[Fabien Cazenave] Naruto ou la guerre du téléchargement

9.4.09 mis en ligne par Fred

J'ai rencontré Fabien Cazenave lors de l'opération de 3001 l'odyssée de l'express, assez rapidement on s'est retrouvé sur de nombreux sujets. Et j'ai eu le bonheur de parler avec un homme très intelligent et amoureux de l'Europe. Aujourd'hui je profite du rejet de loi #hadopi pour re-mettre en ligne ce billet qui fait parti d'une série de sujet traité en commun.

La diffusion des animations tirées de mangas est un enjeu économique: en France, aux Etats-Unis et au Japon, où ils sont produits, les acteurs du secteur cherchent la meilleure solution pour satisfaire les fans. Le plus rapide au meilleur prix.


Heureux les internautes américains, qui vont pouvoir regarder les derniers épisodes de Naruto quelques heures après leur diffusion au Japon en version sous-titrés. En France, les fans du petit ninja de Konoha doivent toujours se contenter de télécharger les épisodes sous-titrés par des fans bénévoles... en toute illégalité.
Gaara, adversaire puis allié de Naruto.
DR
Gaara, adversaire puis allié de Naruto.
Le 15 janvier, VizMedia, qui détient les droits de "l'anime" - la version télévisée du manga éponyme - de Naruto aux Etats-Unis et au Royaume-uni, va proposer aux internautes de découvrir le dernier épisode de la série quelques heures seulement après sa diffusion au Japon. C'est une petite révolution. Jusqu'à présent, les fans devaient passer par des téléchargements illégauxpour suivre au plus près les dernières aventures de Naruto: les plus fervents se sont regroupés sur Internet au sein de sites où sont traduits le plus rapidement possible du japonais à l'anglais les dialogues de l'épisode. Le phénomène s'est diffusé un peu partout dans le monde. A la fin de la chaîne, les plateformes de partage de vidéos en ligne (Youtube, Dailymotion, Veoh, etc.) sont pleines d'épisodes de Naruto, BleachOne piece et autres mangas.
Le fansubbing: menace pour l'économie du manga?
Le problème est que le procédé, si commode pour le fan, menace les licences si chèrement acquises par les sociétés de production pour diffuser un manga à succès en dehors du Japon. Comme pour le cinéma ou les jeux vidéos, en somme? Pas si simple. Les traductions réalisées par des sites comme Dattebayo.comrépondent à une demande des clients de mangas pour les versions animées, pas seulement à un désir de gratuité. La chaîne Game One en France diffuse les derniers épisodes de Naruto Shippuden en français: elle en est au 45e épisode, quand au japon sort aujourd'hui le 91e.
Les délais d'attentes ne sont souvent justifiés que par des impératifs commerciaux, quoi qu'en disent les éditeurs. La raison? Le rythme de parution d'un manga en France a sa propre logique, sans lien direct avec le ryhtme des sorties au Japon. D'où le décalage.
Les maisons d'éditions, comme Glénat ou Kana, laissent faire. Un attaché de presse reconnaît sans peine l'intérêt des "scantrabs", ces traductions par les fans des derniers mangas parus au Japon: "Pour une nouvelle série, cela fait le buzz. Et nous regardons comment le marché réagit". Une campagne de test en temps réel et sans frais. Seul problème, les fans ne se contentent pas des nouveautés et s'alimentent à la même source, une fois la série publiée en France.
Le besoin d'un nouveau système économique
Aux Etats-Unis, un nouveau modèle émerge. La société de production VizMedia va enfin proposer la diffusion en streaming gratuite, quelques heures après le Japon. Conséquence, l'une des plus grosses équipes de "fansubbing" outre-Atlantique va sortir Naruto de son "catalogue". La réactivité est bien le meilleur atout pour attirer les internautes. Un autre site, Crunchyroll.com, a suivi le mouvement: l'épisode y désormais payant durant 7 jours, gratuit ensuite. Seul problème pour les fans français: le streaming est limité par zone géographique et ils n'y ont pas accès...
Le marché pourrait s'ouvrir à de nouveaux acteurs si les détenteurs traditionnels de licence de s'en préoccupent pas. La société Wakanim va prochainement proposer aux internautes les derniers épisodes de plusieurs séries récentes en streaming pendant 2 mois. Ils seront ensuite proposés en VOD (service de vidéo à la demande, payant).
L'une des angoisses des éditeurs de manga en Europe et aux Etats-Unis est que les Japonais fassent eux-mêmes les traductions et passent des accords avec les distributeurs. Les premières tentatives ont avorté ou restent confidentielles, comme celle du magazine Weekly Shonen (une véritable institution au Japon), qui a sorti pour ses quarante ans un site en plusieurs langues. On y trouve les derniers chapitres de certaines séries ainsi que plusieurs épisodes à télécharger gratuitement... mais avec un lecteur spécifique, qu'il faut installer sur son ordinateur.
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[Donjipez] Leonard Cohen, comme une nuit d’été en live

8.4.09 mis en ligne par Fred
Donjipez, depuis le temps que je lui tournais autour à ce stakhanoviste de la note bloguesque. Il fallait bien qu'un jour je vous fasse partager ses plaisirs lyonnais. Je l'aurais pris de vitesse puisque qu'une autre note devrait bientôt arriver.




C’était un soir de juillet dernier. Une nuit douce sur Lyon et les hauteurs de la colline de Fourvière. Théâtre Antique et sérénité de ces moments partagés avec la personne que l’on aime, avec des amis cools - parce qu’on peut aussi avoir des amis pour le speed et des fréquentations jugées mauvaises non ? . Retour sur scène, après 15 ans off, et en France de Leonard Cohen. Quelques mois plus tard il passera par l’Olympia.
Mais ce cadre lui allait vraiment bien. Elegance surannée d’un costume gris relevée d’un chapeau mou qu’il est prompt à soulever, le songwriter revisite son oeuvre dans des arrangements parfaitement maitrisés par son groupe de musiciens. On se surprend même à guetter l’imperfection, un peu plus de nudité du son qui renverrait à l’âpreté supposée d’une ballade acoustique folk-song. Mais la vois grave et suave enveloppe si bien les travées qu’elle en fait oublier ce travail musical de perfection. Charme, humour, distance: la présence est tout aussi discrète qu’évidente.
C’est ce qu’entreprennent de restituer le double album et le DVD “Live in London” sortis cette semaine. Sur son site (http://www.leonardcohen.com/) Leonard Cohen propose quelques vidéeos musicales mais aussi des petites réflexions et des mini-bouts de backstage. L’occasion de retrouver le Hallelujah ci-dessous.
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[Sabine] - La journée de la jupe, un film d’utilité publique

6.4.09 mis en ligne par Fred





Sabine est l'heureuse rencontre du hasard, Parce que les chemins heureux se croisent toujours plus d'une fois. La deuxième fois fut la bonne, je lui ai parlé de la blugture, et comprenant le principe elle a adapté ce billet qu'elle avait écrit pour son blog. Bienvenue Sabine et merci pour ta confiance.
Il y a des films comme ça dont on se dit “il faut absolument que tout le monde le voit”. Je m’étais fait cette réflexion en sortant de La Zona en avril dernier. Dans La journée de la jupe les thèmes traités sont pourtant tout autres.

journee_jupe_filmUne prof de français d’un collège de banlieue n’arrive pas à tenir classe. Elle est dépassée, ils sont intenables, nombreux, forts et il s’en foutent. Elle, a peur et se shoote aux anti-dépresseurs avant d’assurer son cours. La violence est partout dans le langage, les comportements, d’eux à elle mais aussi entre eux. Entrer dans la salle de théâtre du collège c’est entrer dans l’arêne, la fosse aux lions. Elle y va par devoir et veut continuer de faire malgré tout -malgré eux- son métier.
Elle pourrait plier, ses collègues le font bien, lui qui se laisse malmener et insulter par ses élèves sous prétexte de les comprendre, lui qui entre dans leur jeu en utilisant le Coran comme contre-argument aux réflexions et comportements inappropriés. Lui enfin, le proviseur, qui l’engage à ne pas porter de jupe car dit-il, dans ce contexte c’est un acte de provocation. Elle refuse de plier et se brise, inéluctablement.

