Affichage des articles dont le libellé est Cité de la musique. Afficher tous les articles
Arcade Fire + Google = ❤ HTML5
21.10.10 mis en ligne par Fredet même avec la possibilité de faire des cartes postales électroniques :
Vraiment maintenant je sais que tout est possible sur le net ... C'est vraiment l'art du web poussé à son paroxysme. Bravo !!
[Source]
ça m'a fait découvrir le site http://www.chromeexperiments.com/ le paradis des geeks au tempérament un peu artistique.
Bon l'embêtant c'est qu'il faut avoir Chrome , IE9 , Safari 5 ou le dernier Firefox.
[Sabine] We want Miles : oh yes we do !
27.10.09 mis en ligne par FredC’est toujours un plaisir de partager l’ambiance d’une inauguration. Timing de soirée, petite foule à l’entrée, on sent l’événement et la curiosité de la nouveauté. Le 16 octobre pour l’expo We want Miles, à la cité de la musique, le tout paris était au rendez-vous.
Parler d’un événement culturel est, pour moi, un exercice épineux. Que dire qui ne soit déjà su d’un demi-dieu du jazz ? Que partager qui ne soit ne soit dit, redit et convenu ? Combien en dire quand on n’est pas expert d’un sujet qui compte autant de passionnés ? Alors encore une fois je prends le parti de ma subjectivité.
J’ai déjà pu l’évoquer sur ce blog, je comprends mal comment on peut taxer le jazz d’élitiste. La vie et l’oeuvre de Miles Davis en sont une nouvelle preuve. C’est l’histoire d’un p’tit black fils de bourgeois, encouragé par sa mère à se fondre dans la société américaine dirigée par “les blancs”, qui pourtant choisit comme instrument la trompette -emblématique de sa communauté. De Saint-Louis à New-York en passant par Paris, il deviendra un des plus grands trompettiste de son temps, un artisan du jazz, star incontestée dans le monde entier.
La cité de la musique nous raconte son parcours, ses partenaires mentors et disciples, l’évolution de sa musique,celle du mouvement jazz et son apport à celui-ci. Avec toujours toile de fond le parcours humain de l’artiste, ses femmes, la drogue, le poids de la couleur noire de sa peau et son voeu d’”être blanc”, la soif de reconnaissance et la fierté communautaire.
Le matériel présenté est de grande qualité avec quantité de pièces originales prêtées entre autres par la famille de Miles Davis (qui a pointé son nez et son fort accent amerloque à l’inauguration). Vinyles, partitions, photographies, courriers, films, instruments et bandes son live en fond sonore et en libre écoute font la richesse de cette expo. Mais sa grande valeur ajoutée, c’est selon moi dans sa scénographie qu’elle réside : murs, sols et plafonds noir, itinéraire chronologique (8 étapes thématiques, chacune pour une période de la musique de Miles) dont on peut s’évader librement, alcôves en forme de sourdine pour faire honneur à des temps forts et pièces phares de l’exposition, font de la visite une plongée dans la nuit du jazz. Incontournable.
We want Miles, exposition à la Cité de la Musique , 221 avenue Jean Jaurès, 75019 Paris. (métro Porte de Pantin)
Du mardi au samedi de 12h à 18h, le dimanche de 10h à 18h, nocturne le vendredi jusqu’à 22h.
Le site de l’expo
La billetterie en ligne
Du mardi au samedi de 12h à 18h, le dimanche de 10h à 18h, nocturne le vendredi jusqu’à 22h.
Le site de l’expo
La billetterie en ligne
L'hommage à Michael Jackson des prisonniers philippins
28.6.09 mis en ligne par Fredça je ne devrais pas le dire, tant le monde parisien dans lequel nous vivons est plein de cynisme, mais voilà cette vidéo-là m'a ému : à l'idée qu'un gardien de prison (le compte youtube ) décide de mettre en branle ses prisonniers ( habitués à ses facéties par ailleurs ) et fasse cet hommage à Michael Jackson provoque chez moi .. - eh oui - une bouffée de larmes .. Oui on dira ce qu'on voudra mais ce mec aurait-il continué à faire ces chorégraphies si sa première vidéo de Thriller n'avait pas fait 25 millions de vues sur Youtube ? (et je laisse de côté mon émotion en ce qui concerne Michael Jackson ).
