Affichage des articles dont le libellé est sebika. Afficher tous les articles
[Sebika] Pop de Chambre
30.7.09 mis en ligne par FredLAZING ON A SUNDAY AFTERNOON…
Image Fred2baro. Revolver au square Jean XXIII,
dimanche 26 juillet 2009.
Le hasard veut parfois que l’on fasse de jolies rencontres. Rencontres amicales, rencontres amoureuses, rencontres musicales, littéraires, picturales, sculpturales, cinématographiques… et autres en “ale”, “ique”, etc.
Je crains que ma vie ne soit entièrement dévouée à ces rencontres… que je gère généralement seule, jalousement. Mais pas toujours.
C’est ainsi que samedi dernier, alors que par le plus pur des hasards (donc) j’allumais la télévision sur la fin d’un JT… mes oreilles se sont attardées plus que de raison sur l’information (au JT, tout est relatif), bercées par de douces sonorités amenées par un jeune groupe parisien : Revolver.
C’est ainsi que samedi dernier, alors que par le plus pur des hasards (donc) j’allumais la télévision sur la fin d’un JT… mes oreilles se sont attardées plus que de raison sur l’information (au JT, tout est relatif), bercées par de douces sonorités amenées par un jeune groupe parisien : Revolver.
Revolver – Leave me alone (extrait de l’album “Music For A While”).
Revolver est ainsi un jeune groupe, composé de trois jeunes hommes talentueux.
Pourquoi Revolver ? Si vous vous posez encore la question c’est que vous n’êtes certainement pas très familiers des Beatles…
Je découvrais plus en profondeur ce trio dimanche, Square Jean XXIII, derrière la cathédrale Notre-Dame (dois-je rappeler à certains qu’il n’y a qu’une seule cathédrale dans notre belle capitale ? – private joke inside).
Une rencontre toute en douceur, enrobée par la fraîcheur apaisante des arbres environnants… Après quelques hésitations (la malédiction du Tour de France me poursuivant), les notes s’envolèrent et la pop rejoint la musique de chambre, à quelques pas de l’éternité.
Une rencontre toute en douceur, enrobée par la fraîcheur apaisante des arbres environnants… Après quelques hésitations (la malédiction du Tour de France me poursuivant), les notes s’envolèrent et la pop rejoint la musique de chambre, à quelques pas de l’éternité.
Un lieu, une rencontre.
Je suis ravie d’avoir découvert ce groupe à cet endroit précis, riche d’Histoire, non seulement dans son sens le plus noble, mais aussi à échelle plus feutrée. C’est en effet à la Maîtrise Notre-dame de Paris que le noyau du groupe se formait autour d’Ambroise et de Jérémie. Et ce n’est que plus tard que Christophe vint achever cette formation…
Je suis ravie d’avoir découvert ce groupe à cet endroit précis, riche d’Histoire, non seulement dans son sens le plus noble, mais aussi à échelle plus feutrée. C’est en effet à la Maîtrise Notre-dame de Paris que le noyau du groupe se formait autour d’Ambroise et de Jérémie. Et ce n’est que plus tard que Christophe vint achever cette formation…
Il se trouve que je ne suis pas allée seule à ce concert, puisqu’apprenant sa tenue, j’avais conquis les foules avec un teasing absolument époustouflant… (ou pas).
Quoiqu’il en soit, Fred2baro m’accompagnait pour l’événement et se chargeait de la partie images/vidéos.
Pour la Blugture, il réussit même à glaner une interview, dans un pur style improvisé… Et en toute modestie, je vous transmets dès à présent cette approche à-corps-rapprochés du groupe.
Quoiqu’il en soit, Fred2baro m’accompagnait pour l’événement et se chargeait de la partie images/vidéos.
Pour la Blugture, il réussit même à glaner une interview, dans un pur style improvisé… Et en toute modestie, je vous transmets dès à présent cette approche à-corps-rapprochés du groupe.
Entretien réalisé par Fred2baro, avec la généreuse participation du groupe Revolver, Square Jean XXIII, Paris, le 26/07/09.
N’étant pas coutumière de l’interview improvisée, ni même des rencontres avec les artistes, j’ai suivi de loin ces quelques événements… ne lâchant que l’ultime question que je rêve intimement de poser depuis des années aux artistes : “Gèrent-ils eux mêmes leur MySpace ?”. Non mais c’est vrai quoi… Si je me doute que les groupes de renommée nationale/internationale de longue durée confient cette tâche à d’autres… Je me pose souvent la question pour les jeunes groupes. Il est certain qu’au tout début l’impulsion vient de l’intérieur… Mais ensuite ?
Et bien… la réponse fut ainsi en demi-teinte… rassurante pour les fans environnantes… (des demoiselles, vous n’en douterez point) : oui, et non. (Haha ! je vous ai bien eus !)
Et bien… la réponse fut ainsi en demi-teinte… rassurante pour les fans environnantes… (des demoiselles, vous n’en douterez point) : oui, et non. (Haha ! je vous ai bien eus !)
En bref, j’ai bien accroché sur ce concert bucolique… et pense aller voir à la rentrée ce que Revolver a à offrir en salle.
Une rencontre pétillante avec de jeunes musiciens de talent… qui j’en suis sûre iront loin.
Bravo à eux, donc. Et je les remercie particulièrement… pour l’entretien… mais aussi parce qu’une formation de ce type avec un violoncelliste, ça ne se voit pas tous les jours… Et ceux qui me connaissent… connaissent également mon amour pour le violoncelle. Que j’aimerais tant incarner. Posséder. Faire vibrer, pour lui rendre ce qu’il me donne en mille.
Bravo à eux, donc. Et je les remercie particulièrement… pour l’entretien… mais aussi parce qu’une formation de ce type avec un violoncelliste, ça ne se voit pas tous les jours… Et ceux qui me connaissent… connaissent également mon amour pour le violoncelle. Que j’aimerais tant incarner. Posséder. Faire vibrer, pour lui rendre ce qu’il me donne en mille.
Et pour se quitter dans la joie et la bonne humeur, je vous invite à écouter cette chanson, qui j’en suis sûre vous fera passer un bon début de journée :
Revolver – Get Around Town (extrait de l’album “Music For A While”).