Quand accidentellement elle se retrouve avec un flingue entre les mains, elle part en vrille : “Son dérapage la propulse, malgré elle, dans une véritable prise d’otages.“*

Alors dans le huis-clos qui les enferme, elle et une partie de sa classe dans cette salle de théâtre, elle force les verrous de sa relation aux élèves, défonce les portes qui les enferment. C’est en les menaçant de mort, que, difficilement, elle tentera d’établir avec eux une relation autre, de leur ouvrir une alternative à la violence, au sexisme, au racisme, et de faire entrer dans leur crâne touché par le froid métal du revolver que le véritable nom de Molière était Jean-Baptiste Poquelin.



Mon avis ? Un film émouvant et éprouvant. Violence des banlieues, difficulté d’y vivre, d’y grandir et d’en sortir, place de la femme dans cette société là et dans la société en général, enjeux de l’école publique et difficulté d’enseigner, racisme, religion, laïcité, respect. Des thèmes complexes, sensibles et difficiles à traiter, liés de façon inextricable dans ce film et qui font son intérêt, sa richesse et sa force. Pas étonnant que le réalisateur, Jean-Paul Lilienfeld, dise avoir fait “un film sur la corde raide”.

Isabelle Adjani (la prof), les jeunes acteurs qui jouent les élèves (notamment Yann Ebonge/Mouss et Sarah Douali/Farida), et Denis Podalydès (le négociateur) font particulièrement honneur au film. Et tant que je suis aux compliments, bravo aux producteurs d’avoir eu le cran de se lancer dans cette aventure.

Je le redis, La journée de la jupe est pour moi un film d’utilité publique, de ceux qui font avancer les réflexions et évoluer les consciences. Et qui participent à rendre le monde meilleur. Le film s'était vu restreint, faute de distributeur, à une sortie TV puis DVD. Diffusé sur Arte vendredi 20 mars, il a fait un record d'audience en battant même France 2 en parts de marché. La bonne nouvelle c’est qu'il est finalement sorti au cinéma le 25 mars.
La journée de la jupe, en salles depuis le 25 mars 2009.


*extrait du synopsis du site d’Arte, partenaire du film
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[Baci] - Melissa Curly Laveaux

5.4.09 mis en ligne par Baci
Un jour dans ma boîte à courriel, y avait une invitation à aller voir le concert de Melissa Laveaux avec des zamis. Moi, je suis très très curieuse de nature. Par définition, si je suis dispo, on me propose de découvrir quelque chose, je dis banco. Une expo, du théâtre, un concert, un colloque... Musique, philo, art... je teste et je vois si j'aime. Là, le nom me dit quelque chose déjà mais je fais pas tout de suite la lumière, je réfléchis où j'ai pu entendre ce nom et puis donc on arrête les minauderies [oh eh ça va, je peux bien minauder 2 secondes je suis toute seule devant mon ordi] je clique sur le lien à côté de l'invit'. Et la lumière se fait en même temps que la première chanson tinte à mes oreilles. Ze cholera, my musik déesse, en a parlé à un moment dans une de ses chroniques musique. J'aime beaucoup sa voix alors banco !
Quand elle arrive sur scène dans la toute petite salle de la boule noire, elle amène avec elle un sourire craquant et un enthousiasme rafraichissant. Elle est accompagnée d'un joueur de contrebasse et d'un batteur. Et de sa guitare. Elle a des fleurs blanches dans les cheveux, des lunettes qui glissent sur son nez et un rhume ; elle est super ravie parce que sa maman est dans le public. Elle est belle. Et puis soudain elle fait bloïng sur sa guitare, ouvre la bouche et j'en tombe à la renverse. Sa voix est encore mieux que sur le disque. Toute rapeuse, douce, pétillante. Je ne connais pas forcément bien les chansons mais je fredonne en rythme, je danse et me dandine, j'ai envie de participer. Je suis remplie de sa musique.
Elle a un don pour la scène c'est sûr, parce que j'oublie le temps qui passe, les gens autour, les trucs qui me pesaient avant d'arriver. Elle nous raconte des petites histoires, partage une berceuse, parle des dragueurs lourdauds, chante fort ou tout doux, s'inquiète de sa coiffure qui se fait la malle et fait des reprises géniales. Les White Stripes en rappel par exemple ou encore Eartha Kitt dont j'ignorais même l'existence et dont Melissa Laveaux fait une mini bio. Quand elle salue, je suis toute étonnée : déjà ? Mais non, je veux que ça continue... Je peux faire un caprice pour que ça recommence au début ???
Non ?
Bon ben si c'est comme ça je vais retourner la voir alors... Et comme ça tombe bien, elle passe au Printemps de Bourges le 24 avril et au Trabendo à Paris le 6 mai.
Photos (DR): http://www.flag-photos.com/
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[Baci] - Chercher le vent

4.4.09 mis en ligne par Baci


Jack vit seul dans sa cabane au Canada depuis un moment déjà, comme en exil, en exil des autres et en exil de lui-même aussi quelque part. Il a été pilote un jour et puis photographe un peu... Par hasard semble t-il croire. Aujourd'hui il est en suspens.
Tristan, lui, ce sont les autres qui aimeraient être en exil de lui. Il est instable et touche à tout et se retrouve une fois de plus à l'hôpital psychiatrique après une bagarre alcoolisée. Jack va l'y chercher mais Tristan ne tient pas longtemps enfermé dans la cabane au Canada.
Alors Jack et Tristan se persuadent que la solution est ailleurs, ils prennent la route et croisent Nuna. Elle aussi est un peu bizarre : elle accepte de partir vers l'inconnu avec deux clients d'un bar d'où elle vient de démissionner...
Et moi aussi, je me suis embarquée sur la route vers le Sud. On s'est arrêté dans le Maine d'abord. On a exploré les choses qui font du bien, les amitiés qui vous portent, les souvenirs qui font grandir, ceux qui aspirent vers le passé, ceux qui mettent des larmes aux yeux, ceux dont on ne sait pas si on a envie de se souvenir justement. On a bien rigolé parfois et on a vécu des émotions profondes aussi.
Ce livre, il m'a parlé de moi. De toutes ces questions que je ne savais pas que je me posais il y a un peu plus d'un an, quand j'étais encore avec lui mais plus tout à fait vraiment. Quand je restais ces longues soirées silencieuse, déjà en exil de nous. Tous ces détails dont je n'avais absolument pas conscience sur le moment mais qui auraient dû hurler si fort pourtant. Tous ces détails que j'ai mémorisés si fort, comme si j'avais eu la prescience qu'ils étaient les derniers...
Ce livre, il m'a bouleversée très profondément, parce que le choix des mots, la musique de la langue est si belle. Parce que le choix de la narration, le parti pris de ne pas abuser des rebondissements improbables est si fort. Parce que ça avance mais ça traîne aussi comme un chemin qu'on doit se frayer au coeur de l'inconnu. Parce que Jack surtout.
Et puis il y a le dernier paragraphe. Je l'ai pris en plein ventre. Ce paragraphe, c'était le pourquoi de ce que je suis aujourd'hui, je crois. Ces mots, je les partagerais bien avec vous, pour en discuter, mais je vous priverais peut-être de ce qu'ils m'ont fait à moi : je suis restée plusieurs minutes, les yeux dans le vague et la chair de poule sur les bras, à ne rien faire d'autre que me demander si je devais attendre ou si je pouvais le recommencer tout de suite.
Je vais attendre un peu, je crois.
Edit: F2B   Chercher Le vent, de Guillaume Vigneault aux éditions du Seuil
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Une histoire d'art-mour pas éphèmère : Julien Tatham aux plans d'avril.

