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1/2 - Vidéo Officielle de la Flashmob du Louvre :Interview de Roxane PLANAS

1.12.09 mis en ligne par Fred


Il y a tellement de choses à dire sur ce Flashmob que je vais le faire en plusieurs fois, et à toute princesse tout honneur, Roxane qui a été la magicienne en chef de cette manifestation éclair :
Je l'avais déjà interviewé à l'occasion du Flashmob Beat It. Ici c'était pour http://www.24enfants.org, une opération destiné à soigner 24 enfants grâce à l'association de la chaîne de l'espoir.

Est-ce que c'était une opération payé ?


Je connais la Chaîne de l’Espoir depuis longtemps et quand Cécile m’a demandé d’imaginer un happening pour le lancement de l’opération « 24 jours pour 24 enfants », il a toujours été convenu que ce serait un événement que nous organiserions bénévolement pour faire buzzer l’action de la Chaîne de l’Espoir. Tout le monde était bénévole, La BAB, tout comme La Chaîne de l’Espoir, c’est avant tout un réseau de bonnes volontés mis au service d’une jolie cause. Nous avons seulement eu un petit budget pour la location du matériel (qui a été âprement négociée par notre réalisateur !), tous les cadreurs sont venus bosser pendant tout un week-end pour la bonne cause !


Combien étiez vous à organiser hors danseurs mais avec les cameramen ?


Nous sommes 6 dans La Bande à Bordel : Nathaniel (le réalisateur), Lior, John, Rachel, Yoram et moi. Pour le happening, Nathaniel a recruté 7 cadreurs parmi ses amis. Nous étions donc 13 plus 3 amis qui nous ont prêté main forte le Jour J pour la musique.


Comment c'est passé la négociation avec le Louvre ?


Au départ, je partais dans l’idée d’organiser le happening dans une gare, nous en avons repéré plusieurs, pris des photos, établi des premiers contacts…. Et un jour, je pense à voie haute et je dis devant les autres « le Louvre quand même ce serait top ». il n’en faut pas plus à La BAB, c’est la force de notre groupe, il suffit que l’un ait une bonne idée – mais irréalisable – pour que les autres soient ultra motivés. J’ai donc écris un joli mail à Henri Loyrette… mais ce qui a réellement débloqué la situation c’est l’implication de l’Opéra National de Paris et de Marie-Agnès. Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, s’est vite laissée convaincre et en a parlé à Henri Loyrette, l’un de ses bons amis. Il faut dire que le lieu était à la hauteur des artistes qui nous ont accompagnés dans cette aventure !


Qui a décidé quoi ?


J’ai été chef de projet pour cette flashmob, j’ai apporté l’idée, le principe, la musique, les contacts… ensuite, j’ai appelé les autres et ils ont adoré l’idée ! C’est Nathaniel qui s’est occupé de toute la réalisation des plans.


Comment s'est décidé le choix de la musique ?


Dès le début, j’ai pensé au Beau Danube Bleu parce que c’est une mélodie rythmée qui permet une intégration progressive. Pour les autres musiques en revanche, ça a été plus long et fastidieux… Je suis partie 5 jours m’exiler à la campagne avec un Ipod et deux ordinateurs. J’ai passé mes journées et mes nuits à écouter de tout sur Deezer. Je faisais des enregistrements avec mon téléphone portable de choses très différentes que j’envoyais à John, il mixait proprement et nous envoyions à Marie-Agnès pour avis. J’ai sollicité tous mes amis musiciens pour avoir des idées. J’ai eu une révélation en écoutant "Hey ya" d’OutKast et c’est l’un de mes amis, qui m’a suggéré Queen et les cloches de Daft Punk. Un vrai travail collectif !

Quelques musiques que nous avons failli choisir : « That’s not my name » des Ting Tings, un passage de « Black or White » de MJ, …


Avez vous déjà un autre projet ?

Nous avons peu dormi ces dernières semaines et l’important pour l’instant est de gérer le buzz autour de la vidéo. Une fois que l’excitation sera un peu redescendue, nous pourrons réfléchir à un nouveau projet…


Merci pour ta disponibilité Roxane, exemplaire, et de ton bel enthousiasme.
La suite : les répétitions, des photos, la playlist, des musiques et plus encore dans le prochain billet.
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[Sebika] Ty, davolnaïa ?

8.5.09 mis en ligne par Fred


« UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS…»
… Mais comme je suis gourmande, j’ai choisi les deux.

Et bien plus encore.
Comme je vous le contais précédemment, samedi dernier, je me rendais de bon coeur à la représentation des ballets d’Emanuel Gat, de Nacho Duato et d’Angelin Preljocaj. Soirée prévue de longue date…

Plus spontanément, la veille, je commandais de nouvelles places de ballet et opéra.
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Cette fois-ci j’ai préféré bruiter moi-même à la bouche les clichés.

