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1/2 - Vidéo Officielle de la Flashmob du Louvre :Interview de Roxane PLANAS

1.12.09 mis en ligne par Fred


Il y a tellement de choses à dire sur ce Flashmob que je vais le faire en plusieurs fois, et à toute princesse tout honneur, Roxane qui a été la magicienne en chef de cette manifestation éclair :
Je l'avais déjà interviewé à l'occasion du Flashmob Beat It. Ici c'était pour http://www.24enfants.org, une opération destiné à soigner 24 enfants grâce à l'association de la chaîne de l'espoir.

Est-ce que c'était une opération payé ?


Je connais la Chaîne de l’Espoir depuis longtemps et quand Cécile m’a demandé d’imaginer un happening pour le lancement de l’opération « 24 jours pour 24 enfants », il a toujours été convenu que ce serait un événement que nous organiserions bénévolement pour faire buzzer l’action de la Chaîne de l’Espoir. Tout le monde était bénévole, La BAB, tout comme La Chaîne de l’Espoir, c’est avant tout un réseau de bonnes volontés mis au service d’une jolie cause. Nous avons seulement eu un petit budget pour la location du matériel (qui a été âprement négociée par notre réalisateur !), tous les cadreurs sont venus bosser pendant tout un week-end pour la bonne cause !


Combien étiez vous à organiser hors danseurs mais avec les cameramen ?


Nous sommes 6 dans La Bande à Bordel : Nathaniel (le réalisateur), Lior, John, Rachel, Yoram et moi. Pour le happening, Nathaniel a recruté 7 cadreurs parmi ses amis. Nous étions donc 13 plus 3 amis qui nous ont prêté main forte le Jour J pour la musique.


Comment c'est passé la négociation avec le Louvre ?


Au départ, je partais dans l’idée d’organiser le happening dans une gare, nous en avons repéré plusieurs, pris des photos, établi des premiers contacts…. Et un jour, je pense à voie haute et je dis devant les autres « le Louvre quand même ce serait top ». il n’en faut pas plus à La BAB, c’est la force de notre groupe, il suffit que l’un ait une bonne idée – mais irréalisable – pour que les autres soient ultra motivés. J’ai donc écris un joli mail à Henri Loyrette… mais ce qui a réellement débloqué la situation c’est l’implication de l’Opéra National de Paris et de Marie-Agnès. Brigitte Lefèvre, directrice de la danse, s’est vite laissée convaincre et en a parlé à Henri Loyrette, l’un de ses bons amis. Il faut dire que le lieu était à la hauteur des artistes qui nous ont accompagnés dans cette aventure !


Qui a décidé quoi ?


J’ai été chef de projet pour cette flashmob, j’ai apporté l’idée, le principe, la musique, les contacts… ensuite, j’ai appelé les autres et ils ont adoré l’idée ! C’est Nathaniel qui s’est occupé de toute la réalisation des plans.


Comment s'est décidé le choix de la musique ?


Dès le début, j’ai pensé au Beau Danube Bleu parce que c’est une mélodie rythmée qui permet une intégration progressive. Pour les autres musiques en revanche, ça a été plus long et fastidieux… Je suis partie 5 jours m’exiler à la campagne avec un Ipod et deux ordinateurs. J’ai passé mes journées et mes nuits à écouter de tout sur Deezer. Je faisais des enregistrements avec mon téléphone portable de choses très différentes que j’envoyais à John, il mixait proprement et nous envoyions à Marie-Agnès pour avis. J’ai sollicité tous mes amis musiciens pour avoir des idées. J’ai eu une révélation en écoutant "Hey ya" d’OutKast et c’est l’un de mes amis, qui m’a suggéré Queen et les cloches de Daft Punk. Un vrai travail collectif !

Quelques musiques que nous avons failli choisir : « That’s not my name » des Ting Tings, un passage de « Black or White » de MJ, …


Avez vous déjà un autre projet ?

Nous avons peu dormi ces dernières semaines et l’important pour l’instant est de gérer le buzz autour de la vidéo. Une fois que l’excitation sera un peu redescendue, nous pourrons réfléchir à un nouveau projet…


Merci pour ta disponibilité Roxane, exemplaire, et de ton bel enthousiasme.
La suite : les répétitions, des photos, la playlist, des musiques et plus encore dans le prochain billet.
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[ZiKomAgnes] Franz Ferdinand @ Olympia, Paris

9.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes

Le début de l'année 2009 a présenté un dilemme: soit j'allais au concert des Killers le 19 mars, soit à celui des Franz Ferdinand le 18 mars. J'offrais un place à mon frère en cadeau de Noël et la fin de l'année rimant avec pauvres économies, j'ai dû faire un choix. J'ai pris les Killers dont je connais chaque chanson de chaque albums.

Mais arrivée à la date fatidique du 18 mars, je décide de tenter de trouver une place. Après avoir fait jouer mes relations Facebook, après avoir demandé un billet à l'attachée de presse derrière @franzferdinand sur Twitter - mais en vain; je me pointe devant l'Olympia pour voir mes chances.


Pourtant, j'avais lu en ligne que la veille ils avaient pas été géniaux... Que (je cite) « les plus motivés tiraient l’ambiance vers le haut, mais le reste du public de trentenaires se contentait plutôt de taper des mains en rythme, quand il ne s’agissait pas seulement du pied. »


Partant du principe que deux concerts ne se ressemblent jamais, je tente le coup. En plus, devant la salle, je croise des anciens collègues Erasmus qui m'assurent que les écossais déchirent en live. Comble de chance: je trouve une place à un prix raisonnable (5€ de plus que le prix du billet)!


Et le concert commence...Ils ont démarré fort, avec des tubes dès le départ The Dark Of The Matinee, Do You Want To et No You Girls!
"C'est osé", me dis-je, "s'ils grillent toutes leurs cartouches dès le début!" Je me laisse aller au rythme et bientôt je suis en train de sauter et de danser, et j'ai pas arrêté de tout le concert. Ils ont enchaîné sans un seul temps mort... je me suis vite retrouvée en sueur! J'adore No You Girls:

C'est là que j'ai réalisé que je connaissais toutes les chansons, et elles prenaient une ampleur en live! Sur Ulysses, la salle était en apnée! Tout le monde a chanté en choeur, même les fameux trentenaires du fond de salle! Sans compter l'impro electro autour de la batterie! Un régal! Pour vous mettre dans l'ambiance, Ulysses:


J'ai juste regretté qu'ils aient pas joué Jacqueline mais j'ai vibré au son de This Fire! J'ai remarqué que Jacqueline n'est que trop méconnue:


Et jugez plutôt This Fire:





J'ai tellement aimé ce concert que je me suis battue avec des adolescentes pour acheter un t-shirt à la sortie! Mais pas le bouquin de cuisine d'Alex Kapranos, faut pas abuser!