La page faite par des utilisateurs pour décrire cette prison de réhabilitation à Cebu aux Philippines.
Internet , le web et en particulier les réseaux sociaux ont changé de manière irrémédiable notre manière d'accéder aux échanges et notre manière de créer. Ici on en a la preuve encore une fois. Voici la vidéo faite après 10 heures de répétition le 27 Juin 2009, il y a à peine 24 heures.
Il s'était déjà fait remarquer par cette vidéo de Thriller en 2007 :
Toute l'histoire est un immense hasard au départ, il s'agit du directeur de la prison Byron F Garcia qui veut montrer aux autres prisons une méthode expérimentale de réhabilitation. Cela dans une prison qui était auparavant en perdition. (corruption, gang, violences ). Aujourd'hui ils en sont à leur deuxième chorégraphe plus expérimenté que le premier, :cette femme dénommée Gwen Laydor a probablement réalisé cette dernière chorégraphie.
Le "concept" de la prison est expliqué dans la vidéo qui suit : à côté d'un système de sécurité qui somme toute semble le minimum dans des pays occidentaux, celui de cette prison est "divide and rule" (la séparation et la règle ), en effet ils considèrent que les gangs pullulent et que cela est la principale raison des échecs de réhabilitation.
L'idée est de briser la familiarité entre prisonniers afin que la transmission des valeurs de gangs ou entre gardiens ne se fasse plus. 1 /En séparant les corps de police censés s'occuper des prisonniers : 4 corps de police différents et aux statuts différents s'occupent des prisonniers et des visiteurs. dont une qui est une milice privé pour fouiller les trois autres . Ensuite 2 / la prison n'a aucun contrôle sur son financement. Tout est fait directement du département de justice pour éviter toute corruption. 3/ L'argent est illégal dans la prison , les prisonniers doivent faire confiance aux gardiens pour acheter quoi que ce soit..4/ le Fitness : un esprit sain dans un corps sain qui nécessite donc de la discipline. Le principe ayant été mis en musique et c'est là que l'on arrive à nos fameuses chorégraphies.
Il y a également: la "décongestion" préventive (je suis preneur d'un meilleur mot ). La prison ferme ses portes quand elle est pleine pour éviter toute surpopulation. Ensuite une cérémonie de réhabilitation avec un diplôme est faite dans le village dont est issu le prisonnier :
'Rendez le fier de son renouveau et il deviendra un bon citoyen'
Bon moi je trouve ça un peu fumeux, d'autant que c'est raconté par le consultant en sécurité qui fait les films et dirige la prison pendant ce programme. Mais il faut reconnaître qu'en termes d'image de soi cc'est quand même mieux danseur que tueur, violeur ou escroc ..
Quant à ce qu'en pensent les prisonniers - et ce serait bien la première fois que l'on se préoccupe de ce que pense un prisonnier-, il y a beaucoup d'avis positifs dans les interviews .. On peut se dire que de toute manière ils font un exercice de fitness comme un autre plus intéressant que de casser des pierres...
Voilà maintenant que j'ai bien rationalisé tout cela je vais pouvoir regarder pour la quinzième fois des prisonniers à l'autre bout du monde danser sur Ben, I'll be there et we are the world .. snif..
[ZiKomAgnes] Mon emergenza – Un ange passe
25.6.09 mis en ligne par Fred
J'ai eu la chance de me retrouver à la finale du fameux tremplin Rock Emergenza le dimanche 14 à l'Elysée Montmartre. Pour la petite histoire, ça faisait des années que j'étais pas allée à l'Elysée, alors qu'à une époque, c'était ma salle parisienne préférée.
Je n'étais pas là pour soutenir un groupe, j'ai retrouvé des potes sur place – au carré VIP! La dernière fois que des amis ont participé au festival Emergenza, c'était il y a une décennie environ, mais le principe n'a pas vraiment changé. J'aime bien le concept de venir voir un groupe que tu adores, le soutenir, l'aider à faire sa place dans le milieu de la musique.