Au téléphone portable. Piètre qualité. Qu’importe !


Voici comment j’assistais lundi à une nouvelle représentation à l’Opéra Garnier. Classique, histoire de se renouveler. Et cette fois plus que bien placée, comme je l’aime… Près des cieux peints par Marc Chagall, dominant la scène… Place 22, soit au premier rang de l’amphithéâtre du quatrième balcon… Merveille des merveilles.
Quand le démon de l’opéra me prend, rien de peut plus m’arrêter… tout alors me semble merveilleux. Et puis il faut dire que les ballets sont à un prix plus qu’abordable à l’Opéra de Paris. Alors pourquoi se priver ?
Onéguine n’a donc plus de secrets pour moi.

L‘Opéra de Paris proposait donc une reprise de ce ballet en trois actes, chorégraphié par le sud-africain John Cranko (décédé il y a de cela plus de trente ans), sur des extraits choisis de musiques de Tchaïkovski (et sans reprendre la composition initiale, puisque la musique a ici été pensée par Kurt-Heinz Stolze, qui préfère emprunter ça et là au répertoire de Thaïkovski des extraits à sa convenance)… reprise marquant l’entrée de l’oeuvre au répertoire de l’Opéra de Paris.
© Opéra national de Paris
© Opéra national de Paris

Dandy de son état, Eugène Onéguine - célèbre figure de la littérature russe née sous la plume d’Alexandre Pouchkine - rencontre, par le biais de son ami Vladimir Lenski, la jeune Tatiana qui dès le premier regard en tombe éperdument amoureuse. Déclanchant les passions les plus troubles et jouant avec l’amour, Onéguine, plutôt que de céder aux avances de la douce Tatiana, préfère fôlatrer avec Olga, soeur de la jeune femme et fiancée de son jeune ami poète… De désespoir, Vladimir Lenski provoque Onéguine en duel… à l’issue duquel il perdra la vie… Dix ans plus tard, la route d’Onéguine croise à nouveau celle de Taniana, sous d’autres auspices…
Cruelle destinée que celle contée par Pouchkine, reprise ici par John Cranko, dans une chorégraphie très théâtrale, où le romantisme et les passions s’exacerbent…

Rythmés par les mélodies de Tchaïkovski jouées en direct par l’orchestre de l’Opéra national de Paris… les danseurs évoluent sur une scène invitant au rêve, dans des décors absolument remarquables.
Sans comparaison aucune possible avec les ballets contemporains présentés plus tôt… Onéguine est d’une finesse et d’une sensibilité rare…
Si vous souffrez d’une âme romantique, tout comme moi, je ne peux que vous conseiller de vous rendre sous la voûte de l’Opéra Garnier, contempler l’accomplissement de cette dramatique rêverie éveillée… puisqu’elle se donne jusqu’au 20 mai 2009.

Enfin, parce que tout a nécessairement une fin mais qu’il est toujours bon de livrer quelques derniers coups de coeur…

Je ne saurais que vous recommander chaudement les lectures suivantes :
* Syngué sabour, Pierre de patience, de l’écrivain franco-afghan Atiq Rahimi, primé en novembre dernier du prix Goncourt. Ouvrage à la lecture très fluide… contant une histoire plus que singulière. La forme elle même de ce récit ne m’a pas nécessairement séduite entièrement, mais je ne saurais que vous y conduire… Pour bien des raisons.
* Ritournelle de la faim, ensuite, du dernier nobelisé J.-M. G. Le Clézio… Simplement parfait.
* Le Plagiat par anticipation, pour finir, par Pierre Bayard. Parce qu’il est toujours bon de voir que les méninges de certains fonctionnent dans le bon sens. [A moins que ce ne soit le contraire ?] N’hésitez pas, d’ailleurs, à jeter un oeil attentif au reste de sa bibliographie. Le sourire vous montera aux lèvres.
Il m'en faut peu pour être heureuse... En achetant deux livres l'autre jour j'ai eu en cadeau un "sac à livre" Bensimon, distribué par Points. J'hallucine ! Inutile ? Pas si sûr ! J'adhère !!
Il m'en faut peu pour être heureuse... En achetant deux livres l'autre jour j'ai eu en cadeau un "sac à livre" Bensimon, distribué par Points. J'hallucine ! Inutile ? Pas si sûr ! J'adhère !!
Je crains de devoir vous abandonner… mais pour revenir une fois de plus très vite… le mois de mai ne faisant que commencer vers de nombreuses escapades printanières…


Ia doumaïou chto ana ievo lioubit.
de Sebika
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[Sebika] Naissance de la règle…

7.5.09 mis en ligne par Fred
[Merci Sebika] 


… OU QUAND l’EXCEPTION DÉPASSE VOTRE IMAGINATION
Mai, joli mois de mai. Tu m’emmenais à l’opéra, en cette belle soirée de printemps.