[Je m'aperçois que j'ai totalement laissé de côté l'aspect musical de la chose... Mais il se trouve que vous avez aussi des oreilles... et qu'ils expliquent eux-mêmes très bien le pourquoi du comment.]
A bientôt !
[Sebika]- GRANDEUR NATURE…
26.7.09 mis en ligne par FredGRANDEUR NATURE…
Enki Bilal - Animal'Z, mars 2009
En rentrant dans mes quartiers parisiens, je voyais il y a quelques jours une affiche troublante. En gros caractères, les nom et titre Enki Bilal et “Animal’z” apparaissent sur un format vertical… En fond, le dessin de couverture de l’album du même nom…
Sur le moment, toute excitée par cette découverte et n’ayant pu découvrir le pourquoi du comment, je poursuivais ma route en me disant qu’arrivée chez moi, il faudrait que je parte à la recherche des informations manquantes.
Or, une fois chez moi, de toutes autres idées m’occupaient. Assez pour que j’oublie cette histoire… jusqu’à hier soir où je tombais nez à nez avec cette affiche en attendant mon métro station Réaumur-Sébastopol.
Le mystère s’éclaircit donc rapidement : cette affiche présente l’exposition qui se tient actuellement à l’Hôtel Marcel Dassault, à Paris, où quelques 350 dessins originaux de l’album Animal’z se donnent en spectacle.
Sur le moment, toute excitée par cette découverte et n’ayant pu découvrir le pourquoi du comment, je poursuivais ma route en me disant qu’arrivée chez moi, il faudrait que je parte à la recherche des informations manquantes.
Or, une fois chez moi, de toutes autres idées m’occupaient. Assez pour que j’oublie cette histoire… jusqu’à hier soir où je tombais nez à nez avec cette affiche en attendant mon métro station Réaumur-Sébastopol.
Le mystère s’éclaircit donc rapidement : cette affiche présente l’exposition qui se tient actuellement à l’Hôtel Marcel Dassault, à Paris, où quelques 350 dessins originaux de l’album Animal’z se donnent en spectacle.
Mon histoire avec Enki Bilal remonte au lycée, période bénie où je m’ouvrais corps et âme aux délices du monde. C’est d’abord avec les albums des “Légendes d’aujourd’hui” (La Croisière des oubliés, Le Vaisseau de pierre et La Ville qui n’existait pas) que j’apprenais à connaître Enki Bilal, conquise dès les premiers coups de crayons. Ces albums résonnent en moi depuis lors… et après les avoir perdus durant de longues (trop longues) années, ma soeur me les offrait, réunis en une trilogie, l’hiver dernier. Mes préférés je pense, bien que j’aime également tous les autres albums, que je possède jalousement, veillant sur eux avec amour et allégresse. De Partie de chasse aux Phalanges de l’Ordre Noir… en passant par la Trilogie Nikopol la Tétralogie du Monstre et Le Sarcophage… chez Enki Bilal, je ne laisse rien… si ce n’est son cinéma, qui me laisse quelque peu circonspecte.
Le sésame pour entrer...
Aujourd’hui, donc, je me rendais à l’Hôtel Marcel Dassault pour contempler les planches originales de l’album Animal’z, que je ne connaissais pas encore (je ne sais par quel hasard…). Pour seulement 3€ j’ai donc pu me régaler devant ces planches, découvrant des bribes d’histoire… totalement fascinée par les coups de crayons de l’artiste.
Si déjà j’étais totalement séduite par la touche si singulière de Bilal, cette exposition confirmait et comblait toutes mes attentes.
Seriez-vous surpris si je vous disais que je suis repartie de là des étoiles plein les yeux…, portant sous le bras le dit album ?! Je crains que non…
Il existe dans le graphisme d’Enki Bilal une douceur et une grâce naturelle, bercées par des coups de crayons toubillonnants, insufflant ce je-ne-sais-quoi dans l’Œuvre qui fascine ou dérange.Si déjà j’étais totalement séduite par la touche si singulière de Bilal, cette exposition confirmait et comblait toutes mes attentes.
Seriez-vous surpris si je vous disais que je suis repartie de là des étoiles plein les yeux…, portant sous le bras le dit album ?! Je crains que non…
Derrière cette volupté du dessin, des personnages et paysages torturés, des couleurs posées comme par miracle, ici ou là, toujours au bon endroit.
Et cette impression de mouvance. Cette fluidité dans le trait qui vous emporte loin, très loin, dans des ailleurs étranges, peuplés d’êtres hybrides, où l’amour et la haine s’exacerbent dans une violence et une crudité parfois troublante.
Dessin de travail, extrait d'Animal'z. Bilal / Casterman.
J’aime ces univers. J’aime ces personnages.
Chaque album est l’occasion pour moi de m’évader. De retrouver ces hommes et ces femmes entrelacés, dans un monde tourmenté par la modernité… D’aimer ces hommes et ces femmes. D’aimer leurs corps et la vie qu’ils exaltent. D’aimer voir battre ce sang qui coule dans les veines, quelles qu’elles soient, de quelque couleur que ce soit.
Chaque album est l’occasion pour moi de m’évader. De retrouver ces hommes et ces femmes entrelacés, dans un monde tourmenté par la modernité… D’aimer ces hommes et ces femmes. D’aimer leurs corps et la vie qu’ils exaltent. D’aimer voir battre ce sang qui coule dans les veines, quelles qu’elles soient, de quelque couleur que ce soit.
Amis amateurs d’Enki Bilal, je vous recommande donc chaudement d’aller trainer vos guêtres du côté de l’Hôtel Marcel Dassault, 7 rond-point des Champs Elysées, Paris 8ème. Métro Franklin Roossvelt.
L’exposition est ouverte tous les jours, de 11h à 19h, jusqu’au 10 septembre 2009.
Tarifs plus que raisonnables : 5€ plein / 3€ réduit.
L’exposition est ouverte tous les jours, de 11h à 19h, jusqu’au 10 septembre 2009.
Tarifs plus que raisonnables : 5€ plein / 3€ réduit.
Puis si l’envie vous en dit et que vous ne savez pas quoi faire de votre argent… sachez que ces œuvres seront vendues aux enchères le samedi 19 septembre, à 14h. Pour avoir jeté un oeil distrait au catalogue des ventes aujourd’hui… inutile de vous dire qu’il est évident que nous n’avons pas tous, sur cette Terre, les mêmes valeurs… et qu’il me faudrait des années pour acquérir l’une de ces magnifiques planches.