2.4.09 mis en ligne par Fred

Il y a peu de spectacle contemporain à Paris accessible au plus grand nombre. Je veux dire de vrais performance dans un lieu agréable et très riches de promesses d'émerveillement: L'espace de l'FMR que j'avais déjà pris plaisir à fréquenter.
J'aurai l'occasion d'y croiser au milieu de nombreux artiste dés le Vendredi 3 Avril, Julien Tatham dans le cadre des plans d'avril. Le pitch disponible sur blog d'Ambiome titille la curiosité :
Because we don’t know this place est un dialogue ‘live’ entre différents arts : la musique, la vidéo, la danse, l’art contemporain et le jeu d’acteur. Les disciplines co-existent entre elles pour raconter une fable moderne où l’histoire n’est pas figée. L’improvisation est ouverte, «Because we don’t know this place».
Ce type de performance est dans le droit fil de l'exploration artistique que j'observe chez les artistes actuels. Il y a cette envie de multiplier les supports et les arts d'expressions comme si un art n'était devenu qu'un pinceau, qu'une teinte parmi d'autres.. Là la vidéo, La musique , la danse,, etc ... J'ai hâte , j'ai hâte de voir ce que cela va donner, non je connais pas l'artiste et je découvrirais beaucoup de choses.. Mais ce que je sais c'est que ça travaille dur .. Qu'ils s'y mettent à plusieurs, que l'ambition est grande.. que le désir est profond .. j'aime d'emblée ces envies. Cela vient du plus profond de l'âme.. et on se dit, à lire les écrits, qu'à la source de l'émotion, juste avant qu'il ne découle des sommets printaniers florrisants et vierges d'esprits bourdonnants, il y a l'expression artistique. Et lorsque des artistes décident .. comme ça, d'autorité, de changer les outils de l'expression; il y a forcément de nouvelles émotions... de la beauté, du désir.. de la caresse ? Je ne sais. Derrière l'écran de la préparation s'annonce des corps, derrière le virtuel du réel, derrière une oeuvre, une expression faites de milles expressions.
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[JUB] The dIPLOMAT

1.4.09 mis en ligne par Jub
Vous savez bien que je kiffe aller voir des concerts.
Que j’en suis un junkie complet d’ailleurs.
Si je n’ai pas ma dose hebdomadaire, je me sens mal.



Et vous savez aussi que j’adore écrire ce que j’y ressens.
J’essaie à chaque fois d’être juste.
Sincère, sans être méchant ni conciliant.

Mais je n’ai aucune relation personnelle avec les artistes que je vais voir.
Je connais leur musique mais je ne les connais pas pour autant.
Je n’ai jamais à me demander si ce que je peux penser va leur plaire quand le show m’a déplu…
Ou m’assurer que je reste bien impartial quand le show était énorme!

J’avais déjà eu un questionnement similaire quand j’avais vu The dIPLOMAT la première fois.
Mais je découvrais leur musique à l’époque.

Presque un an plus tard, au-delà de l’amitié que je leur porte individuellement, ils sont juste un des nombreux groupes qui occupent mon IPod.
Pas un des essentiels que j’écoute toutes les semaines certes.
Mais un de ceux que j’ai suffisamment écouté pour pouvoir identifier chaque morceau après quelques notes.
Et même mimer avec ma bouche chacun des mots de leurs chansons.

Alors, j’étais heureux de les voir enfin à Paris.
Heureux pour eux en premier lieu évidemment.
Mais heureux aussi d’aller voir un concert d’un groupe que j’aime bien tout simplement.

Et puis, j’étais content que leur concert arrive juste après celui d’un autre groupe encore jeune.
Pour disposer d’une comparaison immédiate
Bien sûr, jouer devant 1000 personnes à l’Elysée Montmartre n’est pas pleinement comparable à un concert plus intimiste au Réservoir.
Mais même considérant cela, il n’y a pas photo !
Si c’était la Nouvelle Star, The dIPLOMAT aurait juste éliminé The Virgins en une seule chanson sans personne pour soutenir le contraire.

Alors, qu’est-ce que je peux vous dire de plus que ça ?
Que j’ai sautillé comme un ado pendant presque tout le show ?
Que la dernière fois que ça m’était arrivé, c’était pendant le concert de The Kills ?
Que j’ai l’air de Messiah of the Nineties dans la tête depuis ce matin ?
Je ne peux rien vous dire de plus que ça... Vraiment. Fallait y être quoi!

Pour les images, allez faire un tout par ici
Pour un extrait de Sentimental Zoo posté en live sur Seesmic pendant le show, allez par là.
Comme d’hab’, vous avez à la fin du billet mon enregistrement du premier morceau, l’énormissime Messiah of the nineties
Le son étant un peu saturé, je vous ordonne d’aller l’écouter sur deezer par ici.

Et je vous annonce enfin que je vais m’occuper personnellement de les faire très vite revenir sur Paris.
Et cette fois-ci, amis lecteurs de karmacoma.fr, de blugture.com ou d’ailleurs, vous serez conviés et vous viendrez !



Playlist : Messiah of the Nineties /A New Beginning / Let Me Be Your Dog / Sentimental Zoo / Last Disco Bitch / Humankind Experience / Spies / Impossible Nineteen / Love On High / On The Radio / Picture Of You
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Frost Nixon (2/2) : Comment le journalisme d'investigation s'insinue dans les débat sur le journalisme citoyen et revendicatif.

1.4.09 mis en ligne par Fred
Suite de la première partie consacrée an contexte de Frost-Nixon.

Je dédie cette note à tous les stagiaires journalistes qui jour aprés jour et payé au lance-pierre rêve à un métier  qu'ils aiment au plus profond d'eux même et malgré qu'ils aient été fragilisé par leurs ainés.

L'interview de David Frost diffusé sur les Network américain dure 1h30 et c'est essentiellement ce qui est connu de cet interview et des 24 heures qui avait été filmé en Californie. La majeure partie diffusé étant consacré à l'affaire du Watergate et ecarte tout les sujets dont Nixon était satisfait: c'est à dire les gestes en direction de la Chine , de l'URSS et ces actions aux Moyen-Orient.
L'interêt de cet interview viens donc essentiellement  de ces deux jeunes journalistes; Carl Bernstein et Bob Woodward, obstinés et portés par leur désir de vérité. Tout a commencé par l'article sur 5 personnes arrétés posant des micros dans les locaux du parti démocrate. Le Washington Post a mis en ligne l'ensemble de ces articles en ligne ici -en anglais- .

Un animateur à la suite de journalistes compétents
Ces deux journalistes contraste avec un Frost qui est décris en Australie comme un personnage définissant l'époque : "il a acquis le succés sans aucune qualités désirable", pas moins.. Et son ami producteur le décrit comme comme un "performer". Pas grand chose à voir donc avec ces deux jeunes besogneux. Il fait la couverture du Times le 9 mai 1977 qui  le récompense l'obstination de ce talk host show. Un animateur à la Letterman ou bien un Christophe Dechavanne à la limite.Cela explique peut-etre la  contestation par Braddlee le rédacteur en chef à l'époque de la révélation du Washington Post. celui conteste la dramatisation du Film où Nixon aurait dit qu'il était "désolé" :

"They [the filmmakers] never should have let him apologize in the film," he said tersely  after the screening. "Nixon never was sorry for what he did."
Les réalisteurs n'auraient jamais dû laisser Nixon s'excuser dans le Film" , ajouta-t'il après la projection. "Nixon n'a jamais été désolé pour ce qu'il a fait"
Car il fait en effet dire dans cette (vrai) interview à Nixon :
Yes, I let the ameriacan people down, I have to carry that burden with me the rest of my life. 
Oui j'ai abandonné le peuple américain, et je devrais porté ce poids jusqu'à la fin de ma vie.
Un interview de David Frost en 2005 en anglais au moment où la pièce de théâtre, 