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[ZiKomAgnes] Tracy Chapman @ Zenith, Paris

6.7.09 mis en ligne par ZiKomAgnes





Vendredi 26 juin, Tracy Chapman donnait un concert. Quand j'ai eu la nouvelle, tout était déjà complet. J'avais dans l'idée d'aller devant le Zénith pour acheter des places, essayer de les négocier... mais généralement je fais ça devant les petites salles, dans Paris, comme ça si ça marche pas, je suis pas à l'autre bout du monde. Le lundi, je suis donc allée faire un tour sur www.trocdeplaces.com , et oh miracle, il reste des places en 3e catégories! Le soir même j'avais deux places pour aller voir Tracy!!


Arrivés au zénith, on voit un stand bien jaune, celui d'Amnesty International – c'est le signe des musiciens engagés, tout comme on aime! On signe 2-3 pétitions, le temps d'aller chercher les bières et on s'installe. Oui parce que j'avais jamais vu le Zénith comme ça: pas de fosse, et tout le monde placé (avec un numéro, et on est prié de rester à notre place). Allons bon.
Le concert commence, et sa voix remplit la salle sans mal, surtout quand elle interprète la douce "Sing for you". Elle est là, et les frissons me traversent le corps! Son nouvel album a des rythmes plus lointains que le blues, on ressent des influences plus sud-américaines, et ce n'est pas pour nous déplaire.
Puis, elle fait une annonce: aujour'hui est un grand jour...des "MICHAEL" déchirants fusent ici et là: "C'est la Journée Internationale contre la Torture". Mais pour ne décevoir personne, elle nous joue un titre sur lequel elle dansait quand elle était petite, "I'll be there". Pour le plaisir, voilà l'originale:





Ensuite, ça c'est accéléré vers les plus connues: Fast Car, She's Got Her Ticket, et les gens se sont levés pour Telling Stories et Talkin' Bout a Revolution... Le cadeau a été l'impro sur ma préférée: Give Me One Reason... là c'est l'ultime version avec Clapton!




Elle a fait deux rappels, notamment pour la fameuse Baby Can I Hold You...Un sans faute! Je suis rentré avec un sourire de celle qui sort d'un très bon repas entre très bons amis – comblée.

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Du swing , du Tango, et plus sur les quai de seine

17.6.09 mis en ligne par Fred

Vous êtes tranquille avec des amis prêt à lancer les discussions pour le grenelle de l'apéro avec ce soir là des tables rondes sur la mondialisation de l'apéro. Quand tout à coup apparaît un monsieur avec une installation non négligeable... des haut parleur perché sur des pieds, des gros sacs.. Je me dis que ça va être un chanteur de rue et espère que ça restera agréable.. on me sussure à l'oreille qu'il s'agit de dans e sur les quais de seine .. mais pour moi il s'agissait un peu d'une légende urbaine.


Et puis ça commence... un cours d'initiation au swing .. pas mal de débutant et derrière, on devine quelques couples un brin impatient ..
Alors on se dit que ce ne sont que des cours , que c'est payant.. bref que la vie est injuste .. Ecoutez Louis de l'association HoubaSwing :


Donc vous voyiez, c'est gratuit ..  et ça se passe en deux partie .. Les débutants d'abord, apprennent les bases avec quelques personnes plus expérimentés puis ..au bout de 45 minutes c'est la soirée dansante. Deux heures sur une thématique ..

Alors je vous entend, "ouais moaaa le swing bof .. Je suis bien meilleur(e)  au Tango".. A que cela ne tienne grâce au quatre amphithéâtres dans lesquels vous ferez du Tango, ou de la danse bretonne ..etc  enfin vous vous amuserez et cela quelque soit votre age ou votre niveau.. Enjoy moi je dis.
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[Fanette] Yaroslav Gorbanevky expose ce week end à Paris dans le quatorzième

13.6.09 mis en ligne par Fred
Fanette fait partie de ce joli parcours du hasard. je me souviens avoir cliqué sur son blog il y a 10 jours, puis une discussion où j'en disais du bien, et puis il y a 30 minutes cette suggestion sur Facebook, j'adhère je regarde les statuts et puis je lis son dernier billet. Et l'évidence est là : elle est de la blugture parce qu'elle donne envie de culture. Donc, je la contacte et elle me dit ok pour ce billet et cet artiste qu'elle apprécie sincèrement. Merci Fanette avec fierté et avec humilité. Gageons qu'elle nous fasse découvrir de nouveaux trésors. Merci donc.
Yaroslav Gorbanevsky est peintre. A Paris. Une amie me contacte pour m'avertir de l'expo, et m'envoie un visuel pour me convaincre de m'y rendre.
J'ouvre le document et je tombe en arrêt devant cette reproduction.
Paysage d'août au soleil, Yaroslav Gorbanevsky
Paysage d'août au soleil, Yaroslav Gorbanevsky
Ce qui est naturellement une façon de parler, vu que j'étais déjà assise. En fait, j'ai simplement passé mon mercredi à cliquer sur Microsoft Office Picture Manager pour remettre la reproduction sous les yeux. J'ai fini par l'enregistrer en fond d'écran, pour ne plus cliquer. Du coup, je laissais le PC se mettre en veille, et j'ai écrit sur papier, pour garder le tableau sous les yeux. Après je l'ai imprimé, mais c'était moche. Finalement, je me suis demandé si ça ne vaudrait pas le coup de suborner Pierre-Henri pour qu'il m'achète la toile - tout bêtement. En effet, ce peintre fait une expo ce week end.

Pourquoi la regardais-je? Eh bien, pour comprendre pourquoi j'avais envie de la regarder. Je croyais que l'art moderne, c'était soit des salles vides, soit des tags, (bon, les tags c'était sympa, hein), soit des ronds et des carrés, sauf qu'il faut impérativement s'appeler Kandinsky (et là, on peut noter qu'un peintre qui s'appelle Gorbanevsky est déjà bien outillé pour peindre des ronds et des carrés - d'où son mérite immense de s'en abstenir), soit des trucs encore plus fous et qui me plongent dans la perplexité, des cuillères tordues enfoncées dans des pommes et des coussins de canapé et qui s'appellent "perception de proximité aléatoire" ou " systématique du néant'.
Remarquez, j'aime bien les titres (que je viens d'inventer). Ce sont les oeuvres qui me posent souvent problème.
Mais des gens qui peignent des champs ! J'ai été stupéfaite que certains osent. Peut-être que certains peintres n'ont pas peur d'évoquer les sentiments que l'on peut avoir, en été, dans un chemin, entouré de l'ombre fraîche des arbres? Je ne saurais l'affirmer. Est-il encore seulement possible de ressentir de tels sentiments? N'est-on pas seulement sensé brûler des voitures, dézinguer du Sarko (ou Christine Albanel, un plaisir qui, au fil du temps, s'émousse, et pourtant ! vite, une autre Ministre de la Culture, s'iouplé qu'on rigole, celle-là fatigue) ou acheter des biens de consommation qui vont nous rendre si heureux (quoique un peu moins maintenant, c'est la crise).
La perplexité m'envahit. Allez, je vous laisse, je mets en place une stratégie pour circonvenir Pierre-Henri. Si vous aussi vous n'en croyez pas vos yeux, n'hésitez pas à vous rendre ce week end à la journée portes ouvertes à laquelle Yaroslav Gorbanevsky participe, qui sait si vous aussi ne vous sentirez pas envahi d'une douceur étrange à la vue de ces paysages et de ces natures mortes, issues d'une autre dimension... On s'y verra peut-être.
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[JUB] La Estupidez

4.6.09 mis en ligne par Jub

Je suis conscient de mon incapacité récurrente à vous conter les détails des spectacles qui m'ont le plus épaté.
Et après tout, n'est-ce pas là une caractéristique de l'art ?
Voire même de la beauté?