A très bientôt…
par Sebika
[Sebika] Il fait trop chaud…
30.6.09 mis en ligne par FredPOUR BLOGUER
Mais je blogue quand même… parce qu’il le faut.
A l’occasion, je pourrais te raconter combien les parisiens sont devenus fous… Comment j’ai assisté à une baston de folie dans le bus en fin d’après-midi alors que je rentrais d’une épuisante journée de travail… Un mec et une nana devenus complètement fous… qui en sont rapidement venus aux mains… essayant mutuellement de s’étrangler. Tout le bus s’est mobilisé pour tenter d’arrêter le carnage… avant que je ne décide personnellement de rentrer à pieds.
Journée musclée !
A l’occasion, je pourrais te raconter combien les parisiens sont devenus fous… Comment j’ai assisté à une baston de folie dans le bus en fin d’après-midi alors que je rentrais d’une épuisante journée de travail… Un mec et une nana devenus complètement fous… qui en sont rapidement venus aux mains… essayant mutuellement de s’étrangler. Tout le bus s’est mobilisé pour tenter d’arrêter le carnage… avant que je ne décide personnellement de rentrer à pieds.
Journée musclée !
Non. Aujourd’hui je viens simplement passer une spéciale dédicace à Amelimelo, que je ne connais pas du tout, mais qui, via la Blugture, m’a généreusement offert l’opportunité d’assister à Solidays ce week-end !
Merci. Merci à Amelimelo, donc. Mais aussi à Fred2baro, sans qui tout ceci n’aurait jamais pu être possible… ainsi qu’à Christelle, qui a généreusement accepté que je la suive elle et ses amis, comme un boulet, toute la journée de dimanche !
Une journée absolument fantastique (et chaude, comme vous le savez tous) !
En une seule journée, j’ai vu ni plus ni moins 7 artistes/groupes différents… Avec une mention spéciale pour les concerts auxquels j’ai assisté avec le plus de plaisir :
En une seule journée, j’ai vu ni plus ni moins 7 artistes/groupes différents… Avec une mention spéciale pour les concerts auxquels j’ai assisté avec le plus de plaisir :
- Syd Matters
- Izia
- Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra
- Metronomy
… Et sinon, nous avons vu/entendu Ayo, La Grande Sophie et Cocoon (enfin, Cocoon, j’en ai vu 5mn à peine… c’était en même temps que Metronomy).
- Izia
- Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra
- Metronomy
… Et sinon, nous avons vu/entendu Ayo, La Grande Sophie et Cocoon (enfin, Cocoon, j’en ai vu 5mn à peine… c’était en même temps que Metronomy).
Que dire ?
Quelle belle brochette d’artistes ! … que je ne connaissais pour la plupart que depuis peu (quelques mois/semaines).
Quelle belle brochette d’artistes ! … que je ne connaissais pour la plupart que depuis peu (quelques mois/semaines).
Nous sommes entrés sur le festival accueillis par cette chanson que j’écoute en boucle dans mon MP3 ces temps-ci : Cloudflakes. Syd Matters est un groupe français (contrairement à ce qu’il y paraît) et je découvre leur univers petit à petit. J’aime. Beaucoup.
Ensuite, enchaînement direct avec Izia (après une traversée difficile du site…). Izia que je découvrais il y a quelques mois, dans l’émission One Shot Note sur Arte. Je vous contais d’ailleurs il y a peu mon coup de coeur pour ce brin de femme. A à peine 19 ans, Izia est un groupe qui envoie, mené par Izia Higelin. “Fille de” et “soeur de” qui envoie bien sur scène et n’a rien à envier à ses aînés. Je suis fan des enfants Higelin. Ah, Arthur… souvenez-vous. Arthur et moi c’était déjà une histoire d’amour qui roulait depuis plus de 10 ans… Voilà donc que la petite soeur frappe à la porte… avec son rock brut puissant… et cette voix… Unique.
Voici la chanson qui nous a accueillis dimanche…. Ca ne pouvait pas mieux tomber !Puis après quelques pérégrinations estivales (trop estivales), j’ai pu ENFIN voir Emir Kusturica & The No Smoking Orchestra. Après avoir dansé et chanté à tue tête dans mes différents studios sur Unza Unza depuis une éternité… c’est dans une ambiance survoltée que j’ai pu assister à ce délirant concert. Une sorte de consécration en quelque sorte.
J’en suis encore pantoise !
Un show rondement mené… Sans surprises mais tellement bon qu’on en redemande… encore et encore !
J’en suis encore pantoise !
Un show rondement mené… Sans surprises mais tellement bon qu’on en redemande… encore et encore !
Un petit extrait du film Super 8 Stories… parce que c’est si bon ! (Comment ça c’est pas doublé ? ^^)
Enfin, ô joie, j’ai pu assister au concert de Metronomy ! Groupe découvert par hasard il y a quelques temps… J’adore ce beat si 80’s… ces mélodies simples, qui aiment courir dans ma tête !
Ah, je ne t’ai pas dit que j’étais aussi un peu amoureuse du groupe ? Ah ? Mouahaha.
Allez, un petit clip ne fait pas de mal :
Ah, je ne t’ai pas dit que j’étais aussi un peu amoureuse du groupe ? Ah ? Mouahaha.
Allez, un petit clip ne fait pas de mal :
J’adore ce clip !
Au final, de cette journée, je garde de très bons souvenirs… De gros coups de soleil qui tachent (pile là où c’est vilain, sur la fameuse “zone T” du visage… Front et nez), mais surtout du bonheur plein la tête, et de très chouettes rencontres.
Encore merci à Christelle pour son accueil…
Dans l’histoire j’ai raté Miss Platnum, Puppetmastaz et Caravan Palace… Mais on ne peut pas tout faire/voir ! Il faut faire des choix (c’est bien dommage !).
Encore merci à Christelle pour son accueil…
Dans l’histoire j’ai raté Miss Platnum, Puppetmastaz et Caravan Palace… Mais on ne peut pas tout faire/voir ! Il faut faire des choix (c’est bien dommage !).
