Debout sur le Zinc à la cigale: Le Bonheur
20.4.10 mis en ligne par FredUne clarinette et un violon ont donc fait taire les pipelettes à coté de moi. ça s'adoucit , ça adoucit, le bonheur, et puis une calvacade qui part .... nous emmène. J'avais l'impression d'être comme ses amants du pont neuf, un peu fou à tourner et danser , entre la course et le vol... La clarinette, le plus bel instrument du monde, menait la charge, l'envol et là plus que jamais, la promesse était là.
et ici d'autres photos, et pardonnez-moi d'avoir oublier de remercier la présence des tête raides, des fils de teuhpu, et d'Aldeberg, et de Pierre et sa Cornemuse :
[Baci] Fortune, une tuerie qui déchire grave
13.4.10 mis en ligne par BaciC’est un de ces blind concerts dont mes amis ont le secret. Ils s’enthousiasment pour un groupe et m’entraînent avec eux pour les découvrir sur scène. Étant très curieuse de nature, je dis généralement banco même quand je n’ai jamais entendu une seule chanson. Juste pour le plaisir de tenter l’expérience.
C’est un blind concert qui tombe un soir de non-disponibilité complète. Quelques minutes avant que ça ne commence, je ravalais au sens littéral des larmes. J’étais sur le quai du métro, en grande conversation sur moi-même. J’encaissais sans broncher mes 4 vérités vues par la personne qui m’accompagnait, parce que ce n’était pas vraiment le moment de pleurer.
C’est un blind concert dans une salle qui ne me plaît pas du tout, précédé d’une première partie improbable et entourée de conversations dans lesquelles je me sens un peu comme une pièce rapportée. La copine de… à la présence de laquelle on s’habitue.
C’est un blind concert absolument terrifique et génialesque.
Fortune arrive sans un mot, des garçons hyper assortis physiquement alors qu’ils sont individuellement très différents : celui avec des lunettes, celui en T-shirt, celui aux cheveux longs, celui à l’air sérieux, celui qui se dandine, celui qui ouvre sa chemise de chaud, celui avec un petit pull près du corps, celui a l’air un peu brouillon… (non ils ne sont pas 15...) Tous s’amalgament parfaitement.
Donc déjà, une vraie sensation d’avoir un groupe en face de soi et non pas des personnages mal assemblés. Et j’adore ça, l’impression d’une entité pensante et musicienne en osmose.
Ces considérations visuelles paraissent bizarres mais pour moi, c’est important. Pas autant que la musique mais quand même. Et parlons-en de la musique.
Autour de moi, on tentait de faire des comparaisons : « ce serait un mélange de truc et bidule mâtiné d’un peu de machin. » En fait c’est juste Fortune. Enfin, « juste »… Fortune c’est le tour de force de faire une musique hyper accessible mais qu’on sent très travaillée, même quand comme moi, on n’a pas de notion technique ni de vraie culture.
Les changements de rythme, l’utilisation de l’ordinateur en même temps que la batterie ou la guitare, tout se perçoit, le moindre détail se remarque pour aussitôt s’oublier dans le bonheur d’entendre l’œuvre finie. C’est beau ET fun.
J’ai dansé sur tous les morceaux, tous. Franchement, j’étais inquiète vu mon état d’esprit en arrivant et pourtant, tour de force inouï, je n’ai pensé à rien tout le temps de leur prestation. Fortune m’a vraiment embarquée dans une parenthèse. J’en suis ressortie un peu sonnée, un grand sourire aux lèvres et un peu lavée des préoccupations d’avant, avec la sensation excitante d’être parmi les happy few qui connaissaient cette nouvelle perle.
C’était tellement bien qu’en rentrant j’ai été écouter un peu de Fortune sur Internet. C’était différent de l’ambiance sur scène mais ça tient carrément trop la route. Et la magie avait vraiment opéré, j’avais déjà retenu la mélodie de 2 ou 3 chansons grâce à une seule écoute en concert.
Fortune, vraiment, faut y aller, faut acheter, faut écouter.
Sur leur myspace par exemple !