Des semaines que j’en rêvais.

Le cliché n'est pas de moi... Merci à son auteur .
Une soirée, trois ballets. A l’Opéra Garnier. Appâtée par l’affiche et ce nom chéri… Angelin Preljocaj, chantre de joies passées.

Une soirée que j’attendais avec une crainte retenue. La danse contemporaine ne faisant pas vraiment partie de mes idolâtries…. Et je me rendais à cette soirée, certaine que le dernier volet de la soirée ne pourrait être qu’enchantement.
Emanuel Gat / Nacho Duato / Angelin Preljocaj

[Jusqu'au 17 mai 2009, à l'Opéra Garnier.]
Trois chorégraphes pour trois ballets.
Lever de rideau sur Hark !, en création mondiale.

Conçu par Emanuel Gat, de la chorégraphie aux costumes, en passant par les lumières, sur des musiques de John Dowland, ce ballet a de quoi surprendre.

L’austérité de cet ensemble pour treize danseuses m’a de prime abord laissée perplexe… Cela avant que la musique et les choeurs ne se chargent de m’attaquer en traître par les sentiments. Une fois la magie perpétuée et les larmes étouffées dans leurs orbites, je me laissais attendrir par ces corps ondulants, dans une atmosphère confinée et sereine.

Fermeture du rideau. Applaudissements chaleureux, mais sans fanfares… dans l’attente du noir tant espéré, vers le second ballet.
White Darkness se veut de suite séducteur.

Une troupe mixte de dix danseurs entrent, couple par couple, sur la scène mythique.

Une mise en scène et un décors discrets mais cependant remarquables… la chorégraphie de Nacho Duato est d’une poésie troublante…
© Agathe Poupeney, Fédephoto.com
© Agathe Poupeney, Fédephoto.com

Les cordes m’ont transportée, le récit m’a tenue en haleine… jusqu’à ce que le rideau fiévreux tombe sur cette féérie éveillée.
© Opéra national de Paris - Image de la Saison 2008-2009 : Yayoi Kusama Ladder to Heaven.
© Opéra national de Paris - Image de la Saison 2008-2009 : Yayoi Kusama Ladder to Heaven.
Sous un tonnerre d’applaudissements.
Enfin, l’événement qui devait illuminer ma soirée arriva. Déjà ravie par ce que je venais de voir, j’attendais sereinement la suite. Avec une once d’excitation.

Et de retenir mon souffle. Et de m’ennuyer, jusqu’à l’agacement.

Si quelques passages ont retenu mon attention et m’ont charmée, l’intégralité de ce ballet MC 14/22 “Ceci est mon corps” ne m’a pas séduite. Et c’est peu dire.

Angelin Preljocaj chorégraphie ici un ballet pour douze danseurs, ce qui m’enchantais vraiment a priori, ayant vu ce qu’un corps de ballet uniquement masculin, lors du Sacre du Printemps, pouvait dégager… et au final, ni le thème (que je n’avais pas consulté au préalable), ni le ballet en lui même ne m’ont plu (sans parler de la musique, qui malheureusement n’aura ce soir fait que renforcer mes palpitations).

D’entendre la salle pouffer sans cesse. Et de me voir moi même prise au fou rire à deux reprises… aux moments pourtant les plus intenses de ce martyr conté… A tel point que mon second fou rire aura été provoqué par une étrange ressemblance… avec une scène de Holy Grail, des Monty Pythons… (Que tu pourras voir à la fin de ce billet.)

[Je vous envoie vers une vidéo, pour que vous ayiez une idée de ce qu'est ce ballet. A savoir que cette séquence fait partie de ce que j'ai le plus apprécié des quelques 55 minutes de cette représentation. Je pense que les 25 premières ont été les plus rudes... après j'ai apprécié plusieurs passages... malgré ces deux fous rires... dus, je pense en partie à ma "déception" et aussi pour beaucoup à la tension générée par le ballet lui-même. Cette vidéo me permet d'ailleurs de voir des détails qui ne s'étaient dévoilés ce soir... étant donné ma place, au 4ème balcon. Notons que je pense que personne n'est sorti indemne de cette expérience, qui fut, comme vous le constaterez, assez intense et impressionnante !]
Soirée mitigée, donc, avec de très belles découvertes, et une exception qui confirme la règle… Ceci dit, je dois reconnaître à l’Opéra de Paris d’avoir parfaitement rythmé cette soirée, en offrant trois ballets répartissant la mixité sur un équilibre parfait, d’un extrême à l’autre… Un très bel hommage au corps. Aux corps.
Quelle soirée !
Rien de plus à ajouter… à cela près que je reviens assurément très, très bientôt, avec plusieurs sessions d’opéra… des livres et des albums !
Chicken !


(Non, mais voilà quoi, étrange histoire que d’avoir un fou rire à l’opéra !)
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