Et surtout : merci Amelimelo !!!! Je n’ai pas été foutue de te le dire dimanche, donc je me répète un peu ici…
Bientôt les vacances, je sens que je vais avoir du mal à assurer une présence rapprochée les semaines à venir… Mais c’est plutôt bon signe !!
Amusez-vous bien !
[Sebika] - La BD s’expose et prend la pose…
22.6.09 mis en ligne par Fredpar Regards égarés
VRAOUM !

Dans ma quête de l’occupation absolue, après une intense session ménage de rattrapage… (nécessaire dans mon appartement ravagé par de longs mois de négligence sanitaire), je décidais cet après-midi de partir à l’abordage d’une contrée inexplorée.
Accompagnée d’une acolyte naufragée du CAPES elle aussi, nous découvrions la Maison Rouge, actuellement investie par la bande dessinée, en une exposition intitulée “Vraoum ! trésors de la bande dessinée et art contemporain.” [Dossier de presse - format pdf]
Vous n’aurez donc aucune excuse à ne pas aller y flâner !
VRAOUM !
Will Eisner, The Spirit, (détail) ca. 1940, planche originale, collection particulière. © Will Eisner Studios, Inc. All rights reserved.
Accompagnée d’une acolyte naufragée du CAPES elle aussi, nous découvrions la Maison Rouge, actuellement investie par la bande dessinée, en une exposition intitulée “Vraoum ! trésors de la bande dessinée et art contemporain.” [Dossier de presse - format pdf]
Découverte lors de mes dernières investigations informationnelles pré-CAPES, cette exposition au titre intrigant a surtout attiré mon attention via cette description alléchante :
« L’exposition VRAOUM ! présente 200 planches originales parmi les plus rares ou les plus célèbres du 9ème art face à une cinquantaine d’ œuvres d’art contemporain (peintures murales, installations, etc.) »
Je me permets de surligner ce qui m’a attirée…
Après avoir lu cela, je ne pouvais qu’aller vérifier par moi-même ! Et je dois avouer que je n’ai pas été déçue.
Après avoir lu cela, je ne pouvais qu’aller vérifier par moi-même ! Et je dois avouer que je n’ai pas été déçue.
Les points positifs sont nombreux.
Première impression à la découverte de la Fondation Antoine de Galbert : à deux pas de Bastille, le lieu paraît accueillant de prime abord. On a envie d’y pénétrer… et de se laisser guider.
Second point fort : les tarifs et la communication. 7€ ou 5€ (réduit). Compte tenu de la capacité d’accueil et de la surface d’exposition, c’est vraiment très intéressant. Le tout accompagné d’une brochure 15×10 de 22 pages de textes. Précieux sésame pour les curieux qui comme moi auront découvert de nombreux artistes et œuvres.
Enfin, le doublé gagnant muséographie-collection. On entre par un couloir accueillant, bordant une cour intérieure séduisante… pour découvrir cette salle claire et aérée, aux cimaises attirantes. L’hétérogénéité des planches et œuvres proposées donne immédiatement le ton, dans cet espace parsemé de fresques et installations hétéroclites.
Première impression à la découverte de la Fondation Antoine de Galbert : à deux pas de Bastille, le lieu paraît accueillant de prime abord. On a envie d’y pénétrer… et de se laisser guider.
Second point fort : les tarifs et la communication. 7€ ou 5€ (réduit). Compte tenu de la capacité d’accueil et de la surface d’exposition, c’est vraiment très intéressant. Le tout accompagné d’une brochure 15×10 de 22 pages de textes. Précieux sésame pour les curieux qui comme moi auront découvert de nombreux artistes et œuvres.
Enfin, le doublé gagnant muséographie-collection. On entre par un couloir accueillant, bordant une cour intérieure séduisante… pour découvrir cette salle claire et aérée, aux cimaises attirantes. L’hétérogénéité des planches et œuvres proposées donne immédiatement le ton, dans cet espace parsemé de fresques et installations hétéroclites.
Deux heures trente passées à sautiller d’une planche à une autre… chacun trouvant matière à satisfaction dans un genre ou un autre (ne s’excluant pas).
De quoi (re)trouver son âme d’enfant, de (re)découvrir les héros d’hier et d’aujourd’hui… d’aborder la bande-dessinées sous des angles multiples, des cultures différentes… et de se pâmer d’allégresse devant ses marottes. Les miennes se trouvant sous les coups de crayon de quelques Bilal, Mœbius, de Crécy, Ishinomori, Picasso, Tezuka… auxquels s’ajoutent désormais de nouvelles figures.
De quoi (re)trouver son âme d’enfant, de (re)découvrir les héros d’hier et d’aujourd’hui… d’aborder la bande-dessinées sous des angles multiples, des cultures différentes… et de se pâmer d’allégresse devant ses marottes. Les miennes se trouvant sous les coups de crayon de quelques Bilal, Mœbius, de Crécy, Ishinomori, Picasso, Tezuka… auxquels s’ajoutent désormais de nouvelles figures.
Humour, SF, mangas, comics, etc. se succèdent… jusqu’aux salles moins familiales… accueillant des œuvres plus explicites… allant de l’érotisme à la pornographie.
Les univers se croisent, les genres se complètent… sous le regard ténébreux et déroutant de Batman… tapi dans l’ombre du sous-sol des Enfers.
Une expérience qui m’a comblée… et que je vous recommande vraiment vivement et chaudement !
Libre à vous ne ne pas aimer… pour ma part je suis conquise !
Une exposition à voir/lire/feuilleter à la Maison Rouge (Paris 12ème) jusqu’au 27 septembre 2009.Libre à vous ne ne pas aimer… pour ma part je suis conquise !
Vous n’aurez donc aucune excuse à ne pas aller y flâner !
[Certaines installations m'ont vraiment fait rire... notamment, dans les dernières salles... où l'on peut rencontrer nos héros... avec quelques rides en plus, quelques kilos en trop... ou dans de drôles d'états.]
Sur ce, je vous souhaite une très belle entrée dans l’été… que j’escompte chaud, souriant et tendre… Ainsi qu’une très bonne fête de la musique !
[SEBIKA] Patriiiiiick !
8.6.09 mis en ligne par Fred
UN SOIR DE RÊVE !