Je n'étais pas là pour soutenir un groupe, j'ai retrouvé des potes sur place – au carré VIP! La dernière fois que des amis ont participé au festival Emergenza, c'était il y a une décennie environ, mais le principe n'a pas vraiment changé. J'aime bien le concept de venir voir un groupe que tu adores, le soutenir, l'aider à faire sa place dans le milieu de la musique.
Dans mon contexte, j'étais curieuse d'écouter de nouveaux groupes. Il y en avait pour tous les goûts: il y avait du rock, du funk, de la soul, de l'alternatif, un peu de punk... En 25 minutes c'est difficile de défendre ses couleurs, et pour nous spectateurs, on passe du coq à l'âne en 2 minutes de battements.
Et au milieu de cette effervescence, ce déploiement de talent, d'applaudissements à tout rompre, un groupe m'a chatouillé les oreilles par son énergie étonnante – j'ai donc écouté plus attentivement. En fin de compte, j'ai coupé court à ma socialisation pour me focaliser sur la scène. Un type en costard courrait d'un bout à l'autre de la scène, une guitare acoustique en bandoulière. Il m'a fait sourire par ses références continuelles à sa Normandie natale (même si je suis fière d'être rattachée au Languedoc).
Et puis surtout, mon pied n'a pas pu s'empêcher de battre le sol en mesure. Catégorisé dans « Chanson », je placerai le style proche de Matmatah, avec l'énergie de Déportivo, et - allez savoir pourquoi - un petit je-ne-sais-quoi de Tri Yann. Bon tout ça vient du même coin, ils ont été élevés à coup de Vieilles Charrues, et ce dès le biberon, donc forcément!
Moi je vois ça comme une relève du Rock Français, bien plus dynamique que ce que les BB Brunes ou autres ont à apporter.
Pour voir ce que j’ai vu, c’est sur YouTube :
Pour écouter les autres titres, c’est sur MySpace : http://www.myspace.com/unangepassemusic
Khalid K, l'homme au milles voix ...
24.3.09 mis en ligne par FredKhalid K est un homme avec un talent exceptionnel : il arrive avec plusieurs enregistreurs numériques à composer des musiques .. euh non des univers d'abord un mode d'emploi pour comprendre comment Khalid exécute son miracle puis, un univers maghrébin.
Julien Baer - Le LA
22.2.09 mis en ligne par thefreeboxer
Toujours aussi doux, les onzes titres qui composent cet album est également remarquable par ses petites pointes d'acides qui en font, une fois de plus, une belle oeuvre caractéristique de Julien Baer.
Enregistré au studio Ferber, Le LA est le fruit d'une longue écriture, d'un long travail de relecture, de trie et nous offre une sorte d'autoportrait de son auteur.
Bref, si vous aimez les petites mélodies douces, cet album est fait pour vous...
Julien Baer (site officiel)
[KARMACOMA] : The Divine Comedy
24.9.08 mis en ligne par FredÀ la phrase « Hier soir, à la Cité de la Musique, c'était Palavas-les-Flots ! », des frissons m'ont envahi... merci !! Troisième billet de Jub sur la Blugture. Il ne déroge pas à la règle de partager le bonheur. Merci...
Quand j'étais môme, j'ai habité quelques années près de Montpellier. De temps à autre, mes parents nous faisaient la surprise de nous emmener à la grande fête foraine de Palavas-les-Flots.
J'adorais ça. Pendant quelques heures, ça partait dans tous les sens ! Train fantôme, Cracheurs de feu, Galerie de miroirs, barbapapas, etc. The very best of la fête foraine !
Si mon petit frère se devait à l'époque d'assurer le rite de la crise de larmes lorsque l'heure de partir arrivait, j'étais pour ma part totalement repu de ces instants incroyables.
Tant de détails à nous re-raconter que la demie-heure de voiture qui suivait était insuffisante pour tout décrire.