Je ne saurais donc pas vraiment expliquer pourquoi j'ai aimé voir La Estupidez.

L'espace de quelques instants, j'ai cru que c'était parce-que j'étais secrètement amoureux de Marina Fois.
Mais c'est plus que ça en réalité.

Une pièce totalement délirante dans ses formes...
3h de spectacle pour une vingtaine de personnages réparti parmi cinq acteurs.
Une mise en scène au carrefour du cinéma et de la BD.
Des décors méchamment Pop Art.
Des morceaux de dialogue, emboités les uns dans les autres, superbement absurdes prises isolement, et débouchant pourtant sur une unité incontestable.



Et surtout, rentré fatigué dans le Théâtre Chaillot, j'en suis ressorti totalement rasséréné par ce désordre bouillant, avec la conviction d'avoir assisté à un spectacle exceptionnel.

"La Estupidez est l'explosion insensée mais articulée d'un moteur en pleine ébullition et - dans son harmonieux déséquilibre - elle est insaisissable, grossière, baroque, et cherche à abattre tout préjugé que mes mes acteurs et moi-même aurions pu avoir concernant les limites de ce qui est jouable au théâtre."

Et ça, c'est pas moi qui le dit, c'est Rafael Spregelburd, l'auteur de la pièce.

C'est au théâtre Chaillot jusqu'au 14 Juin 2009.
Alors Allez-y vite!

Plus de détails ici!

Article écrit par JUB

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[JUB] DM Stith / Shearwater

14.5.09 mis en ligne par Fred



J’avais besoin d’aller voir un concert ce soir-là.

Et si j’avais bien repéré il y a quelques semaines que Shearwater passait ce jour-là à Paris, je ne l’avais pas vraiment noté pour autant.

Mais ce soir-là, j’avais besoin de m’aérer les neurones, et si possible de les apaiser avec de la musique. Et un petit tour sur last.fm me rappelle la venue des cinq texans à une dizaine de minutes à pied de chez moi. Il me précise aussi qu’ils sont accompagnés d’un certain DM Stith dont j’ai vu passer le nom ici ou là ces dernières semaines, et dans ma mémoire confuse, accompagné d’avis plutôt dithyrambiques.
Et des les premiers accords de Pity Dance, que je partage ici, il se dégage de ce bonhomme-là une aura qui ne retombera pas un instant durant ce set d’une demie-heure.



Une chouette interview de l’animal se trouve sur le site popnews.

Et allez faire un tour sur sa page myspace pour vous faire votre propre opinion.

Personnellement, vu la claque prise, j’ai même acheté son album sur ITunes ce matin.

Et pas par peur du gendarme Hadopi!
Et après ça, débarque ces cinq texans de Shearwater que le Café de la Danse attendait.

Et eux aussi, je les ai aussi beaucoup aimé.

Le charisme individuel, et quelque peu hétérogène, de chacun de ces cinq musiciens se fondant étrangement dans une unité de groupe indiscutable.

Une musique tantôt épurée, tantôt saturée, et dirigée par la voix planante de Jonathan Meiburg.

C’est toute l’énergie qu’il me fallait pour cette soirée-là!
A noter pour les parisiens que DM Stith assurera la première partie de The Acorn à la Maroquinerie, ce Vendredi 15 Mai 2009!

Une note de JUB


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[JUB] Résidence Jarvis Cocker

6.5.09 mis en ligne par Fred



J’ai quelques héros.
Quelques-uns de ces êtres humains dont j’admire tellement certaines œuvres que je serais capable de défendre n’importe quelle autre production merdique, excuser voire même expliquer n’importe lesquels de leurs agissements de terriens.
Et Jarvis Cocker fait partie de ces quelques-uns.
Alors bien sûr, quand il a annoncé la semaine passée cette initiative originale de résidence dans une galerie de Montmartre, j’en frétillais d’avance !
Le fil rouge de la semaine est de répondre à la question “Qu’est-ce que la Musique ?” à travers un évènement musical qui serait une œuvre d’art vivante.
Ainsi quand je suis entré dans la galerie en cette fin d’après-midi, Jarvis et son groupe improvisaient un thème musical pour accompagner la séance de yoga qu’un enseignant donnait à trois jeunes femmes.
Demain Mercredi, les deux premières heures seront consacrées aux enfants, dont les activités seront aussi enrobées musicalement.
Ensuite, Jarvis et son groupe invitent ceux qui le souhaitent à venir avec un instrument pour improviser avec eux.
Par ailleurs, tout au long de la semaine, chacun est invité à laisser sur un cahier, un mot, une phrase, une situation à partir de laquelle le groupe pourrait tricoter une atmosphère musicale.
Le programme plus détaillé de la semaine est par ici, mais reste largement sujet à variation et improvisation.
Et pour conclure chaque journée, Jarvis et son groupe (incluant notamment Steve Mackey, le légendaire bassiste de Pulp) jouent leurs morceaux les plus récents, de façon plus ou moins préparée, comme en témoigne la vidéo saisie cette après-midi.

Cela se passe Galerie Chappe, 4 rue André Barsacq, Paris 18e, et c’est jusqu’à ce Dimanche 10 Mai 2009, avec notamment Samedi soir un concert en plein air devant la galerie.
Ne serait-ce que pour approcher une légende, allez-y !
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[JUB] Looking for Eric

28.4.09 mis en ligne par Jub
CC strayhuman

 Ce lundi soir, j'ai eu la chance d'assister à une projection en avant-première du nouveau film de Ken Loach, Looking for Eric.

Pour tout vous dire, quand je me suis rendu au club de l'Etoile, sous une pluie tombante, à peine débarrassé d'une migraine fulgurante venu un peu plus tôt me chatouiller les neurones, j'aurais volontiers été téléporté n'importe où ailleurs que sur un fauteuil de cinéma à regarder une des dernières fables sociales de Ken Loach.
Parce-qu'on pouvait bien tenter de me vendre que pour une fois Loach était comique, le fond de ses histoires est rarement coloré d'un optimisme à tout épreuve...

Et d'ailleurs, Ken Loach ne manque pas à nouveau ici d'égratigner cette société absurde, ses nouveaux riches, son argent aliénant, ou ses stades de foot aux tribunes aseptisées et inaccessibles aux portefeuilles du peuple.

Pour autant, le film ne prend sa vraie dimension que quand arrive King Eric.
Le film devient plus qu'un nouveau Ken Loach quand débarque KEN-TONA, l'ange gardien de cet autre Éric, postier mancunien dont la vie part en couilles.