Avec une équipe de journaliste :
 
CC Alexandra Ogeda
( à gauche Sam Rockwell, à droite James Reston Jr. avec Nixon )

Le jounalisme s'en est il trouver changé ? Oui, le Journalisme GONZO est apparu et a été justifié. Le Journalisme gonzo est pour moi une forme de journalisme engagé qui fait fit de la supposé neutralité du Journaliste. C'est un journalisme à charge mais avec une certaine honnéteté intellectuelle. Tous les arguments sont sourcés et justifiés. Même si le journaliste assume un propos vindicatif. Je pense que ce journalisme justifie d'autant mieux le rôle de certains passionné ou expert qui s'exprime librement sur leur blog. Leur sujet étant soutenu par la sincérité de leur passion. Le journalisme gonzo est représenté dans le film par le personnage de  Sam RockwellJames Reston, Jr.
"Le journalisme citoyen" qui fait les choux gras des société de journalistes qui s'inquiètent de la chute de leur ventes se nourrit de ce type de comportement. Son absence des journaux aujourd'hui montre bien que le journalisme d'opinion n'est pas protégé. et que le fait de demander aux journaliste de ne relater que des faits permet d'éviter de déplaire à tel ou tel annonceur ou grands politiques. Cela explique le succés de la FOX aux US qui assume son soutien au parti républicain, et le succés de certains magazine qui souvent ont des propos très direct allant en appui de leurs opinions. On ne peut leur reprocher d'être d'un camp ou d'un autre, il ne s'en cache pas. 
Frost-Nixon permet de mettre en évidence qu'un journalisme engagé peut apporter tout autant d'informations que le journalisme classique. Ce même journalisme a pris un sérieux coup de vieux faute de successeurs à Bernstein et Woodward.
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L'hadopi serait donc un problème ?

30.3.09 mis en ligne par Fred
Article un peu hors sujet dans les articles de la blugture. Il s'agit de défendre une politique qui prend en compte le changement culturel du point de vue des créateurs et non des Majors.
Dialogue avec Martine Billard ( à gauche ) Député PRG
Pour bien comprendre l'absurdité de cette loi : je la simplifie ainsi : Ce n'est pas bien de télécharger les fichiers mp3 sur internet, quand on est chez soi sauf quand on est à la Mairie de Paris, au travail, dans les espaces publics. Dans tous les cas cela ne pose aucun problème de regarder les films en ligne, ou écouter la musique en ligne qu'il participe ou non à la rémunération des auteurs.. .

Voilà au début ça paraît simple et puis ça se finit en sac de noeud. Voir la vidéo faite avec la Quadrature du Net plus bas.

Plus le temps passe plus je me dis que la lutte contre l'HADOPI ( Haute Autorité pour la Diffusion des Œuvres et la Protection des Droits sur Internet ) est à la fois vaine est contre-productive.:


-Vaine ? les forces en présence par leur obscurantisme et le conservatisme dont il font preuve, vont trés probablement voter une loi dont l'aboutissement a déjà été décidé par l'Elysée. La ministre de la culture qui ne fait pas preuve d'ouverture d'esprit sur ce sujet là. répond très rarement aux questions qui lui sont posés sur les absurdité de cette Loi.


-Contre-productive ? En se focalisant sur la réponse graduée on oublie que celle-ci est en partie discréditée. et les vrais problèmes ne sont pas abordée. Aujourd'hui et à travers le monde entier les actions proposé par la réponse graduée sont battue en Brêche. et même aux USA le RIAA ( qui est le fer de lance des majors dans la lutte contre contre le piratage ) abandonne le principe de la déconnexion tout en continuant à promouvoir l'envoi de mail, qui permettent une certaine pédagogie. C'est d'ailleurs aussi l'argument de Christine Albanel, preuve que la logique de fonctionnement est assez en accord avec la stratégie des majors. A force de se focaliser donc sur les éléments de cette réponse on oublie qu'une partie de cette loi va se baser sur le fichage des internautes des contrevenants. en effet lorsque qu'un internautes "pirates" a été détectée par un une major ( donc par une société de droit privé et inconnu du grand public ) et que celle-ci saisit la haute autorité, il est fiché .. L'internaute s'en doute probablement ( à condition qu'il est reçu un mail.. non je ne vais lister les incohérences de cette loi, ça serait aussi long que les misérables.. ) et le Cnil a déjà émis un avis critique sur la collecte des informations numérique. Le fichage est donc à mon avis le vrai problème de cette Loi est le fichage et j'ose espérer que les batailles vont se concentrer sur ce sujet là.


En vérité toute personne un peu censé et disposant d'un minimum de culture numérique saiit que cette course du gendarme et du voleur est une des plus vielle bataille numérique. mais que surtout la copie a permis d'instaurer des standard de fait : Microsoft a probablement réussi à se devellopper son word et son excel parce que de nombreux utilisateurs ont copiés à coup de disquette sous le manteau ( puis de CD )




Said Bouassi de la Quadrature du Net s'exprime sur ce sujet.



De toute manière les autres sujets resteront d'actualité notamment l'amende, comme le dit Lionel Tardy ( UMP )


Une loi fondée sur le doigt en l'air :
La justification étant en plus de l'ordre du "doigt en l'air" :puisque le CNIL "déplore que le projet de loi ne soit pas accompagné d'une étude qui démontre clairement que les échanges de fichiers via les réseaux « pair à pair » sont le facteur déterminant d'une baisse des ventes". C'est un peu la conséquence des politiques émotionnelles où finalement c'est celui qui est le plus proche de l'oreille du président qui aura gain de cause.


par



Evidemment la lutte contre cette loi se passe sur Internet et le mieux est de faire une petite recherche pour en savoir plus.
Néamoins je vous recommande Numerama et cette vidéo trés bien faite.
Des stats ici pour connaître l'état des lieux des ventes de disques
Le poème de VINVIN ...
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[Marion] Zones Humides

29.3.09 mis en ligne par Fred
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Marion est une jeune femme délicieusement épicée. La première fois que je l'ai croisée, je ne connaissais pas son blog, et les histoires pleines de sincérité et d'humour qu'elle y racontait. J'ai appris à la connaître. Entre bridget Jones , et Carrie Bradshaw et en même temps rien de tout cela, elle a ce coté dangereux et mystérieux qui la rend totalement irrésistible et dont je suis franchement fan ! Merci d'écrire pour la blugture. :) Je suis fier d'avoir pu lui procurer ce livre dont elle fait ici la chronique :

Je l’ai fini dans le week-end, il faisait beau, c’était le moment de bouquiner en terrasse. Quoi que je ne recommande pas la lecture de ce livre en public, couverture tournée vers le monde. Les gens se posent des questions.
J’ai lu quelques critiques sur les blogs, certains l’ont trouvé trash, scato ou écœurant.
Oui il l’est, pas mais seulement.
L’histoire est celle d’Hélène, qui a une aversion pour l’hygiénisme, les gens qui refusent les odeurs et toutes autres sortent de fluides corporels. En surface, l’histoire traite de ça, de descriptions plus qu’intimes, de ces choses qui dérangent, qui troublent, les questions qu’on se pose sans jamais oser le dire. Soyons clairs, si vous avez un humour pipi-caca, si les premières pages qui traitent d’hémorroïdes vous mettent dans une hilarité grasse, passez votre chemin.
Les autres vous pouvez rester : tour à tour vous vous prendrez à détester l’héroïne du bouquin, à vous demander s’il ne faut pas l’enfermer dans un asile, vous tremblerez un peu, n’aurez plus faim du tout, et au final vous comprendrez que le livre raconte une blessure plus profonde. Au départ, cette blessure, je me suis dis que l’héroïne était tellement cinglée qu’elle l’avait inventée, comme tout ce qu’elle raconte d’ailleurs, faisant d’elle une sorte de mythomane mystique et crado. Mais dans les dernières pages, j’ai pigé, et j’ai failli verser une larme. Mais je suis émotive.
Le bouquin est à 70% autobiographique, l’auteur ne veut pas que ses parents le lisent. On la comprend. Je me demande encore quelle est la part du vrai du faux dans le récit.
Je ne déflore pas le bouquin, pour rester dans les métaphores corporelles, et vous laisse le choix d’y aller, ou non.
En plus, il y a un blog : http://www.zones-humides.fr/
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Frost Nixon (1/2) : Où comment on dégèle le vieux pour faire de l'actuel