Hier soir, à la Cité de la Musique, c'était Palavas-les-Flots !
Mais mon frangin, coincé dans une piaule d'hôtel à Nancy, n'était pas là. Et il m'a manqué le bougre, car je fus frustré de n'avoir personne avec qui partager ces futurs souvenirs
éternels...
Si j'avais pris le temps de me poser la question, j'aurais bien fini par deviner ce que Neil et sa bande tramaient.
Entre nous, ils n'avaient rien à faire ici.
Pas de nouvel album, deux concerts parisiens isolés de toute tournée européenne...
Neil Hannon est francophile bien sûr...
Rappelant à l'envie son admiration pour Brel ou Gainsbourg... Hum...
Concerts parisiens uniquement... Hum...
Bon sang, mais c'est bien sûr. The Divine Comedy vient chanter son amour de la chanson française !
Bah fuck alors !
Pourtant, je ne pensais qu'à un clin d'oeil inaugural et magistral quand les premiers mots d'Amsterdam de Brel ouvrirent le set.
Europop est d'ailleurs vite venu remettre les choses en ordre.
Sauf que pour annoncer le troisième morceau, Neil dit timidement dans un français à la sauce rosbif « poupée de cire, poupée de son »...
Ça commençait à devenir louche...
Pas le temps d'halluciner que le poppy Generation Sex nous ramène à nouveau aux affaires courantes.
Mais il continue le coquin ! Et reprend une des chansons écrites il y a 2 ans pour Charlotte Gainsbourg, The songs that we sing.
3 reprises d'artistes français sur les 5 premiers morceaux ? Le compte est bon !
Ayant noté le second pupitre installé sur la scène, j'espère même quelques instants voir la discrète Charlotte monter sur scène...
Patience, Jub, Patience...
Il faut attendre un peu.
En dégustant un fantastique Les playboys, tellement incongru que j'ai la pulsion de le partager immédiatement.
Puis les plus traditionnels sautillements de poppeur de Becoming more like Alfie, la majesté de When the lights go out all over Europe avant une reprise non-moins surprenante de l'élégant Anita Petersen de Delerm...
Et enfin, le premier guest arrive...
C'est le Vincent en question qui se pointe pour massacrer chanter-à-la-Delerm Songs of Love.
Et ainsi de suite pendant 2 petites heures...
Brassens et Les copains d'abord...
Gainsbourg qui croise Air sur une reprise d'Initials BB remixée avec Sexy Boy...
Daphné est alors sur scène, et prêtera encore sa voix puissante pour partager le somptueux If...
Tonight we fly enchante la salle pour conclure plus classiquement la première partie du set.
Le bouquet final débute avec Joe le Taxi (!!) au cours duquel Delerm réapparait sur scène pour singer la Vanessa d'il y a 20 ans.
Puis National Express nous prépare à l'apothéose, ce petit quelque chose qui nous manquait pour que la saveur délicate de ce spectacle magique dure jusqu'au week-end.
Conclusion twittée à chaud...
Don't tell anyone but... NEIL HANNON IS A PURE GENIUS !!! He's alive and well and was playing in Paris tonight.
À froid, je ne dirais pas mieux.
Playlist :
Amsterdam (Brel) / Europop / Poupée de Cire (France Gall) / Generation Sex / The songs that we sing (écrit pour C. Gainsbourg) / Les Playboys (J. Dutronc) / Becoming more like Alfie / When the lights go out all over Europe / Anita Petersen (Delerm) / Songs of Love (Guest Vincent Delerm) / Home (écrit pour J. Birkin) / Our Mutual Friend / Les copains d'abord (Brassens) / A lady of a certain age / Initials BB (Gainsbourg) + Sexy boy (Air) (Guest Daphné) / If... (Guest Daphné) / L'amour est bleu (Vicky Leandros) / The Summerhouse / Je changerai d'avis (F. Hardy) / Tonight we fly // Joe Le Taxi (V. Paradis) / National Express // Something for the Week-End.
The Divine Comedy - Amsterdam (Jacques Brel) - Live in Cité de la Musique (Paris)
Par Jub.