.
Des morceaux de dialogue, emboités les uns dans les autres, superbement absurdes prises isolement, et débouchant pourtant sur une unité incontestable.
Et surtout, rentré fatigué dans le Théâtre Chaillot, j'en suis ressorti totalement rasséréné par ce désordre bouillant, avec la conviction d'avoir assisté à un spectacle exceptionnel.
"La Estupidez est l'explosion insensée mais articulée d'un moteur en pleine ébullition et - dans son harmonieux déséquilibre - elle est insaisissable, grossière, baroque, et cherche à abattre tout préjugé que mes mes acteurs et moi-même aurions pu avoir concernant les limites de ce qui est jouable au théâtre."
Et ça, c'est pas moi qui le dit, c'est Rafael Spregelburd, l'auteur de la pièce.
C'est au théâtre Chaillot jusqu'au 14 Juin 2009.
Alors Allez-y vite!
Plus de détails ici!
Article écrit par JUB
[JUB] Résidence Jarvis Cocker
6.5.09 mis en ligne par FredJ’ai quelques héros.
Quelques-uns de ces êtres humains dont j’admire tellement certaines œuvres que je serais capable de défendre n’importe quelle autre production merdique, excuser voire même expliquer n’importe lesquels de leurs agissements de terriens.
Et Jarvis Cocker fait partie de ces quelques-uns.
Alors bien sûr, quand il a annoncé la semaine passée cette initiative originale de résidence dans une galerie de Montmartre, j’en frétillais d’avance !
Le fil rouge de la semaine est de répondre à la question “Qu’est-ce que la Musique ?” à travers un évènement musical qui serait une œuvre d’art vivante.
Ainsi quand je suis entré dans la galerie en cette fin d’après-midi, Jarvis et son groupe improvisaient un thème musical pour accompagner la séance de yoga qu’un enseignant donnait à trois jeunes femmes.
Demain Mercredi, les deux premières heures seront consacrées aux enfants, dont les activités seront aussi enrobées musicalement.
Ensuite, Jarvis et son groupe invitent ceux qui le souhaitent à venir avec un instrument pour improviser avec eux.
Par ailleurs, tout au long de la semaine, chacun est invité à laisser sur un cahier, un mot, une phrase, une situation à partir de laquelle le groupe pourrait tricoter une atmosphère musicale.
Le programme plus détaillé de la semaine est par ici, mais reste largement sujet à variation et improvisation.
Et pour conclure chaque journée, Jarvis et son groupe (incluant notamment Steve Mackey, le légendaire bassiste de Pulp) jouent leurs morceaux les plus récents, de façon plus ou moins préparée, comme en témoigne la vidéo saisie cette après-midi.
Cela se passe Galerie Chappe, 4 rue André Barsacq, Paris 18e, et c’est jusqu’à ce Dimanche 10 Mai 2009, avec notamment Samedi soir un concert en plein air devant la galerie.
Ne serait-ce que pour approcher une légende, allez-y !
[JUB] Looking for Eric
28.4.09 mis en ligne par Jub
CC strayhuman
Ce lundi soir, j'ai eu la chance d'assister à une projection en avant-première du nouveau film de Ken Loach, Looking for Eric.
Pour tout vous dire, quand je me suis rendu au club de l'Etoile, sous une pluie tombante, à peine débarrassé d'une migraine fulgurante venu un peu plus tôt me chatouiller les neurones, j'aurais volontiers été téléporté n'importe où ailleurs que sur un fauteuil de cinéma à regarder une des dernières fables sociales de Ken Loach.
Parce-qu'on pouvait bien tenter de me vendre que pour une fois Loach était comique, le fond de ses histoires est rarement coloré d'un optimisme à tout épreuve...
Et d'ailleurs, Ken Loach ne manque pas à nouveau ici d'égratigner cette société absurde, ses nouveaux riches, son argent aliénant, ou ses stades de foot aux tribunes aseptisées et inaccessibles aux portefeuilles du peuple.
Pour autant, le film ne prend sa vraie dimension que quand arrive King Eric.
Le film devient plus qu'un nouveau Ken Loach quand débarque KEN-TONA, l'ange gardien de cet autre Éric, postier mancunien dont la vie part en couilles.