Du bientôt légendaire "I'm not a man. I'm CANTONA!" jusqu'à la jouissive scène finale, les gorges peuvent se déployer et laisser les rires exploser.

Le film ne sort sur les écrans que le 27 Mai, après sa présentation officielle à Cannes.
Mais notez quelque part qu'il faudra aller le voir!

Et une bande-annonce pour vous en convaincre définitivement...
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[jub]Romain Kronenberg

26.4.09 mis en ligne par Fred
Je dois avouer que quand je suis entré dans la galerie Martine Aboucaya, à l’heure où la performance de Romain Kronenberg débutait, je n’étais pas particulièrement excité.

A vrai dire, seule trois rangées de gobelets en plastique parfaitement alignées sur le présentoir d’accueil, et superbement colorées par un liquide couleur bordeaux parvenait à m’émoustiller un peu.
Car j’ai déjà eu l’occasion de visionner ces performances modernes, qui mêlent l’image à d’autres formes d’art, musique et danse en particulier.

Et à chaque fois, j’étais resté sur ma faim.

Rien de déplaisant, parfois même quelques instants agréables.

Mais rien d’émouvant non plus, et ainsi l’impression d’assister à un exercice de style plus qu’à une véritable création artistique.
Et pourtant…

A peine, assis dans la salle de la galerie, j’ai plongé…
Comme cela m’arrive quelquefois dans ces concerts auxquels j’assiste souvent.
Je me suis immergé au creux de cette histoire qui semblait se dérouler juste devant moi.
 Sans mots.

Juste quelques images illustrées par ces notes délicatement pincées, et générant cette atmosphère amoureuse et onirique, dans laquelle j’allais me laisser aller quelques dizaines de minutes durant.
J’ai tenté de saisir cela dans les trois courtes vidéos à la fin de ce billet.

Mais croyez bien que le résultat n’est pas à la hauteur de la sensation réellement vécue ce soir là.
Allez plutôt faire un tour sur son blog, ou surtout, si vous en avez l’occasion, allez faire un tour à la galerie Martine Aboucaya, au 5 rue Saint Anastase, Paris 3e, pour toucher de plus près à l’élégance de cette œuvre.




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[jub] Matt Bauer / Troy Von Balthazar

18.4.09 mis en ligne par Fred

C’est un concert où j’ai décidé d’aller parce-qu’il m’était chaudement recommandé. Ici ou

A peine entré dans l’enceinte du Nouveau Casino, je suis séduit par l’ambiance qui y règne.
Matt Bauer est déjà sur scène, et colore de sa voix rauque le côté exclusif et intimiste qu’offre cette salle.

Arrivent quelques morceaux au banjo, comme ce Florida Rain que je partage ici, qui envoie mon esprit dans quelque désert rocailleux de je-ne-sais-quel coin du fond des états-unis.

L’ensemble du set est de cette veine délicate, et m’autorise à voguer sur la houle de quelques rêves.
Et puis, j’avoue avoir une admiration particulière pour ces musiciens capables de tenir une audience tout seuls.
Alors quand Troy Von Balthazar prend le relais de Matt Bauer, je suis aussi, peut-être avant tout même, subjugué par sa facilité à faire un set d’une musique si complexe, tout seul sur scène pendant une heure.
Bien sûr, il ne s’agit que de technique.

On sample un passage de guitare par ici, une voix par là, on apporte un enregistrement etc…

Mais je suis très sensible à cette capacité de transformer la technique en émotion…

Et cette voix… C’est la voix d’un homme qui chanterait pendant qu’il fait l’amour…

Grandiose…
Pour autant, j’aimerais vraiment pouvoir le revoir sur scène, supporté par d’autres musiciens.

Car je crois que, libéré de certaines contraintes techniques, sa performance scénique en bénéficierait grandement.
Quoiqu’il en soit, ce sont deux merveilleux artistes que j’ai vu là.

Allez donc faire un tour de ma part sur leur page myspace

Matt Bauer

Troy Von Balthazar
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[JUB] The dIPLOMAT

1.4.09 mis en ligne par Jub
Vous savez bien que je kiffe aller voir des concerts.
Que j’en suis un junkie complet d’ailleurs.
Si je n’ai pas ma dose hebdomadaire, je me sens mal.



Et vous savez aussi que j’adore écrire ce que j’y ressens.
J’essaie à chaque fois d’être juste.
Sincère, sans être méchant ni conciliant.

Mais je n’ai aucune relation personnelle avec les artistes que je vais voir.
Je connais leur musique mais je ne les connais pas pour autant.
Je n’ai jamais à me demander si ce que je peux penser va leur plaire quand le show m’a déplu…
Ou m’assurer que je reste bien impartial quand le show était énorme!

J’avais déjà eu un questionnement similaire quand j’avais vu The dIPLOMAT la première fois.
Mais je découvrais leur musique à l’époque.

Presque un an plus tard, au-delà de l’amitié que je leur porte individuellement, ils sont juste un des nombreux groupes qui occupent mon IPod.
Pas un des essentiels que j’écoute toutes les semaines certes.
Mais un de ceux que j’ai suffisamment écouté pour pouvoir identifier chaque morceau après quelques notes.
Et même mimer avec ma bouche chacun des mots de leurs chansons.

Alors, j’étais heureux de les voir enfin à Paris.
Heureux pour eux en premier lieu évidemment.
Mais heureux aussi d’aller voir un concert d’un groupe que j’aime bien tout simplement.

Et puis, j’étais content que leur concert arrive juste après celui d’un autre groupe encore jeune.
Pour disposer d’une comparaison immédiate
Bien sûr, jouer devant 1000 personnes à l’Elysée Montmartre n’est pas pleinement comparable à un concert plus intimiste au Réservoir.
Mais même considérant cela, il n’y a pas photo !
Si c’était la Nouvelle Star, The dIPLOMAT aurait juste éliminé The Virgins en une seule chanson sans personne pour soutenir le contraire.

Alors, qu’est-ce que je peux vous dire de plus que ça ?
Que j’ai sautillé comme un ado pendant presque tout le show ?
Que la dernière fois que ça m’était arrivé, c’était pendant le concert de The Kills ?
Que j’ai l’air de Messiah of the Nineties dans la tête depuis ce matin ?
Je ne peux rien vous dire de plus que ça... Vraiment. Fallait y être quoi!

Pour les images, allez faire un tout par ici
Pour un extrait de Sentimental Zoo posté en live sur Seesmic pendant le show, allez par là.
Comme d’hab’, vous avez à la fin du billet mon enregistrement du premier morceau, l’énormissime Messiah of the nineties
Le son étant un peu saturé, je vous ordonne d’aller l’écouter sur deezer par ici.

Et je vous annonce enfin que je vais m’occuper personnellement de les faire très vite revenir sur Paris.
Et cette fois-ci, amis lecteurs de karmacoma.fr, de blugture.com ou d’ailleurs, vous serez conviés et vous viendrez !



Playlist : Messiah of the Nineties /A New Beginning / Let Me Be Your Dog / Sentimental Zoo / Last Disco Bitch / Humankind Experience / Spies / Impossible Nineteen / Love On High / On The Radio / Picture Of You
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[JUB] - The Killers

20.3.09 mis en ligne par Fred

The Killers

C’est l’histoire d’un concert qui a débuté la veille.