25.3.09 mis en ligne par Fred
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Frost/Nixon est un film événement qui a beaucoup ému Hollywood par sa qualité et le débat qu'il ouvre sur une presse très affaiblie ces derniers temps et en marche forcée de reconversion.
La qualité de ce film est à distinguer largement de "W" d'Oliver Stone. L'enchaînement de film "présidentiel" est malheureux parce que les deux films et les objectifs poursuivis par leurs réalisateurs ne sont pas du tout les mêmes.

En fait, le débat actuel sur le journalisme citoyen est en plein centre de l'actualité. Frost-Nixon permet de remettre le journalisme d'investigation et l'influence de la télévision au centre d'une actualité faite de défiance, et de confrontation qui mène à un véritable débat de fond sur la liberté d'expression.

D'abord un petit point rapide sur le Watergate :
En 1970, l'opinion publique américaine subit des remous après une invasion du Cambodge très coûteuse en vies humaines, et provoquant des manifestations universitaires à travers tout le pays (voir "Kent state University" où la Garde nationale de l'Ohio tira sur des étudiants ). Richard Nixon, républicain, pense que l'opinion publique opposée à la guerre pourrait fragiliser sa réélection, ainsi des opérations menées par des "mercenaires" (les plombiers du CRP) discréditent tous les candidats des camps opposés. Le président Nixon arrive donc à ses fins et est élu triomphalement en 1972 comme le raconte assez maladroitement à mon gôut le "Nixon" d'Oliver Stone.


Cependant ces "plombiers" sont surpris par la police en train d'installer des micros dans le quartier général du Parti démocrate au début du mois de Juin 1971 dans l'hôtel du Watergate, un quartier de Washington.( google maps ici )
[edit] Les plombiers étaient composés de 5 personnes dont 2 cubains.
Deux journalistes du Washington Post, Carl Bernstein et Bob Woodward mettent en évidence l'implication de la Maison Blanche. C'est avec l'aide d'informations divulguées par "Gorge Profonde" ( se révélant être le N°2 du FBI, Mark Felt en 2005) et par des enquêtes très exhaustives que la relation directe entre ces "plombiers" et la Maison Blanche occupée par Richard Nixon alors à son premier mandat est faite. Le film All the President's Men (1976) avec Robert Redford et Dustin Hoffman retrace cette enquête avec une très grande fidélité.

Le scandale éclata après l'élection à son second mandat de Richard Nixon en 1972. La suite de l'histoire mène à la démission de Richard Nixon en Août 1974, à la suite de mensonges et de dénégations, qui se révélèrent être fausses grâce à des enregistrements des conversations faits directement dans le Bureau Ovale . Plus d'informations également sur cette note .



En 1977, un journaliste anglais David Frost interviewe pendant 12 séances de 2 heures l'ancien président Richard Nixon. Et c'est la base de la pièce écrite par Peter Morgan, le scénariste de "The Queen".La pièce est une libre adaptation de cette interview. Elle est jouée pour la première fois à Londres en 2005

Assez rapidement, dès la deuxième représentation, cette pièce est sollicitée pour une adaptation. Le réalisateur de Apollo 13, Un homme d'exception et De l'ombre à la lumière; Ron Howard est de ceux-là. Ron Howard a été choisi parmi plusieurs réalisateurs : Martin Scorsese, Mike Nichols, George Clooney et Sam Mendes. Le tournage avec Ron Howard commence 5 jours après la dernière à Broadway de la pièce en 2007.


Le film est nominé aux Oscars à 5 reprises : meilleur réalisateur, meilleur montage, meilleur film de l'année, meilleur premier rôle ( Franck Langella ) , meilleure adaptation.. Le réalisateur a tout fait pour garder les acteurs d'origine, Frank Langella pour Richard Nixon et Michael Sheen pour David Frost. Michael Sheen qui, dans un style différent, joue Lucian dans la trilogie des Underworld :

Je ne crois pas qu'en France, on soit habitué à de telles performances d'acteurs, donc c'est probablement pour cela que je suis surpris. Ce qui me fait dire que le talent des acteurs anglo-saxon reste d'un niveau exceptionnel. Quoique .. Franck Langella trouve l'occasion avec ce film de prouver qu'il n'y a pas d'âge pour qu'un acteur puisse se révéler, et effacer l'image d'un Dracula de série B...



Voilà pour cerner un peu le film et son contexte. Je n'ai pas été exhaustif, et le sujet a beaucoup d'angles d'attaque. Voilà donc une première partie centrée sur l'aspect contexte de l'histoire et cinéma. La deuxième partie fera le lien avec le débat sur le journalisme. Ce film montre en effet comment le journalisme "amateur" s'inspire du journalisme d'investigation et comment certains animateurs peuvent donner une dimension populaire à des contenus "très sérieux".
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Khalid K, l'homme au milles voix ...

24.3.09 mis en ligne par Fred

Khalid K est un homme avec un talent exceptionnel : il arrive avec plusieurs enregistreurs numériques à composer des musiques .. euh non des univers d'abord un mode d'emploi pour comprendre comment Khalid exécute son miracle puis, un univers maghrébin.



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[BACI] Clarika en vrai, c'est mieux

22.3.09 mis en ligne par Baci
Clarika @ la bellevilloise
Baci c'est un coeur, c'est une femme (bon ça oui.. ) qui fait des tas de choses tout le temps sur son blog perso, sur Epidemik puis Voldemag.. et qui sait si il y a des choses que je n'ai pas loupées.. bref j'ai hâte d'en lire plus encore et de mieux la connaître, afin de savoir apprécier à sa juste valeur ce petit diamant venue du sud de la France ;)


Je la connaissais très peu il y a encore 2 mois. Enfin si, de nom quand même, je vis pas chez les Inuits non plus. Mais j'aurais été incapable de vous chanter quoi que ce soit. Comme plein de gens, je l'ai découverte grâce à "Ne me demande pas" une chanson hyper enjouée, au texte finement drôlatique.



Le 19 mars sortait son nouvel album, "Moi en mieux". Pour le faire découvrir, le même jour, elle a chanté devant des gens ses nouvelles chansons. Et j'étais invitée à son show case (oui oui, je me la pète à mort) et copine m'a dit, carrément morte de jalousie, "ouah la chance ! je veux venir !! " moi j'ai fait la blasée parce que pour être sincère, je ne me rendais pas encore compte de ma chance justement.
Pour pouvoir chanter un peu, j'ai écouté son album non stop pendant une journée sur Deezer. Un vrai délice : du qui bouge, du qui berce, du qui sourit... Quelques chansons me touchent tout de suite, d'autres m'intriguent. Tout de suite en tout cas, ça me semble familier.

Clarika @ la bellevilloise

Alors je suis prête ou presque, je l'attends. La salle est super jolie, les papotis fort sympathiques mais j'ai hâte. Et enfin on y est, c'est le moment.