Du bientôt légendaire "I'm not a man. I'm CANTONA!" jusqu'à la jouissive scène finale, les gorges peuvent se déployer et laisser les rires exploser.
Le film ne sort sur les écrans que le 27 Mai, après sa présentation officielle à Cannes.
Mais notez quelque part qu'il faudra aller le voir!
Et une bande-annonce pour vous en convaincre définitivement...
Ce lundi soir, j'ai eu la chance d'assister à une projection en avant-première du nouveau film de Ken Loach, Looking for Eric.
Pour tout vous dire, quand je me suis rendu au club de l'Etoile, sous une pluie tombante, à peine débarrassé d'une migraine fulgurante venu un peu plus tôt me chatouiller les neurones, j'aurais volontiers été téléporté n'importe où ailleurs que sur un fauteuil de cinéma à regarder une des dernières fables sociales de Ken Loach.
Parce-qu'on pouvait bien tenter de me vendre que pour une fois Loach était comique, le fond de ses histoires est rarement coloré d'un optimisme à tout épreuve...
Et d'ailleurs, Ken Loach ne manque pas à nouveau ici d'égratigner cette société absurde, ses nouveaux riches, son argent aliénant, ou ses stades de foot aux tribunes aseptisées et inaccessibles aux portefeuilles du peuple.
Pour autant, le film ne prend sa vraie dimension que quand arrive King Eric.
Le film devient plus qu'un nouveau Ken Loach quand débarque KEN-TONA, l'ange gardien de cet autre Éric, postier mancunien dont la vie part en couilles.
Du bientôt légendaire "I'm not a man. I'm CANTONA!" jusqu'à la jouissive scène finale, les gorges peuvent se déployer et laisser les rires exploser.
Le film ne sort sur les écrans que le 27 Mai, après sa présentation officielle à Cannes.
Mais notez quelque part qu'il faudra aller le voir!
Et une bande-annonce pour vous en convaincre définitivement...
[JUB] The dIPLOMAT
1.4.09 mis en ligne par Jub
Vous savez bien que je kiffe aller voir des concerts.
Que j’en suis un junkie complet d’ailleurs.
Si je n’ai pas ma dose hebdomadaire, je me sens mal.
Et vous savez aussi que j’adore écrire ce que j’y ressens.
J’essaie à chaque fois d’être juste.
Sincère, sans être méchant ni conciliant.
Mais je n’ai aucune relation personnelle avec les artistes que je vais voir.
Je connais leur musique mais je ne les connais pas pour autant.
Je n’ai jamais à me demander si ce que je peux penser va leur plaire quand le show m’a déplu…
Ou m’assurer que je reste bien impartial quand le show était énorme!
J’avais déjà eu un questionnement similaire quand j’avais vu The dIPLOMAT la première fois.
Mais je découvrais leur musique à l’époque.
Presque un an plus tard, au-delà de l’amitié que je leur porte individuellement, ils sont juste un des nombreux groupes qui occupent mon IPod.
Pas un des essentiels que j’écoute toutes les semaines certes.
Mais un de ceux que j’ai suffisamment écouté pour pouvoir identifier chaque morceau après quelques notes.
Et même mimer avec ma bouche chacun des mots de leurs chansons.
Alors, j’étais heureux de les voir enfin à Paris.
Heureux pour eux en premier lieu évidemment.
Mais heureux aussi d’aller voir un concert d’un groupe que j’aime bien tout simplement.
Et puis, j’étais content que leur concert arrive juste après celui d’un autre groupe encore jeune.
Pour disposer d’une comparaison immédiate
Bien sûr, jouer devant 1000 personnes à l’Elysée Montmartre n’est pas pleinement comparable à un concert plus intimiste au Réservoir.
Mais même considérant cela, il n’y a pas photo !
Si c’était la Nouvelle Star, The dIPLOMAT aurait juste éliminé The Virgins en une seule chanson sans personne pour soutenir le contraire.
Alors, qu’est-ce que je peux vous dire de plus que ça ?
Que j’ai sautillé comme un ado pendant presque tout le show ?
Que la dernière fois que ça m’était arrivé, c’était pendant le concert de The Kills ?