Après une journée forte en émotions, je m’apercevais ce soir que j’avais mais alors COMPLETEMENT oublié que le concert de Patrick Watson était ce soir !
Vers 19h30, en mettant ma pizza végétarienne au four, c’est la révélation : MERDRE de MerdRe !
Des mois que j’attendais ce moment… et PAF ! VLAN ! SCHBING ! Prends-toi le retour de ton cerveau de moineau ma vieille !
Bon, bref. Après avoir gobé quelques morceaux de pizza, je fonce à la vitesse du vent (ou pas en fait) vers l’arrêt de bus le plus près… Bus que je rate bien sûr.
Je vole (oui, un don qui me reste de la soirée Superman II de dimanche soir) donc vers la station de métro la plus proche… Pvoouuuum, changement, Piiimm, paf, pouf, hop, Ménilmontant me voilà (quartier où j’ai tant rêvé habiter…).
20h30 pétantes, nous voilà donc, mes extrasystoles (mes nouveaux best friends, avec lesquels je vis depuis plus d’un mois et sur lesquels j’ai enfin pu mettre un nom !) et moi-même, à la Maroquinerie.
Et sans me perdre s’il vous plaît ! J’étais déjà pas très en avance !

Assez en avance pour arriver pile quand la première partie s’achève (je ne sais donc absolument pas qui c’était !)… et attendre une petite demi-heure que le miracle soit.
Je t’ai dit qu’en arrivant, juste avant de me faire tamponer le bras, j’ai dû me pousser un peu pour laisser passer Patrick avec une poussette ? (Oui, oui, une poussette. Mais promis il n’a pas fait de musique avec.)
Then it was.
Il ne m’a pas fallu très longtemps pour comprendre que notre amour se concrétisait. Si j’étais tombée raide dingue de l’album “Close To Paradise” (2006), qui était vraiment close to paradise… Le dernier “Wooden Arms” a mis un petit temps avant de faire son chemin dans les méandres de mon cerveau (trop plein/vide -mention à rayer au choix - en cette année de turpitudes). Et ce concert achevait de me rendre amoureuse. Non pas seulement de Patrick Watson (je ne referai pas la blague, je ne referai pas la blague…) mais du groupe entier Patrick Watson.
Des musiciens absolument géniaux, venus du Canada… avec ce petit accent qui m’accroche un peu les oreilles… et surtout un humour et une joie de vivre tellement communicative !
Patrick Watson, c’est un groupe de joyeux drilles sur scène. Qui s’amusent en faisant de la (très bonne) musique. Jusqu’aux instruments et procédés les plus loufoques (de la scie musicale au mégaphone et objets maison…).
Accompagnés ce soir de trois violons et d’une contrebasse… Le rêve.
Un concert qui m’a tellement plu que pas une seconde j’ai regretté d’y être allée toute seule. En plus, la salle de la Maroquinerie est vraiment très agréable. Une capacité de 500 places… petite salle intimiste… au public ce soir vraiment très chouette. Des gens gais, agréables, souriants… Personne pour te marcher dessus ou te cogner de partout (faut dire qu’on ne danse pas non plus le pogo sur Patrick Watson)…
Une réussite à 150% !
A tel point que je suis sortie de là après 1h45 de concert avec un sourire jusqu’aux oreilles… sourire communicatif puisque dans les rues les gens avaient l’air en phase avec lui… Et de marcher dans cette fraîcheur nocturne estivale… de la musique plein la tête.
J’ai tenté cette année l’Olympia… l’Elysée Montmartre et la Maroquinerie… plus que la Boule Noire (j’avais fait le Zénith il y a quelques années) et je pourrai partir de Paris l’esprit plein de belles choses.
Je veux y retourner !!!
(Ah, mais ils reviennent en novembre me dit-on dans mon oreillette ?)(Quoi ! Et y’a aussi Lhasa ? vivement que je sache à quelle sauce je vais être mangée l’an prochain !)
Et une petite dernière… pour toi dans le fond, qui aime aussi chanter sous la douche (j’attends la vidéo du concert de ce soir puisqu’il a été intégralement filmé… sounds greats !) :
Patriiiiiiiiiiick ! Je vous aime ! (Ben oui ils sont 5 si tu comptes bien !) - En vrai ils sont 4, mais chuuuut !
Vers 19h30, en mettant ma pizza végétarienne au four, c’est la révélation : MERDRE de MerdRe !
Des mois que j’attendais ce moment… et PAF ! VLAN ! SCHBING ! Prends-toi le retour de ton cerveau de moineau ma vieille !
Bon, bref. Après avoir gobé quelques morceaux de pizza, je fonce à la vitesse du vent (ou pas en fait) vers l’arrêt de bus le plus près… Bus que je rate bien sûr.
Je vole (oui, un don qui me reste de la soirée Superman II de dimanche soir) donc vers la station de métro la plus proche… Pvoouuuum, changement, Piiimm, paf, pouf, hop, Ménilmontant me voilà (quartier où j’ai tant rêvé habiter…).
20h30 pétantes, nous voilà donc, mes extrasystoles (mes nouveaux best friends, avec lesquels je vis depuis plus d’un mois et sur lesquels j’ai enfin pu mettre un nom !) et moi-même, à la Maroquinerie.
Et sans me perdre s’il vous plaît ! J’étais déjà pas très en avance !
Mon beau tatouage, roi des forêts... et ma copine la souris tchèque. Merci Fabienne !
Je t’ai dit qu’en arrivant, juste avant de me faire tamponer le bras, j’ai dû me pousser un peu pour laisser passer Patrick avec une poussette ? (Oui, oui, une poussette. Mais promis il n’a pas fait de musique avec.)
Then it was.
Il ne m’a pas fallu très longtemps pour comprendre que notre amour se concrétisait. Si j’étais tombée raide dingue de l’album “Close To Paradise” (2006), qui était vraiment close to paradise… Le dernier “Wooden Arms” a mis un petit temps avant de faire son chemin dans les méandres de mon cerveau (trop plein/vide -mention à rayer au choix - en cette année de turpitudes). Et ce concert achevait de me rendre amoureuse. Non pas seulement de Patrick Watson (je ne referai pas la blague, je ne referai pas la blague…) mais du groupe entier Patrick Watson.