Elle est entrée sur scène un peu en retard alors pour faire la petite souris, on se doute bien que c'était raté. Et puis en plus, avec sa robe qui tuait tout, orange et violette avec une flèche et toute courte, ben c'était d'autant plus impossible de pas se faire remarquer. Et pourtant je me suis dit qu'elle avait l'air toute timide à regarder loin au-dessus de nos têtes, à parler beaucoup beaucoup comme pour cacher son malaise. En vrai, je me suis surtout dit, je jure que c'est vrai : "ouh on dirait moi !! " (En mieux évidemment, vu que je ne sais pas chanter...) Oui, moi. Quand je dois affronter du monde. Et du coup illico, elle m'a parue accessible.

Bon je vais la faire courte : elle a tout cassé. Pirouettante, adorable, drôle, émouvante. Elle parvient à nous faire hurler de rire en nous parlant de sa presque liaison avec Pierre Bellemarre pour soudain nous gifler à coup d'émotion pure. Nous rattrape par les pieds -après nous avoir faits légers comme des bulles- pour mieux nous faire vivre la journée de cette maman qui aide sa fillette à grandir.

Je suis enchantée de cette découverte. En écoutant son album, j'aimais bien déjà mais je n'aurais pas imaginé que sur scène il puisse se passer tant de choses. J'ai vraiment été emportée par son enthousiasme et son délire, tout fonctionnait à merveille. Je ne sais pas bien vous le raconter mais qu'est-ce qu'elle est géniale. Si vous n'avez pas le bonheur de la voir en vrai, allez illico halluciner sur la justesse de ses textes.



"Tu sais quoi copine ? T'as trop raison, j'ai eu de la chance d'aller la voir en avant première. Je peux t'accompagner à la Cigale en octobre pour voir un concert tout entier ?? "
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Un appel à contribution pour la nouvelle blugture v0.1

22.3.09 mis en ligne par Fred


La blugture évolue .. J'ai envie de lui donner une existence plus concrète, plus vivante. Je n'ai pas encore trouvé les réponses à toutes mes questions. Mais ce dont je suis certain c'est que pas une seule journée ne se passe sans qu'un bloggueur ne parle d'oeuvre artistique. Qu'il s'agisse d'un film, d'une chanson, d'un groupe , d'un livre, d'un concert, d'une expo, etc..

Mais voilà l'une des questions que je me pose très souvent: Pourquoi j'ai très souvent, trop souvent envie de justifier le rôle de ce site ? probablement parce que je n'ai pas autant de contributions que de blogueurs en France ... ( bon j'admets là que je rêve un peu quand même :)

Alors un peu d'amélioration dans le site et son interface devrait donner plus envie de partager d'où :

version Alpha de l'identité graphiqe de la blugture par vous

Cette interface arrive en fait plus tôt que prévu, cela fait quelques semaines que je travaille sur un autre serveur à une version sous Wordpress. Et lorsque j'ai découvert ce template fait par Evan Eckard. - oui je sens que j'en déçois beaucopup, ce n'est pas moi qui est fait ce superbe template - mais il correspondait assez bien à ce que j'imaginais :


ébauches par vous

Donc ça c'est d'une mais évidemment je ne voulais me contenter du graphisme proposé par ce template. 1 / parce que j'aime pas faire comme tout le monde et 2/ .. ben parce que.. ;)
Donc je me suis mis à chercher des logos ... une sorte de signature qui pourrait mener à une idée plus générale, à une charte graphique.

ébauches par vous

J'ai été pleinement satisfait par cela :

logo-blugture-NB par vous
L'idée est simple, un B comme blog ou blugture et un coeur la passion. Que la boucle à l'arrière ne soit pas fermée me va bien parce qu'elle fait écho à la boucle fermée : il y a de tout dans la culture , des gens ouverts et des gens fermés ( qui tournent en boucle... ). Mais c'est pas grave parce que cela forme un tout. Ce logo ne peut pas exister sans le stylo plume que j'ai utilisé pour le dessiner. Il y a donc une alternance de finesse et de gros trait. Et enfin il se veut simple et à la fois compliqué. Une personne normalement constituée (et surtout professionnelle) irait l'enregistrer mais vraiment mon budget perso est très très limité.. Je le ferai probablement dès que j'aurai réussi à dégager un budget pour cela.

Et maintenant ? ...à vous !

Ben maintenant j'ai envie de dire à vous .. j'ai présenté le logo à Florie une amie dont j'apprécie le talent de faire une variation sur le même "t'aime" .. les voici :

Essai de Logo Blugture ( Florie ) par vous Essai de Logo Blugture ( Florie ) par vous Essai de Logo Blugture ( Florie ) par vous Essai de Logo Blugture( Florie ) Jeune fille avec ballon par vous Essai de Logo Blugture( Florie ) torse avec ballon par vous

En bref je vous demande de faire une variation sur le thème de ce logo. Une variation qui me permettrait de déterminer une charte graphique.

Je publierai évidemment les propositions qui me seront faites si elle me plaisent. Si elles ne me plaisent pas (ce qui peut arriver ) je trouverai un moyen de les montrer (par un lien probablement ou sur mon flickr ).

Il n'y a pas de deadline, disons que quand une proposition me plaira je préviendrai et donnerai un délai pour les dernières propositions... 10 à 15 jours je pense.. Pourquoi ? parce que la vie est injuste .. donc la sélection sera clôturée forcément par un coup de coeur... voilà. A vous !

Les propositions arriveront sur le mail: blugture@gmail.com

P.S : et si jamais quelqu'un se posait la question de ce qu'il gagne, s'il est sélectionné .. Ben au jour d'aujourd'hui, je ne sais pas. Peut-être que j'aurai un sponsor qui va me contacter et me proposer des cadeaux, et dans ce cas .. mais là tout seul ce que je souhaite c'est surtout faire plaisir. Et donc après coup je tâcherai de trouver quelque chose de sympa, et qui corresponde à l'heureux (se) lauréat(e), un cadeau qui lui fasse vraiment plaisir quoi .. (euh le mac book 17'', je suis pas sûr.. hein :D )

N'hésitez pas à laisser vos questions en commentaires. Et merci d'avoir lu jusque là.




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[JUB] - The Killers

20.3.09 mis en ligne par Fred

The Killers

C’est l’histoire d’un concert qui a débuté la veille.

Sur le marché noir d’un autre concert où le ticket n’est pas descendu en-dessous de 70 Euros…

Et où même mes incertaines tentatives de négoduction avec l’ouvreuse n’aboutirent pas.

Si j’avais pu entrer voir Franz Ferdinand à l’Olympia ce mercredi soir, peut-être que repu, j’aurais abandonné l’idée d’aller voir The Killers le lendemain.

Mais j’avais une revanche à prendre sur ce marché noir.

Et après une heure de poker menteur avec ces traders d’un autre genre, toujours ces mêmes hommes que je croise d’un spectacle à l’autre, mafia de proximité pour laquelle j’ai pourtant une certaine tendresse, c’est une jolie anglaise qui me cède le sésame à prix cassé que j’étais venu chercher.

Malgré cette modeste revanche, je ne débute pourtant pas ce concert dans les meilleures dispositions. La faute à ce handicap social étrange et agaçant, qui m’empêcha de demander le numéro que le regard de l’anglaise me proposait pourtant de réclamer…

Et du coup, j’étais un peu ronchon quand ces 4 ricains ont déboulé grandiloquents sur la scène du Zénith…

A tel point, que je me suis laissé allé à quelques attaques personnelles sans intérêt…

“Merde…

Le chanteur, on dirait le fils caché de Bénabar et de Jérôme Kerviel!

Et le guitariste, personne ne lui a dit que Brian May n’était plus franchement in!

Le bassiste? Merde, ils ont libéré un des Eagles ou quoi? Moi qui pensait qu’ils avaient fini par tous les enfermer…

Le batteur? Kris Novoselic, le bassiste de Nirvana, avec quelques big Mac en trop…”

Me voici donc à me focaliser sur la curieuse hétérogénéité stylistique de ces 4 mecs plutôt qu’être attentif à leur performance scénique intrinsèque!