Que j’ai l’air de Messiah of the Nineties dans la tête depuis ce matin ?
Je ne peux rien vous dire de plus que ça... Vraiment. Fallait y être quoi!
Pour les images, allez faire un tout par ici …
Pour un extrait de Sentimental Zoo posté en live sur Seesmic pendant le show, allez par là.
Comme d’hab’, vous avez à la fin du billet mon enregistrement du premier morceau, l’énormissime Messiah of the nineties
Le son étant un peu saturé, je vous ordonne d’aller l’écouter sur deezer par ici.
Et je vous annonce enfin que je vais m’occuper personnellement de les faire très vite revenir sur Paris.
Et cette fois-ci, amis lecteurs de karmacoma.fr, de blugture.com ou d’ailleurs, vous serez conviés et vous viendrez !
Playlist : Messiah of the Nineties /A New Beginning / Let Me Be Your Dog / Sentimental Zoo / Last Disco Bitch / Humankind Experience / Spies / Impossible Nineteen / Love On High / On The Radio / Picture Of You
Que j’en suis un junkie complet d’ailleurs.
Si je n’ai pas ma dose hebdomadaire, je me sens mal.
Et vous savez aussi que j’adore écrire ce que j’y ressens.
J’essaie à chaque fois d’être juste.
Sincère, sans être méchant ni conciliant.
Mais je n’ai aucune relation personnelle avec les artistes que je vais voir.
Je connais leur musique mais je ne les connais pas pour autant.
Je n’ai jamais à me demander si ce que je peux penser va leur plaire quand le show m’a déplu…
Ou m’assurer que je reste bien impartial quand le show était énorme!
J’avais déjà eu un questionnement similaire quand j’avais vu The dIPLOMAT la première fois.
Mais je découvrais leur musique à l’époque.
Presque un an plus tard, au-delà de l’amitié que je leur porte individuellement, ils sont juste un des nombreux groupes qui occupent mon IPod.
Pas un des essentiels que j’écoute toutes les semaines certes.
Mais un de ceux que j’ai suffisamment écouté pour pouvoir identifier chaque morceau après quelques notes.
Et même mimer avec ma bouche chacun des mots de leurs chansons.
Alors, j’étais heureux de les voir enfin à Paris.
Heureux pour eux en premier lieu évidemment.
Mais heureux aussi d’aller voir un concert d’un groupe que j’aime bien tout simplement.
Et puis, j’étais content que leur concert arrive juste après celui d’un autre groupe encore jeune.
Pour disposer d’une comparaison immédiate
Bien sûr, jouer devant 1000 personnes à l’Elysée Montmartre n’est pas pleinement comparable à un concert plus intimiste au Réservoir.
Mais même considérant cela, il n’y a pas photo !
Si c’était la Nouvelle Star, The dIPLOMAT aurait juste éliminé The Virgins en une seule chanson sans personne pour soutenir le contraire.
Alors, qu’est-ce que je peux vous dire de plus que ça ?
Que j’ai sautillé comme un ado pendant presque tout le show ?
Que la dernière fois que ça m’était arrivé, c’était pendant le concert de The Kills ?
Que j’ai l’air de Messiah of the Nineties dans la tête depuis ce matin ?
Je ne peux rien vous dire de plus que ça... Vraiment. Fallait y être quoi!
Pour les images, allez faire un tout par ici …
Pour un extrait de Sentimental Zoo posté en live sur Seesmic pendant le show, allez par là.
Comme d’hab’, vous avez à la fin du billet mon enregistrement du premier morceau, l’énormissime Messiah of the nineties
Le son étant un peu saturé, je vous ordonne d’aller l’écouter sur deezer par ici.
Et je vous annonce enfin que je vais m’occuper personnellement de les faire très vite revenir sur Paris.
Et cette fois-ci, amis lecteurs de karmacoma.fr, de blugture.com ou d’ailleurs, vous serez conviés et vous viendrez !
Playlist : Messiah of the Nineties /A New Beginning / Let Me Be Your Dog / Sentimental Zoo / Last Disco Bitch / Humankind Experience / Spies / Impossible Nineteen / Love On High / On The Radio / Picture Of You