Des musiciens absolument géniaux, venus du Canada… avec ce petit accent qui m’accroche un peu les oreilles… et surtout un humour et une joie de vivre tellement communicative !
Patrick Watson, c’est un groupe de joyeux drilles sur scène. Qui s’amusent en faisant de la (très bonne) musique. Jusqu’aux instruments et procédés les plus loufoques (de la scie musicale au mégaphone et objets maison…).
Accompagnés ce soir de trois violons et d’une contrebasse… Le rêve.
Patrick Watson, c’est une voix, aussi. Une voix qu’on n’oublie pas. Une voix qui a une amplitude et une douceur divines.
Un concert qui m’a tellement plu que pas une seconde j’ai regretté d’y être allée toute seule. En plus, la salle de la Maroquinerie est vraiment très agréable. Une capacité de 500 places… petite salle intimiste… au public ce soir vraiment très chouette. Des gens gais, agréables, souriants… Personne pour te marcher dessus ou te cogner de partout (faut dire qu’on ne danse pas non plus le pogo sur Patrick Watson)…
Une réussite à 150% !
A tel point que je suis sortie de là après 1h45 de concert avec un sourire jusqu’aux oreilles… sourire communicatif puisque dans les rues les gens avaient l’air en phase avec lui… Et de marcher dans cette fraîcheur nocturne estivale… de la musique plein la tête.
J’ai tenté cette année l’Olympia… l’Elysée Montmartre et la Maroquinerie… plus que la Boule Noire (j’avais fait le Zénith il y a quelques années) et je pourrai partir de Paris l’esprit plein de belles choses.
Je veux y retourner !!!
(Ah, mais ils reviennent en novembre me dit-on dans mon oreillette ?)(Quoi ! Et y’a aussi Lhasa ? vivement que je sache à quelle sauce je vais être mangée l’an prochain !)
Et une petite dernière… pour toi dans le fond, qui aime aussi chanter sous la douche (j’attends la vidéo du concert de ce soir puisqu’il a été intégralement filmé… sounds greats !) :
I’m in love ! Tabernac’ !!
Par Sebika
[Sebika] Ty, davolnaïa ?
8.5.09 mis en ligne par Fred« UN TIENS VAUT MIEUX QUE DEUX TU L’AURAS…»
… Mais comme je suis gourmande, j’ai choisi les deux.
Et bien plus encore.
Comme je vous le contais précédemment, samedi dernier, je me rendais de bon coeur à la représentation des ballets d’Emanuel Gat, de Nacho Duato et d’Angelin Preljocaj. Soirée prévue de longue date…
Plus spontanément, la veille, je commandais de nouvelles places de ballet et opéra.
Plus spontanément, la veille, je commandais de nouvelles places de ballet et opéra.
Cette fois-ci j’ai préféré bruiter moi-même à la bouche les clichés.
Au téléphone portable. Piètre qualité. Qu’importe !
Voici comment j’assistais lundi à une nouvelle représentation à l’Opéra Garnier. Classique, histoire de se renouveler. Et cette fois plus que bien placée, comme je l’aime… Près des cieux peints par Marc Chagall, dominant la scène… Place 22, soit au premier rang de l’amphithéâtre du quatrième balcon… Merveille des merveilles.
Quand le démon de l’opéra me prend, rien de peut plus m’arrêter… tout alors me semble merveilleux. Et puis il faut dire que les ballets sont à un prix plus qu’abordable à l’Opéra de Paris. Alors pourquoi se priver ?
Onéguine n’a donc plus de secrets pour moi.
L‘Opéra de Paris proposait donc une reprise de ce ballet en trois actes, chorégraphié par le sud-africain John Cranko (décédé il y a de cela plus de trente ans), sur des extraits choisis de musiques de Tchaïkovski (et sans reprendre la composition initiale, puisque la musique a ici été pensée par Kurt-Heinz Stolze, qui préfère emprunter ça et là au répertoire de Thaïkovski des extraits à sa convenance)… reprise marquant l’entrée de l’oeuvre au répertoire de l’Opéra de Paris.
L‘Opéra de Paris proposait donc une reprise de ce ballet en trois actes, chorégraphié par le sud-africain John Cranko (décédé il y a de cela plus de trente ans), sur des extraits choisis de musiques de Tchaïkovski (et sans reprendre la composition initiale, puisque la musique a ici été pensée par Kurt-Heinz Stolze, qui préfère emprunter ça et là au répertoire de Thaïkovski des extraits à sa convenance)… reprise marquant l’entrée de l’oeuvre au répertoire de l’Opéra de Paris.
Dandy de son état, Eugène Onéguine - célèbre figure de la littérature russe née sous la plume d’Alexandre Pouchkine - rencontre, par le biais de son ami Vladimir Lenski, la jeune Tatiana qui dès le premier regard en tombe éperdument amoureuse. Déclanchant les passions les plus troubles et jouant avec l’amour, Onéguine, plutôt que de céder aux avances de la douce Tatiana, préfère fôlatrer avec Olga, soeur de la jeune femme et fiancée de son jeune ami poète… De désespoir, Vladimir Lenski provoque Onéguine en duel… à l’issue duquel il perdra la vie… Dix ans plus tard, la route d’Onéguine croise à nouveau celle de Taniana, sous d’autres auspices…
Cruelle destinée que celle contée par Pouchkine, reprise ici par John Cranko, dans une chorégraphie très théâtrale, où le romantisme et les passions s’exacerbent…
Rythmés par les mélodies de Tchaïkovski jouées en direct par l’orchestre de l’Opéra national de Paris… les danseurs évoluent sur une scène invitant au rêve, dans des décors absolument remarquables.
Rythmés par les mélodies de Tchaïkovski jouées en direct par l’orchestre de l’Opéra national de Paris… les danseurs évoluent sur une scène invitant au rêve, dans des décors absolument remarquables.
Sans comparaison aucune possible avec les ballets contemporains présentés plus tôt… Onéguine est d’une finesse et d’une sensibilité rare…
Si vous souffrez d’une âme romantique, tout comme moi, je ne peux que vous conseiller de vous rendre sous la voûte de l’Opéra Garnier, contempler l’accomplissement de cette dramatique rêverie éveillée… puisqu’elle se donne jusqu’au 20 mai 2009.