Sur le marché noir d’un autre concert où le ticket n’est pas descendu en-dessous de 70 Euros…

Et où même mes incertaines tentatives de négoduction avec l’ouvreuse n’aboutirent pas.

Si j’avais pu entrer voir Franz Ferdinand à l’Olympia ce mercredi soir, peut-être que repu, j’aurais abandonné l’idée d’aller voir The Killers le lendemain.

Mais j’avais une revanche à prendre sur ce marché noir.

Et après une heure de poker menteur avec ces traders d’un autre genre, toujours ces mêmes hommes que je croise d’un spectacle à l’autre, mafia de proximité pour laquelle j’ai pourtant une certaine tendresse, c’est une jolie anglaise qui me cède le sésame à prix cassé que j’étais venu chercher.

Malgré cette modeste revanche, je ne débute pourtant pas ce concert dans les meilleures dispositions. La faute à ce handicap social étrange et agaçant, qui m’empêcha de demander le numéro que le regard de l’anglaise me proposait pourtant de réclamer…

Et du coup, j’étais un peu ronchon quand ces 4 ricains ont déboulé grandiloquents sur la scène du Zénith…

A tel point, que je me suis laissé allé à quelques attaques personnelles sans intérêt…

“Merde…

Le chanteur, on dirait le fils caché de Bénabar et de Jérôme Kerviel!

Et le guitariste, personne ne lui a dit que Brian May n’était plus franchement in!

Le bassiste? Merde, ils ont libéré un des Eagles ou quoi? Moi qui pensait qu’ils avaient fini par tous les enfermer…

Le batteur? Kris Novoselic, le bassiste de Nirvana, avec quelques big Mac en trop…”

Me voici donc à me focaliser sur la curieuse hétérogénéité stylistique de ces 4 mecs plutôt qu’être attentif à leur performance scénique intrinsèque!


Après un Somebody Told Me qui paraît bon an, mal an, lancer la machine, un saxophoniste fait son apparition sur le fond de la scène…

“Mais… Mais dégage de là mec! Va-t’en, c’est du Rock tout de même que diable!”

Bref, me voilà, mauvaise tête, après une demie-heure de concert à consulter gmail et twitter ayant abandonné l’idée que ce groupe pouvait me plaire…

Et puis, subrepticement, j’ai dû baisser la garde…

Petit à petit, The Killers a forcé ma coquille d’huître pour que s’insère en moi l’idée que, peut-être, une perle est devant moi…

Et quand les premières notes de Mr Brightside résonnent, je constate que mes jambes sautillent depuis un moment déjà. Et mes bras peuvent alors s’envoler…

Quand dans la foulée, au milieu de All These Things That I’ve Done, les lumières se rallument un instant, et exposent à ma vue un Zénith surchauffé du premier rang au tout dernier-rang-tout-là-bas-en-haut, je me dis qu’il n’y a apparemment que moi qui fait ma mauvaise tête.

7000 personnes sont en transe, et il est peu probable qu’il s’agisse d’une hallucination collective…

“Laisses-toi aller mec!”

Et c’est ainsi que j’ai fini par aimer ce concert.

Jusqu’à ce Jenny was a friend of mine jouissif et ce When You Were Young suite auquel on ne réclame plus rien.

Repu, j’étais enfin… et tant pis pour Franz Ferdinand!





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[JUB] - Pete Doherty

11.3.09 mis en ligne par Fred

Pete with Graham Coxon (Blur) on stage

Ce n’est pas simple de raconter comment on a vécu sa soirée avec une légende…

Car ce n’est pas anodin de voir le concert d’un artiste que je suspecte d’être en train de laisser une empreinte durable sur la scène rock.

Je dois confier ne pas bien connaitre l’oeuvre de Doherty.

J’écoute le premier album des Libertines de temps à autre, n’ai jamais trop fait l’effort d’entrer dans ceux des Babyshambles, et apprécie les derniers morceaux qu’il a sortis en solo.

Du coup, je croyais naïvement que Pete Doherty s’était assagi ces derniers temps.

Peut-être parce-que j’entendais moins parler de ses frasques dans les médias grand public…

Je le croyais jusqu’à ce que, alors que je réclamais une bière au bar du Bataclan, je l’aperçoive au loin assurer une entracte superflu entre deux des premières parties assurées par ses musiciens.

Le bougre titubait déjà bien bas, et je me mis à envisager que son set ne dure guère plus de quelques morceaux…

Mais le plus déconcertant, le plus phénoménal, et ainsi le plus gracieux, chez ce Pete Doherty de légende, c’est que la guitare et le micro semblent lui faire l’effet immédiat de 3 paquets d’Aspro 1000.

Tout au long de ce show, je suis resté scotché par l’absence de fausses notes, et surtout par la perfection du chant de Doherty.

You’re my waterloo en guise intro en solo acoustique est absolument magique et s’enchaine avec un duo de guitare somptueux par Mr Graham Coxon himself sur Arcady.

Allez, j’ose… Il y a quelque chose de Dylan chez cet animal là.

Alors bien sûr, en fan historique de Blur, j’ai kiffé de voir sur scène ce bon vieux Graham, ce guitariste hors-pair-sans-en-avoir-l’air.

Mais avant tout, j’ai été bluffé par ce mec au sommet de son art.

Ce mec et sa si élégante facilité quand il enchaine ces deux vieux morceaux des Libertines Music When The Lights Go Out et Good Old Days.

J’en arrive à me demander si son attitude rock’n'roll n’est pas surjouée.

Mais tout au long du set, l’animal a continué à s’enfiler cocktails et clopes, tout en entrelaçant comme un ange ses arpèges et sa voix.

Et quand je le vois quitter la scène juste après Time for Heroes les genoux bien bas, après avoir jeté son médiator dans la foule, il est clair qu’il est bien déchiré.

Car il faut qu’un roadie lui rappelle doucement qu’il faudrait jouer le dernier morceau prévu…

Fuck Forever des Babyshambles enflamme alors les mollets du public du Bataclan.

Avant que Pete ne s’en aille pour de bon…

Nous restons tous sur le cul, conscients sans doute d’avoir assisté à un concert exceptionnel de la dernière légende du rock.

Merci à Patrice Guinot et au blog rockerparis pour cette magnifique photo.

Merci à Oliver Peel pour la playlist réelle un peu différente de celle initialement prévue et que j’ai photographié à la fin du concert.


Playlist : You’re My Waterloo (Libertines) / Arcady / Last Of The English Roses / 1939 Returning / A Little Death Around The Eyes / Salome / Through The Looking Glass / Palace Of Bone / Music When The Lights Go Out (Libertines) / Good Old Days (Libertines) / I Am The Rain / Sheepskin Tearaway (with Dot Allison) / Lady Don’t Fall Backwards / Sweet By And By Drew / New Love Grows On Trees / Broken Love Song / Albion /// Back From The Dead (Babyshambles) / Side Of The Road (Babyshambles) / Time For Heroes (Libertines) / Fuck Forever (Babyshambles)

Ceci est un billet de l'auteur du blog Karmacoma.fr.
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Je twitte ,tu twiittes, elle twittesse, nous twiiitons, vous twittesez , ils twestivalent

30.1.09 mis en ligne par Fred
Le Twestival de Paris sera le 12 février. Réservez vos places ici :



Toutes les infos sur le blog de l'événement.