Après un Somebody Told Me qui paraît bon an, mal an, lancer la machine, un saxophoniste fait son apparition sur le fond de la scène…

“Mais… Mais dégage de là mec! Va-t’en, c’est du Rock tout de même que diable!”

Bref, me voilà, mauvaise tête, après une demie-heure de concert à consulter gmail et twitter ayant abandonné l’idée que ce groupe pouvait me plaire…

Et puis, subrepticement, j’ai dû baisser la garde…

Petit à petit, The Killers a forcé ma coquille d’huître pour que s’insère en moi l’idée que, peut-être, une perle est devant moi…

Et quand les premières notes de Mr Brightside résonnent, je constate que mes jambes sautillent depuis un moment déjà. Et mes bras peuvent alors s’envoler…

Quand dans la foulée, au milieu de All These Things That I’ve Done, les lumières se rallument un instant, et exposent à ma vue un Zénith surchauffé du premier rang au tout dernier-rang-tout-là-bas-en-haut, je me dis qu’il n’y a apparemment que moi qui fait ma mauvaise tête.

7000 personnes sont en transe, et il est peu probable qu’il s’agisse d’une hallucination collective…

“Laisses-toi aller mec!”

Et c’est ainsi que j’ai fini par aimer ce concert.

Jusqu’à ce Jenny was a friend of mine jouissif et ce When You Were Young suite auquel on ne réclame plus rien.

Repu, j’étais enfin… et tant pis pour Franz Ferdinand!





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Eloge de la gratuité - Charlie Hebdo - 18 Mars 2009 #Hadopi

20.3.09 mis en ligne par Fred
Charlie Hebdo - 18 Mars 2009
Philippe m'a dit : " Tu es pour la gratuité, défends la gratuité !" Bon. Défendons. Pourquoi la gratuité est-elle presque quelque chose de particulièrement important pour un économiste ? Parce que que l'économie naît de la rareté , et que de la rareté naît la valeur au sens des économistes, c'est à dire le prix du marché. Et tout est marchandisable, l'eau , l'air, la vie, les reins, le foie, les yeux, dans la mesure où tout est rare. Or nombre des actes de l'Humanité ne sont pas marchands. Par exemple, lorsqu'une grand-mère lit un conte à sa petite-fille, elle crée de l'intelligence , du rêve , bref, une valeur qui ne passe pas par le marché. Un type qui travaille dans une assoce ou un syndicat, idem. Il donne son intellignece, ses talents d'organisateur, etc. Quelle différence avec le marché ? Le prix du marché suppose l'exclusion : c'est ton litre d'essence, pas le mien, c'est mon livre, pas le tien, mon CD, pas le tien, mon DVD, pas le tien.

La valeur de la gratuité exclut l'exclusion. Un chercheur offre ses découvertes à d'autres chercheurs sans les perdre; et reçoit les découvertes des autres sans que ceux ci les perdent. Certes, il y a les brevets et tout le tintouin: autrement dit, la création d'exclusion là où elle n'existait pas.

Et c'est là que se noue le drame.
La technique moderne, Internet, a permis de dupliquer les objets sans coût. On peut donc copier à l'infini un morceau de musique, et lorsqu'on a copié un morceau de musique, il n'a pas pour autant disparu. Rien à voir avec le morceau de pain dans la boulangerie, qui a disparu une fois que quelqu'un l'a pris.

Éloge de la gratuité , charlie hebdo 18 mars 2009 par vous

Avançons. La création n'existe pas sans copie. "copiez, copiez, et un jour vous ferez une oeuvre" ( Picasso ). Picasso a copié, copié sans cesse Les Ménines et des centaines de tableaux. Je pense qu'il a fini par faire une oeuvre. Aucun écrivain ne peut écrire sans copier et copier les autres. Croire que le Saint-Esprit guide l'inspiration de Jean Genêt ou les doigts de Mozart est une fable. A mon avis, c'est plutôt Racine, Mallarmé et Bach.

Maintenant, un créateur a le droit de vivre, un marchand aussi ( un producteur, la FNAC, Virgin...), mais les arguments du marchand ne m'intéressent pas. Je veux protéger les créateurs. Je fais l'hypothèse que les créateurs (Einstein ou Higelin ou Godard ) aiment la création avant l'argent. Et l'hypothèse que le marchand aime l'argent avant la création (et je sais qu'il existe des mécènes et des galéristes qui ont découvert les surréalistes ou vendu Van Gogh, ou des producteurs de ciné "géniaux", le terme "génial" est toujours impropre appliqué à un marchand).

Donc Internet permet de copier [Dont Acte] . Les créateurs vont-ils s'arrêter de créer ? Certainement pas. On peut même penser, comme beaucoup d'auteurs-compositeurs, qu'Internet va faire connaître leur oeuvre. Joël de Rosnay me disait que, depuis qu'il avait laissé un de ces bouquins sous licence libre sur Internet, il n'en avait jamais vendu autant en librairie. Certains éditeurs (Eyrolles en tête ) voulurent pénaliser les bibliothèques sous prétexte que la bibli tue l'écriture ! Faut oser ! Mais admettons que le "photocopillage" tue le livre - ce qui est faux. La photocopie fait lire, comme la radio fait acheter des disques, ou le magnétoscope aller au ciné. Admettons qu'il faille sauver la vente des disques par Virgin, sachant que Virgin n'est là que pour sauver des auteurs.

Il est clair qu'il faut faire payer les copieurs. On fait payer les universités pour les photocopies de livres universitaires, heureusement, car sans photocopie pas de recherche. Faisons payer ceux qui copient sur Internet ! Cela s'appelle la "licence globale", un projet qui est défendue par des révolutionnaires comme Michel Rocard, et beaucoup de députés européens. Le produit de cette licence, la taxe d'accès augmentée à Internet, donnons-le aux auteurs au prorata du téléchargement. Personne ne râle quand la SACEM récupère des droits pour les auditions de chansons et c'est très bien.

Derrière le combat de la FNAC et autres qui ont détruit les milliers de vendeurs de disques, autrefois aussi nombreux que les libraires, et qui osent comparer les "pirates" à des pornographes sous prétexte que le Net véhicule des images porno, il y a la simple nullité de marchands obsédés par les "compils" incapables de dénicher des talents.

Derrière l'attaque contre la "gratuité", il y a le combat de Microsoft et Apple contre les logiciels libres, qui sont meilleurs que leurs logiciels propriétaires, et dont ils veulent faire la peau. Car Linux est fondé sur la cooptation, l'altruisme, et le plaisir de la recherche avant l'appât du gain. On ne me fera jamais dire qu'il ne faut pas défendre les créateurs. Il n'y a qu'eux à défendre.

Oncle Bernard

[F2B]: Je ne suis pas totalement d'accord avec ce texte mais bon nombre de ces éléments vont m'aider à donner mon avis sur la question.

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Vendredi 13, Marco Polo, une sensation extrême...