Enfin, parce que tout a nécessairement une fin mais qu’il est toujours bon de livrer quelques derniers coups de coeur…
Je ne saurais que vous recommander chaudement les lectures suivantes :
Je ne saurais que vous recommander chaudement les lectures suivantes :
* Syngué sabour, Pierre de patience, de l’écrivain franco-afghan Atiq Rahimi, primé en novembre dernier du prix Goncourt. Ouvrage à la lecture très fluide… contant une histoire plus que singulière. La forme elle même de ce récit ne m’a pas nécessairement séduite entièrement, mais je ne saurais que vous y conduire… Pour bien des raisons.
* Ritournelle de la faim, ensuite, du dernier nobelisé J.-M. G. Le Clézio… Simplement parfait.
* Le Plagiat par anticipation, pour finir, par Pierre Bayard. Parce qu’il est toujours bon de voir que les méninges de certains fonctionnent dans le bon sens. [A moins que ce ne soit le contraire ?] N’hésitez pas, d’ailleurs, à jeter un oeil attentif au reste de sa bibliographie. Le sourire vous montera aux lèvres.
Il m'en faut peu pour être heureuse... En achetant deux livres l'autre jour j'ai eu en cadeau un "sac à livre" Bensimon, distribué par Points. J'hallucine ! Inutile ? Pas si sûr ! J'adhère !!
Je crains de devoir vous abandonner… mais pour revenir une fois de plus très vite… le mois de mai ne faisant que commencer vers de nombreuses escapades printanières…
Ia doumaïou chto ana ievo lioubit.
[Sebika] Naissance de la règle…
7.5.09 mis en ligne par Fred[Merci Sebika]
Des semaines que j’en rêvais.
Enfin, l’événement qui devait illuminer ma soirée arriva. Déjà ravie par ce que je venais de voir, j’attendais sereinement la suite. Avec une once d’excitation.
Et de retenir mon souffle. Et de m’ennuyer, jusqu’à l’agacement.
Si quelques passages ont retenu mon attention et m’ont charmée, l’intégralité de ce ballet MC 14/22 “Ceci est mon corps” ne m’a pas séduite. Et c’est peu dire.
Angelin Preljocaj chorégraphie ici un ballet pour douze danseurs, ce qui m’enchantais vraiment a priori, ayant vu ce qu’un corps de ballet uniquement masculin, lors du Sacre du Printemps, pouvait dégager… et au final, ni le thème (que je n’avais pas consulté au préalable), ni le ballet en lui même ne m’ont plu (sans parler de la musique, qui malheureusement n’aura ce soir fait que renforcer mes palpitations).
D’entendre la salle pouffer sans cesse. Et de me voir moi même prise au fou rire à deux reprises… aux moments pourtant les plus intenses de ce martyr conté… A tel point que mon second fou rire aura été provoqué par une étrange ressemblance… avec une scène de Holy Grail, des Monty Pythons… (Que tu pourras voir à la fin de ce billet.)
[Je vous envoie vers une vidéo, pour que vous ayiez une idée de ce qu'est ce ballet. A savoir que cette séquence fait partie de ce que j'ai le plus apprécié des quelques 55 minutes de cette représentation. Je pense que les 25 premières ont été les plus rudes... après j'ai apprécié plusieurs passages... malgré ces deux fous rires... dus, je pense en partie à ma "déception" et aussi pour beaucoup à la tension générée par le ballet lui-même. Cette vidéo me permet d'ailleurs de voir des détails qui ne s'étaient dévoilés ce soir... étant donné ma place, au 4ème balcon. Notons que je pense que personne n'est sorti indemne de cette expérience, qui fut, comme vous le constaterez, assez intense et impressionnante !]
Soirée mitigée, donc, avec de très belles découvertes, et une exception qui confirme la règle… Ceci dit, je dois reconnaître à l’Opéra de Paris d’avoir parfaitement rythmé cette soirée, en offrant trois ballets répartissant la mixité sur un équilibre parfait, d’un extrême à l’autre… Un très bel hommage au corps. Aux corps.
Quelle soirée !
Rien de plus à ajouter… à cela près que je reviens assurément très, très bientôt, avec plusieurs sessions d’opéra… des livres et des albums !
(Non, mais voilà quoi, étrange histoire que d’avoir un fou rire à l’opéra !)
… OU QUAND l’EXCEPTION DÉPASSE VOTRE IMAGINATION
Mai, joli mois de mai. Tu m’emmenais à l’opéra, en cette belle soirée de printemps.Des semaines que j’en rêvais.
Le cliché n'est pas de moi... Merci à son auteur .
Une soirée, trois ballets. A l’Opéra Garnier. Appâtée par l’affiche et ce nom chéri… Angelin Preljocaj, chantre de joies passées.
Une soirée que j’attendais avec une crainte retenue. La danse contemporaine ne faisant pas vraiment partie de mes idolâtries…. Et je me rendais à cette soirée, certaine que le dernier volet de la soirée ne pourrait être qu’enchantement.
Une soirée que j’attendais avec une crainte retenue. La danse contemporaine ne faisant pas vraiment partie de mes idolâtries…. Et je me rendais à cette soirée, certaine que le dernier volet de la soirée ne pourrait être qu’enchantement.
Trois chorégraphes pour trois ballets.
Lever de rideau sur Hark !, en création mondiale.
Conçu par Emanuel Gat, de la chorégraphie aux costumes, en passant par les lumières, sur des musiques de John Dowland, ce ballet a de quoi surprendre.
L’austérité de cet ensemble pour treize danseuses m’a de prime abord laissée perplexe… Cela avant que la musique et les choeurs ne se chargent de m’attaquer en traître par les sentiments. Une fois la magie perpétuée et les larmes étouffées dans leurs orbites, je me laissais attendrir par ces corps ondulants, dans une atmosphère confinée et sereine.
Fermeture du rideau. Applaudissements chaleureux, mais sans fanfares… dans l’attente du noir tant espéré, vers le second ballet.
Conçu par Emanuel Gat, de la chorégraphie aux costumes, en passant par les lumières, sur des musiques de John Dowland, ce ballet a de quoi surprendre.