Pourquoi le twestival ?
1 / Pour rassembler une communauté.
2/ Pour collecter de l'argent pour une association de protection de l'environnement : ici l'eau.
http://www.charitywater.org/twestival/.
parce que :
Drilling a well can cost from $4,000 - $12,000 USD and many living on less than $1 a day cannot afford one in their community..
Creuser un puits coûte de 4000 $ à 12000 $ et beaucoup de ceux qui vivent avec moins de 1$ par jour ne peuvent pas se le permettre pour leur communauté.
3/ Pour voir des copains

Qui ?
Les twitteristes, twitterers, je ne sais comment les appeler. Enfin ceux qui utilisent twitter de manière plus ou moins régulière. Mais je ne pense pas que les portes soient closes pour les autres.

Comment ?
En vous y rendant avec votre réservation pêchée ici.

Quoi ?
Twitter qu'est-ce que cela ? C'est un outil de communication. Un peu comme si vous faisiez un article dans un blog mais en 140 caractères. Oui je sais on peut pas tout dire , on dit donc l'essentiel et c'est cela qui fait son succès à travers le monde :


Mais surtout, et c'est ce que les créateurs n'avaient pas prévu il y a (seulement) 4 ans., C'est que la simple réponse à la question "what are you doing ?" ( " que faites-vous ?" ) allait donner un tel engouement et surtout cette tendance à créer des conversations avec le fameux "@". D'ailleurs c'est du fait de l'utilisation de ce caractère que twitter à rajouter la fonctionnalité. Imposant de fait la conversation comme un tournant dans le développement d'Internet. Il y a en effet une grosse part de la communauté dans l'expansion de cet outil. Je m'en voudrais de ne pas dire que bien avant Facebook, ils avaient donné accès aux programmeurs extérieurs ce qui a permis de mettre en place des notions de "web services" qui aujourd'hui drainent des milliards d'Euros. Et sincèrement je ne vais pas vous parler de cette faculté de pouvoir envoyer un message avec son téléphone portable qui permet de signaler des tremblements de terre 40 min avant les agences de presse... et de lire comme une évidence désormais que "vous êtes le media".

Il y a même une chanson, mais ne vous sentez pas obligé de la chanter en commentaire Vidéo. non sérieux...





Je vous donne donc rendez-vous le 12 :)
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Ménilmontant mon amour ( éphémère )

5.12.08 mis en ligne par Fred
Bien aprés avoir torse-nus seesmicqué
Aprés de ma douce et chaude couette m'être extirpé
De ma douche non moins chaleureuse m'être expulsé
C'est mon Métro ménilmontant que j'ai pu admirer
Ce superbe graff qui avec talent s'était installé

Ménilmontant mon amour par vous Ménilmontant mon amour par vous

Sur les murs de ma station trés souvent utilisé
Mais voilà les pacmans sont arrivé
Et cette jolie œuvre ont éffacés
moins de 24 heure aprés
snif ..



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[JUB]CSS

24.11.08 mis en ligne par Fred

CSS





J’arrive suffisament en retard pour dégoter un billet à moitié prix, et louper le premier groupe White Lies.

Mais pas assez pour me soustraire à Mystery Jets. Ca faisait bien longtemps que je n’avais pas entendu un groupe qui ne m’apporte rien…

Strictement rien!

Certes, le son du Zenith fut particulièrement pourri toute la soirée. Mais cela ne fait qu’exacerber la qualite intrinsèque du groupe.

Sympathique, dynamique, jeunes kinenveul mais je vois mal ce qui pourrait en sortir de merveilleux. Même dans plusieurs années.

CSS arrive vite pour me rappeler que c’est uniquement eux que je suis venu voir.

J’exerce un repli inhabituel vers les tribunes latérales tellement le son de ce soir est pourri.

CSS… Cansei de Ser Sexy

Des brésiliens qui font du rock… Ou de la punk pop ou autre appelation de spécialiste auxquelles je n’ai jamais goûté.

Je n’aime pas trop les étiquettes…

Et pourtant, en voyant cette bande de brésiliens déjantés, ces 4 filles et ces 2 mecs, ce combo improbable, j’imagine leur histoire de façon caricaturale.

Je me dis que ces 4 meufs en ont probablement eu marre que leurs mecs jouent au foot aux quatre coins du globe. Alors, elles auraient chopé deux zivas dans une favela quelconque pour aller elles aussi s’éclater un peu partout.

Mais j’ai dit que je n’aimais pas trop les étiquettes…

Tout assis que je sois, CSS me remet du feu dans les jambes et des ressorts dans le cou. Même mes mains finissent par s’y mettre et frappent régulierement mes jambes, ou carrément se cognent entre elles…

Ils n’ont rien inventé ces six lascars. Mais ils le font très bien.

Et leur chanteuse, lovefoxxx, a un charisme phénoménal.

Même depuis les tribunes.

Music is my hot hot sex, Meeting Paris Hilton, Jager Yoga me laissaient assez perplexes en version studio, mais sont des bombinettes rudement efficaces sur scène.

Let’s make love and listen to death from above, plus élégant, est tout aussi réussi mais paradoxalement un peu moins dans le ton de ce set survitaminé.

Au final, rien à redire, rien à jeter, CSS roxxx!!!

Et ils seront à revoir sur une scène plus petite, où je veillerais à me rendre vêtu autrement qu’avec une tenue de bureau…




CSS - Festival des Inrocks - Live du Zénith de Paris - 17 Novembre 2008


PS1 : Photo de Oliver Peel… As usual! :-)

PS2: N95 en rade hier soir. Et peu de vidéo disponible 24h plus tard sur youtube. Ci-dessus l’arrivée sur scène qui donne assez la tonalité un peu dingue du reste du show



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[Karmacoma] The KILLS

30.10.08 mis en ligne par Fred
Attention jub de Karmacoma.fr est un délinquant.. Le billet que vous allez lire est issu d'un fou délirant... Je me vois obligé toutefois de l'accepter comme premier membre historique du comité de rédaction de la blugture ( nous en reparlerons ).. Heureusement un commissaire l'a interrogé.. Voici le script de l'interrogatoire :

The Kills


Monsieur le commissaire, quelques heures avant de partir pour Le Bataclan, l’enquête sur ces deux lascars était vraiment prometteuse.



Tout d’abord, leur dernier album, Midnight Boom. Un de ces diamants brut, une pépite rock instantanément inoubliable.

Ensuite, je gardais le souvenir d’une de leurs prestations il y a quelques années en première partie de Franz Ferdinand. Plus pour la scénographie très sexuelle que pour la playlist à vrai dire…

Et enfin, un bouche-à-oreille fameux de leurs deux premiers passages parisiens plus tôt dans l’année.