16.3.09 mis en ligne par Fred
MARCO POLO PIETRAGALLA
Voilà ça m'est arrivé par Mail , d'une amie.. et j'ai trouvé le texte suffisement bon pour être mis en ligne, Il aurait pu aller sur voldemag ou les bridgets. Mais je ne connais pas assez les auteurs pour pouvoir poster comme ça ... et comme ça a un rapport avec le spectacle que j'ai pu voir et surtout que c'est super drôle, ben voilà je vous le donne.. voilà c'est cadeau et (un peu) hors contexte éditorial..
Bonne lecture

à toi Béa :

Vouloir faire autre chose que son quotidien un vendredi 13 relève de la grande aventure.
Il faut être de nature particulièrement courageuse et vaillante, une véritable Indiana Jones en jupette, une amatrice inconditionnelle du risque maximum !
Non pas que je sois superstitieuse, non, mais j’avais déjà testé le vendredi 13 février, jour de la sainte Béatrice, et un couplé pareil, ça n’arrive qu’une fois ! Par conséquent, ce jour là, résolument positive, je m’étais lancée dans les jeux de hasard, j’avais coché, gratté, compté, évalué, et je n’avais…rien gagné. Cela aurait du me servir d’avertissement. Que nenni, la nature humaine est ainsi faite, elle ne retient rien de ses expériences passées…
Voilà donc que les bizarreries du calendrier me mettent en présence d’un nouveau vendredi 13, en mars celui là. Et c’est justement cette date qu’ont choisi des amis bien intentionnés pour m’offrir, à l’occasion de mes 46 balais, 2 places pour aller voir le spectacle de Pietragalla, Marco polo.
MARCO POLO PIETRAGALLA
Pietragalla, j’en avais entendu parler, ancienne danseuse étoile à l’opéra de Paris, mais bon, sans plus, les tutus et les chaussons, c’est jolis, mais ce n’est pas ça qui me transportent : certainement suis-je dotée d’une inculture profonde en danse classique. Mais ce ballet sort visiblement de l’ordinaire, m’annonce t-on, danse moderne et hip hop en sont les fondamentaux. Génial ! (Pensée attendrie pour mes 3 généreux donateurs)
Me voilà donc sur mon 31, vendredi soir (le 13, pas le 31 pour ceux qui ont du mal à suivre), flanquée de l’époux qui m’escorte, assise au milieu du palais des Congrès.
Et j’en prends plein les yeux, des corps distordus à couper le souffle, un décor numérique spectaculaire, une musique envoûtante. Un rêve de lumière, un vrai pied où l'imprévu exotique surprend à chaque tournant. Bref, magnifique ! Une superbe soirée…. jusqu’à….l’entracte…

L’entracte : mon accompagnateur quitte sa place muni de sa prostate en bandoulière.
Je regarde donc la salle, histoire de passer le temps, et tombe sur un type qui me regarde avec insistance, quelques rangs plus bas.

Pour votre information personnelle, j’ai appris à cataloguer les mecs sur 9 catégories :
1° catégorie, les bô, 2° catégorie, les séducteurs, 3° catégorie, les copains, etc…jusqu’à la 9° catégorie où sont classés avec le coït à 4 secondes et 2 dixièmes (ça existe !), ceux qui s’enduisent les aisselles de l’urine de Brad Pitt pour faire plus viril (ça existe aussi ! si, si !). Évidemment, les hommes peuvent monter ou descendre de catégories selon les circonstances, ainsi une catégorie 1 peut déchoir en 9, mais pas le contraire, etc…



Je suis donc en présence d’une catégorie 1, labellisée AAAAA (oui, comme les andouillettes, et je décline toutes responsabilités concernant les associations d’idées dépravées que vous ne manquerez pas d’avoir), un très, très bel homme, brun, grand, lèvres sensuelles, allure élancée, il se retourne pour la troisième fois pour me regarder, MOI !
Ahh, quelles délicieuses sensations ! C’est donc ça le vendredi 13 ! Je suis au nirvana. !
Mais voilà qu’il fouille dans sa poche, en sort papier et stylo, se lève et se dirige droit vers moi de sa démarche souple et féline. Mamamia ! S’il me demande mon numéro de téléphone, qu’est ce que je dis, d’ailleurs, c’est quoi, mon numéro ? Incapable d’aligner 2 pensées cohérentes (le premier qui dit «c’est normal, t’es blonde», je le tue !), je retiens mon souffle, rentre le ventre, esquisse un sourire engageant, il arrive enfin à ma hauteur……..…..et me dépasse pour s’arrêter 1 rang au dessus de moi juste derrière. Il se penche, dégoulinant d’amour (Écœurant !), en demandant un autographe à une superbe brune, probablement danseuse célèbre, dont je ne connais pas le nom, dont je ne VEUX pas connaître le nom …..Pétasse….

Vendredi 13 à la c…. !!!!!!!!

Voilà, c’est pathétique, ma grande aventure a durée exactement 2 minutes et 15 secondes, (c’est quand même mieux que la catégorie 9.), ça m’apprendra à ne pas mettre mes lunettes. Comme dirait Vauvenargues, nous nous consolons rarement des grandes humiliations, nous les oublions.

Un moment plus tard, alors que j’essayais d’éviter la mort par asphyxie à mon ego durement éprouvé, l’époux revint de ses toilettes, le pas léger, évidemment, puisque sa vessie était vide. Il me dit, enthousiaste :
- Ça va ? Vraiment sympa cette soirée !
- Oui. (Petite voix et soupirs)
Il me répondit, sourire enjôleur en coin, sa prostate à la dérive regardant droit dans les yeux mon périnée flottant :
- T’ai-je déjà dis que tu étais très jolie ce soir ?

Ahhh, mon séducteur de mari !!!!! Quel homme !!!!!

Oui, c’est finalement une très belle soirée que nous avons passée là !

Bizatous !
Béa
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[Labridgette] - C’est dit Bridget est amoureuse… d’Albin de la Simone !

15.3.09 mis en ligne par Fred
La bridgette est une jeune femme d'une rare intelligence, lorsque je l'ai croisée pour la première fois j'ai compris immédiatement qu'elle avait su transformer un tourbillon d'émotions en véritable passion ( dont nous reparlerons) : Les bridgets. Ceci dit, trés actives, elle s'occupe également de consomm'actrices.. bref elle va jusqu'au bout et c'est ça que j'adore.

C’est dit Bridget est amoureuse… d’Albin de la Simone !

C’est bien connu, Bridget a un cœur d’artichaut, elle faiblit facilement devant la gent masculine.

Tout le monde le sait, Il y a des nuits impromptues, des soirées improvisées, des instants, des bonnes surprises, des révélations qu’on n’oublie pas.

Ce moment dont je vais vous parler aujourd’hui, à durer l’espace de quelques heures et c’est avec un homme, un artiste, un chanteur bourré de talents que j’ai découvert grâce à l’auteur de
ce blog que je remercie encore une fois.

Cet homme, c’est Albin de la Simone.

A la fois dans une ambiance intimiste grâce à un arrangement acoustique, et dans ce lieu si sympathique qu’est l’Alhambra, que pour me séduire, il a d’abord commencé par me faire sourire, puis rire.
C’est alors que je n’ai pas vu le temps défilé, à peine le temps de savourer mon plaisir que notre rencontre se terminait déjà.

Comme beaucoup d’hommes savent si bien le faire, il m’a donné sans compter.
Il a tout fait dans les règles tel un dandy avec son costume qu’il porte à ravir, il a dégagé son charme certain, il a usé de son humour à tomber, avec une classe innée, tout en gardant son naturel si captivant.

Un timbre de voix pas si virile mais très caractéristique et originale tout comme le personnage.
Je ne peux m’empêcher de penser que si il manie aussi bien les femmes que les mots, alors les nuits charnelles à ses côtés doivent être véritablement inoubliables.
Mais si il change de partenaire autant qu’il sait jouer d’instruments alors ne lui demandez pas de jurer fidélité, car il passe aussi bien d’un piano souple, du tambourin, d’une guitare, voir même de l’Iphone et son application « scie », en passant de l’un à l’autre avec une agilité et un talent incontestable que beaucoup d’artistes comme Mathieu Chedid, Alain Souchon, Vanessa Paradis, Mathieu Boogaerts et bien d’autres encore, ont déjà reconnus et utiliser dans la composition de leurs musiques.

Albin de la Simone est à voir sur scène

Enfin vous l’aurez compris, si infidèle qu’il puisse être ou pas, je partage avec vous cet instant et je vous souhaite d’avoir l’occasion de croiser cet homme dans votre vie de spect’acteur, promis vous êtes certains de ne pas le regretter !

Comme il le dit si bien dans sa chanson "Avant tout, I want you", « je vous aurai », et il m’a eu.

[edit f2b: ici Les photos et la playlist vidéo ]





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