L’austérité de cet ensemble pour treize danseuses m’a de prime abord laissée perplexe… Cela avant que la musique et les choeurs ne se chargent de m’attaquer en traître par les sentiments. Une fois la magie perpétuée et les larmes étouffées dans leurs orbites, je me laissais attendrir par ces corps ondulants, dans une atmosphère confinée et sereine.
Fermeture du rideau. Applaudissements chaleureux, mais sans fanfares… dans l’attente du noir tant espéré, vers le second ballet.
White Darkness se veut de suite séducteur.
Une troupe mixte de dix danseurs entrent, couple par couple, sur la scène mythique.
Une mise en scène et un décors discrets mais cependant remarquables… la chorégraphie de Nacho Duato est d’une poésie troublante…
Une troupe mixte de dix danseurs entrent, couple par couple, sur la scène mythique.
Une mise en scène et un décors discrets mais cependant remarquables… la chorégraphie de Nacho Duato est d’une poésie troublante…
Les cordes m’ont transportée, le récit m’a tenue en haleine… jusqu’à ce que le rideau fiévreux tombe sur cette féérie éveillée.
Sous un tonnerre d’applaudissements.Enfin, l’événement qui devait illuminer ma soirée arriva. Déjà ravie par ce que je venais de voir, j’attendais sereinement la suite. Avec une once d’excitation.
Et de retenir mon souffle. Et de m’ennuyer, jusqu’à l’agacement.
Si quelques passages ont retenu mon attention et m’ont charmée, l’intégralité de ce ballet MC 14/22 “Ceci est mon corps” ne m’a pas séduite. Et c’est peu dire.
Angelin Preljocaj chorégraphie ici un ballet pour douze danseurs, ce qui m’enchantais vraiment a priori, ayant vu ce qu’un corps de ballet uniquement masculin, lors du Sacre du Printemps, pouvait dégager… et au final, ni le thème (que je n’avais pas consulté au préalable), ni le ballet en lui même ne m’ont plu (sans parler de la musique, qui malheureusement n’aura ce soir fait que renforcer mes palpitations).
D’entendre la salle pouffer sans cesse. Et de me voir moi même prise au fou rire à deux reprises… aux moments pourtant les plus intenses de ce martyr conté… A tel point que mon second fou rire aura été provoqué par une étrange ressemblance… avec une scène de Holy Grail, des Monty Pythons… (Que tu pourras voir à la fin de ce billet.)
[Je vous envoie vers une vidéo, pour que vous ayiez une idée de ce qu'est ce ballet. A savoir que cette séquence fait partie de ce que j'ai le plus apprécié des quelques 55 minutes de cette représentation. Je pense que les 25 premières ont été les plus rudes... après j'ai apprécié plusieurs passages... malgré ces deux fous rires... dus, je pense en partie à ma "déception" et aussi pour beaucoup à la tension générée par le ballet lui-même. Cette vidéo me permet d'ailleurs de voir des détails qui ne s'étaient dévoilés ce soir... étant donné ma place, au 4ème balcon. Notons que je pense que personne n'est sorti indemne de cette expérience, qui fut, comme vous le constaterez, assez intense et impressionnante !]
Soirée mitigée, donc, avec de très belles découvertes, et une exception qui confirme la règle… Ceci dit, je dois reconnaître à l’Opéra de Paris d’avoir parfaitement rythmé cette soirée, en offrant trois ballets répartissant la mixité sur un équilibre parfait, d’un extrême à l’autre… Un très bel hommage au corps. Aux corps.
Quelle soirée !
Rien de plus à ajouter… à cela près que je reviens assurément très, très bientôt, avec plusieurs sessions d’opéra… des livres et des albums !
Chicken !
(Non, mais voilà quoi, étrange histoire que d’avoir un fou rire à l’opéra !)
[Sebika] : À VENIR…
28.4.09 mis en ligne par FredRegards égarés est un jolie blogue croisé lors de mes pérégrinations numérique. la lecture montre une amoureuse des musées et elle nous fait joliment partager cette passion. Bienvenue donc :)
En cette fin de vacances scolaires, le soleil s’en est allé et la rentrée approche à grands pas.
Tant et si bien que je me suis crue dimanche toute cette journée de samedi !
Tant et si bien que je me suis crue dimanche toute cette journée de samedi !
Heures monotones, où il fait bon se rappeler que vient très bientôt le fameux Joli mois de Mai… chantre de moments malicieux… avec ses longs week-ends et sa promesse de soleil.
Je tenais donc à rappeler à votre bon souvenir, si vous n’y pensiez pas, quelques événements à venir… très prochainement.
* Vous serez ainsi heureux de voir revenir la très appréciée Nuit des musées. Elle se fera je l’espère toute aussi joyeuse et sympathique que les années précédentes… C’est avec impatience, donc, que j’attends moi-même le samedi 16 mai, en espérant que je réussisse à me concocter à nouveau un programme de choix !
Un événement vraiment très intéressant, permettant de visiter musées et villes sous des angles atypiques… et surtout, non réservé aux seuls parisiens. Je vous invite donc à aller faire un tour sur le site de l’événement… afin de découvrir toutes les merveilles que l’on vous propose pour l’occasion.
* Amis parisiens ou amis de passage à Paris fin mai, je vous invite également à aller faire un tour du côté du Parc de la Villette. Pour quoi faire ? Dans un premier temps, pour découvrir les lieux, très agréables par beau temps… Et bien sûr, pour la simple et bonne raison que s’y produira le Festival Villette Sonique du 27 au 31 mai. L’an dernier j’avais eu l’occasion d’assister à quelques concerts gratuits, notamment celui du célèbre Sage Francis…
Cette année encore, une programmation riche, dont de nombreux choix totalement libres d’accès ! Alors, je vous le demande !? Qu’est-ce qui vous empêche d’aller jeter un oeil au programme de cet événement des plus printaniers ?
Cette année encore, une programmation riche, dont de nombreux choix totalement libres d’accès ! Alors, je vous le demande !? Qu’est-ce qui vous empêche d’aller jeter un oeil au programme de cet événement des plus printaniers ?
Je ne vous cache pas que j’ai déjà ma petite idée quant à mon programme personnel…
Et je ne vous parle pas des nombreuses sorties cinématographiques qui viendront égayer notre mois de Mai… (Sans oublier le mythique Festival de Cannes, qui aura lieu cette année du 13 au 24 mai !)
Profitez bien !