En somme, monsieur le commissaire, un faisceau d’indices suffisament concordant. De quoi justifier d’arpenter une petite heure le bitume devant le Bataclan pour dégoter une place pour ce concert évidemment sold-out.



Mais monsieur le commissaire, je ne m’attendais pas à un tel forfait!


Holy Fuck!!!


Déjà quand ils sont entrés tous les deux, seuls, cela paraissait bien curieux… Depuis quand on fait du rock sans batterie? Ils ont eu beau débuter en hurlant “We ain’t born typical” (U.R.A. Fever), j’ai trouvé ça bizarre…


Un bassiste au moins?


Mais vous n’y songez pas monsieur le commissaire. Lui s’occupait de tout avec sa “boite à rythme” et sa guitare. De temps à autre, elle prenait la sienne pour le seconder. Comme lorsqu’elle a invoqué son fameux Alphabet Pony.


Mais ils sont curieux ces deux-là monsieur le commissaire. Des âmes soeurs soit disant… C’est pas moi qui le dit vous savez, c’est elle! Et clairement, quand elle lui fredonnait “my little tornado, my little hurricano” (Last Day of Magic), les yeux dans les yeux seulement séparés de quelques centimètres, personne dans la salle n’en doutait.



Quand est-ce que le forfait a eu lieu monsieur le commissaire?

Tout le monde a immédiatement senti tout de suite qu’il était en train de se passer un truc grave. Mais pour moi, c’est totalement parti en vrille sur ce Getting Down bestial enchainé par un Cheap and Cheerful jouissif.


Des preuves monsieur le commissaire?

C’est simple, sur le morceau suivant, j’ai dansé comme un gorille emphétaminé sans même connaître le morceau.


Oh je ne suis pas le seul à m’être fait prendre monsieur le commissaire. Nous étions bien 1500. Il y eut même un de mes camarades spectateurs pour monter sur scène habillé en BIOMAN. Il n’avait fait que suivre leurs ordres après tout: “I want you to be crazy cos’ you’re stupid baby when you’re sane.”



De l’hypnose ?

Sans doute monsieur le commissaire, sans doute…


Après, je ne sais plus trop monsieur le commissaire. Un rappel, le public en feu, Black Balloon me semble-t’il, et un dernier morceau qu’ils ont tous deux terminés à genoux au milieu de leurs effluves sonores industrielles et inimitables…


Tout cela est passé si vite… Mais c’était tellement bon monsieur le commissaire…


Hypnotisé?


Oui. Sans doute monsieur le commissaire, sans doute…


Un dernier indice?

Mon twit à chaud


Oui, monsieur le commissaire, je vous le confirme, hier soir, The Kills m’a tuer…


The Kills - U.R.A. Fever - Live from Le Bataclan - 28 Octobre 2008

Merci à l’excellent blog rockerparis d’avoir saisi ces deux magnifiques portraits!
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[Thierry @ Expo aéronautique sur les champs elysée] Il était une fois dans l'ouest

10.10.08 mis en ligne par Fred
Thierry est un collègue de bureau, un des rares a qui je confierai les clés de chez moi et mon N95.. non pas le N95 ;-). En visite à la capitale il est allé sur les champs -élysée et m'a proposé un article.. bon je l'ai un peu encouragé en fait... Ce mec est en OR. je le kiffe ma race .. bon, certes, il a pas d'identité numérique pour l'instant , pas de blogs., pas de twitter rien que dalle.. Mais pour écrire sur la blugture il faut juste avoir du coeur... Une ovation pour les premiers pas Titoune !

Il était une fois dans l’ouest… de PARIS…
une expo un peu « space ».


… la preuve en image…





Souvenez-vous, quand vous étiez petits, vous regardiez de vos yeux ébahis ces machines volantes transpercer le ciel dans un bruit infernal. Vos parents s’amusaient même à vous voir montrer du doigt les objets en question tout en disant avec une ingénue naïveté « Oh le gros n’avion ». Le rêve n’était plus très loin. Je défie d’ailleurs quiconque, même adulte, de ne pas tourner la tête vers le ciel lorsque rugit un vrombissement anormal… que ce soit les avions de ligne, les avions de chasse ou les hélicoptères… C’est bien cette part de rêve que je voudrais émoustiller en vous par une invitation à me suivre sur les traces de l’Exposition sur les 100 ans de l’aérospatiale et l’aviation française. Elle s’articule entre le moderne et l’historique, le rêve et la technologie, les légendes volantes et les fleurons de la technologie, entre des images et des lectures…


Pour le côté pratique (et rébarbatif… car comment voulez-vous exprimer des sentiments et de l’émotion dans un descriptif ?), vous trouverez cette exposition dans la partie basse des Champs-Elysées jusqu’à la Place de la Concorde. Elle est constituée de zones réparties sur les 2 esplanades autour de l’avenue : on retrouvera ainsi les zones « espace », « aéronautique
espace environnement », « propulseurs », « équipements », « aviation militaire », « aviation légère », « hélicoptères », « aviation civile » et même « espace métiers formation », si vous voulez vous renseigner sur des jobs dans ce secteur. Chaque zone est composée d’immenses
stands et de matériels exposés, et toutes les grandes sociétés françaises REPRESENTATIVES du
savoir-faire français en matière d’aéronautique sont là : EADS, SAFRAN (=SNECMA+SAGEM), DASSAULT, EUROCOPTER, MBDA, THALES, et bien d’autres encore. Pour clore le chapitre « annonces », sachez que l’initiateur de cette manifestation est le GIFAS (Groupement des Industries Françaises Aéronautiques et Spatiales né en 1908).

En tout cas, dépêchez-vous car tout sera terminé le dimanche 18 octobre. Cela dit, vous pourrez toujours assister au déménagement des éléments exposés… trois fois rien… un RAFALE entier, un drone espion, un radar ambulant, des hélicoptères, des avions, un camion porte-missiles, plusieurs nez d’airbus (dont celui de l’A380),une voilure d’airbus, des… STOP ! N’en jetez plus ! Ce doit être impressionnant, certes, mais pour ceux qui n’ont pas envie d’attendre 2h du matin pour voir ce spectacle, l’exposition est ouverte tous les jours jusqu’à 20h en clair ou en illuminé (hé oui, nos industriels de l’aéronautique ont bien pensé que la nuit arrivait vite désormais).


























Ah, une question à ma droite, oh combien légitime…

Et que faire si l’on n’est pas militaire pour un sou, ni pour un franc, ni pour un euro (et je ne parle pas des dollars…) ? Réponse de l’auteur : la moitié de l’exposition est réservée à l’aviation civile (et toc)…


Que faire alors si on est récalcitrant au côté scientifique et technologique forcément mis en avant dans cette exposition ? Réponse de l’auteur : il y en a pour tout le monde… histoire, culture, photographies, géopolitique, environnement. Et, au hasard des stands et des matériels exposés vous trouverez le contact chaleureux d’hommes et de femmes, du sérail, prêts à vous expliquer et vous communiquer leur passion. Et, premier argument suprême, vous utilisez certainement un téléphone portable, vous regardez certainement la télé… la moindre des choses, c’est d’avoir de la reconnaissance pour le domaine aéronautique et spatial qui vous permet TOUT CA. Deuxième argument suprême, vous pourrez admirer des pièces de collection, comme le dernier avion qu’utilisa Jacques BREL aux Iles Marquises ou le Blériot IX.