Rock en Seine fête la blugture
12.4.10 mis en ligne par FredPROGRAMMATION 2010 PAR JOUR :
[Baci] Monstres invisibles
12.4.10 mis en ligne par BaciShannon était mannequin. Etait parce qu'elle est défigurée à vie. On lui a tiré dessus alors qu'elle conduisait et toute une partie de son visage a volé en éclats. Alors qu'elle est convalescente, elle rencontre Brandy Alexander, flamboyante transsexuelle qui décide qu'on ne doit pas se morfondre dans un hôpital et entraîne Shannon sur la route.
Ce n'est même pas le début, juste une vague description des personnages principaux mais je ne peux rien vous dire de plus, je tuerais tout le suspens. Parce qu'il y en a, pas façon roman d'enquête mais façon « Mais il veut nous emmener vers quoi, Chuck Palahniuk ? »
Mon premier Chuck. Le grand, l'unique, celui à qui l'on doit Fight Club par exemple. Surprise a posteriori, Monstres Invisibles est le premier roman que le sieur Palahniuk ait tenté de faire publier. Impossible de qualifier cette œuvre composite, originale et déjantée. J'ai tenté de me faire aider par wikipedia et appris que ce style de roman s'appelait de l'anticipation sociale. (Un croisement entre polar et SF a priori) En fait, avec mes mots, je dirais que c'est un roman, sombre, un peu science mais très fiction, qui serait assez lent en apparence mais en fait hyper dense.
J'ai été happée par cette histoire immédiatement. C'est tellement inattendu et délirant que je me suis sentie comme secouée dès l'entrée en matière. Alors je me suis laissé faire, sous le charme, incapable de laisser tomber la lecture. Il y avait un sentiment de fascination hypnotique devant l'assemblage de personnages et le puzzle de situations à faire s'imbriquer. L'histoire remonte de façon anarchique mais pas aléatoire une ligne temporelle qui permet de découvrir le pourquoi de tout cet apparent chaos. Mais pas trop vite les explications, en laissant juste assez de temps pour s'imprégner des nouvelles données et les mettre en perspective. Extravagante et délirante perspective.
Et puis cerise sur le gateau, j'ai trouvé que c'était souvent drôle parce que tellement féroce. La description de certains comportements politiquement corrects, les absurdités auxquelles conduit l'obsession de l'apparence, certaines anecdotes tout simplement.
C'est donc une grande gifle pas seulement littéraire que ce livre m'a envoyée. Et je ne crois pas qu'il plaira à tous -parce qu'il est violent visuellement et émotionnellement. Parce qu'il a l'air bordélique et aussi peut-être parce que l'outrance peut déranger- mais je crois qu'il faut au moins tenter.
Give me tolerance. Flash. Give me understanding. Flash.
If I can't be beautiful, I want to be invisible.
Don't do what you want. Do what you don't want. Do what you're trained not to want. Do the things that scare you the most.
#ENORME #LavalVirtual 2010 #1 : Remise des trophéess
9.4.10 mis en ligne par Fredle youtube de la 3D avec 3Dvia, donc à explorer dés que j'aurais un peu de temps...
Et de ces personnes qui te rende réveur ( http://www.designfaktis.com/ ) et avec lesquels j'ai eu une discussion comme rarement depuis longtemps ... Je crois qu'ils ont compris et qu'ils sont déjà dans l'après... Comprends qui peut.
Architecture, Art et Culture :
Le robotGraphe avec Jean-claude Fournier
Un système qui fait ressentir les même choses qu'une femme enceinte !! développé dans une université technologique au Japon. Vidéo en cours d'Upload.. je n'ai rien trouvé sur le net. :(
Jeux 3D et Divertissement : prix remporté par David Arenou juste ENORME (Lire l'interview en anglais du jeune français):
DIPLOMA : Tangible Rail Shooter Concept from David Arenou on Vimeo.
Business et Services
Automobile, Aéronautique et Transport :
Interfaces et Matériels.
bon ben là je vais me coucher hein ...
Le pixel art et Naive New Beaters
8.4.10 mis en ligne par FredPIXELS by PATRICK JEAN.
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