OK OK. Bon alors, que faire si on n’aime que la culture « branchée » ou « off » ou « tout court »… Là, il reste… le Mondial de l’automobile et son ode à l’esthétique… Mais cela est une autre histoire que votre humble serviteur peut également vous raconter car (1) j’ai vécu les 2 expériences et (2) l’analogie entre l’aéronautique et l’automobile n’est pas si éloignée.

Une dernière remarque ? OK, c’est parti ! Que faire, enfin, si on a horreur de la foule ? Ah là,
j’avoue qu’il est difficile de faire autrement… J’ai lu le chiffre de 600.000 visiteurs (599.997 en m’enlevant moi et ma cellule familiale) rien que pour le week-end des 4 et 5 octobre !!!! Après, il faut relativiser. Ce n’est pas pire que le quotidien du RER B… ou un concert de Steevie Wonder, de Keziah Jones ou de Céline Mastrorelli, hein Fred ?


Un conseil, ne vous posez pas tant de questions, ALLEZ­-Y ! PROFITEZ ! Et pas seulement pour se donner un bon coup de chauvinisme à la française (de temps en temps, cela fait du bien pourtant… face à nos potes d’outre-Atlantique par exemple), mais aussi pour voir des gens, des centaines de gens, des milliers de gens, des jeunes, des vieux, des blancs et moins blancs, des femmes et des moins femmes, des grands, des tiots biloutes (Excusez, c’est mon côté nordiste qui ressort), des aéronauphiles et des curieux… avec tous en commun, cette lumière dans les yeux, celle qu’ils avaient étant petits face à des engins « merveilleux », qu’ils regardaient dans le ciel, en rêvant…


EN RESUME, LE DEPLACEMENT VAUT LE COUP. J’AI AIME ET VOUS
AIMEREZ.


Allez, je ne résiste pas à l’envie de vous montrer que le Mondial de l’automobile, vitrine de ce gigantesque secteur qui participe à la fois à la vie et à la destruction du monde, offre de belles surprises… dont quelques prototypes bien sentis, véritables œuvres d’artistes du coup de crayon (vive l’informatique quand même)… et, à ne pas manquer, la superbe exposition de taxis du monde entier… des « yellow cabs » de New York, aux bonnes vieilles Mercedes germaniques en passant par le taxi-bus, encore en fabrication, typique de Manille. Bon, si vous aimez les belles italiennes, un conseil… visez plutôt les heures creuses et si vous voulez toucher… c’est sur invitation… En gros, il faut déjà en posséder une… J’arrête de monopoliser l’antenne de mon ami Fred, déjà qu’il trouve que je radote un peu. A bientôt, merci de votre lecture.

[Fred : Meuh non tu radotes pas ... ]

























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De Patty smith à Jacques Brel en passant par les Nabaztag, La nuit blanche était étoilée

7.10.08 mis en ligne par Fred
Samedi soir je ne suis pas aller voir Patty Smith, je me doutais que
quelques personnes seraient là et qu'il y aurait des vidéos. pas de photos par contre :( ...


en lieu et place je suis allé voir l'Opéra des Nabaztag. Oui j'ai eu la patience d'attendre 1h30 ...


Opéra de Nabaztag par vous





Aprés tant d'émotions je me suis dirigé vers ce qui allait être réellement le clou de ma soirée.
L'exposition Jacques Brel.

Arrivée à l'exposition Jacques Brel

Cela restera certainement un de mes plus grand souvenir de la soirée. En effet j'ai tant appris pendant la visite. J'ai appris à quel point Jacques était passionné par l'aviation, qu'il aurait voulu être Berlioz. J'ai appris également qu'aux iles marquises il s'occupait de faire la livraison du courrier en avion. J'ai vu les quatres affiches du 3 baudets ou il a fait ces premiers pas sur scène en France... et comment on le voit monter affiche aprés affiche en haut. Il y avait également dans tout les manuscrits de ces chansons un bout de sa vie. Et cela n'aurait guère eu d'importance si on entendait pas en même temps ses chansons faites avec tant d'intensités. Et ces mains, ces mains... C'est un de ces musiciens qui lui a conseillé de ne plus jouer de la guitare, arréter de faire les arrangements pour laisser aller sa passion. Tant d'acteurs débutants se demande ce qu'on peut faire avec des mains...




La vente aux enchères aura lieu ce Mercredi 8 octobre à 17h..

Eglise Saint Paul par vous

Je suis sorti de cette exposition un peu sonné et j'ai marché un bon bout de temps. Du 76 faubourg saint-honoré (en face de l'élysée ) jusqu'à l'Opéra Garnier ou j'ai pris le RER en direction de la Gare de lyon ou m'attendait les danceuses Indiennes..



un peu frigorifié ..certe...

Re: La 7ème Nuit Blanche de Paris:bollywood

Et aussi avec beaucoup de monde .. et c'est juste avant les premières gouttes de pluie que j'ai filmé ces dernières images...

Re: La 7ème Nuit Blanche de Paris:bollywood

Échappé vers le métro Saint Paul, je vois une longue file d'attente qui avance de manière certaine... Je m'y met sans trop savoir ou je vais. j'avais prévu de regarder une mise en scène d'univers 3D. Mais finalement je me suis retrouver dans L'église Saint Paul pour la première fois de ma vie. 5 ecrans sont disposés dans le coeur de l'église.


Le passage

En sortant de cette "euh.. je sais pas" j'avais conscience que les evénements que j'avais choisi allaient se terminer. j'ai pris l'option d'aller voir du coté des quais Saint-Martin pour voir des zones Photosensibles..

La beauté de ce genre d'événements c'est le hasard des rencontres artistiques.. et là ce fut assez marrant d'arriver sur le lieu et de découvrir ces objets...

Re:La 7ème Nuit Blanche de Paris:surface photosensible

ça donne l'envie de se transformer en prof pour expliquer comment fonctionne ces surfaces qui "enregistre" la lumière qu'elle reçoit ( positif ) et la renvoie lorsqu'il fait noir .. du coup les endroits qui n'ont pas reçu de lumière ne renvoie rien (Négatif):
Surfaces Photosensibles positif par vous


Surfaces Photosensibles négatif par vous


Assez ludique et je suis rester pas mal de temps à faire l'idiot avec ce machin...

voilà ma nuit blanche .. JE suis rentré à pied parcequ'à 3 heures.. J'en ai pas fait 10 pour cent de ce que je prévoyais. Et evidemment je regrette pas mal de choses.... Richard Ying était à montparnasse où il a pris de trés belle photos. Il y avait également Henry Kaufmann qui s'est joliment fait "photographié" à l'expo Miki Nitadori.

Patti Smith "nuit blanche" eglise St Germain Paris Oct 2008
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